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Est-ce bien inspiré de retourner sur la lune?

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  • #16
    " (...) le budjet consacré au projet d'aller sur la lune peux aussi servir a nourire des enfants qui meurent chaque jour de faim...c'est ca le vrai sens des priorités a mon avis!"

    C'est aussi la principale raison qui me dégoûte dans ce genre de projet pas indispensable momentanément.
    _________________________________________


    Six concurrents principaux ont des projets sélènes
    Revue détaillée des programmes en cours.
    Olivier Dessibourg
    ETATS-UNIS. Etablir une colonie sur la Lune dès 2020, avec des équipes y séjournant d'abord une semaine, puis six mois vers 2024: c'est, aux Etats-Unis, le projet de la NASA, annoncé le 4 décembre. Il concrétise la vision du président Bush, révélée en janvier 2004, de reposer un homme sur le sol sélène, étape pour ensuite viser Mars. Le programme doit commencer fin octobre 2008, avec le lancement de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter, qui permettra de choisir un site d'alunissage, probablement dans un cratère du pôle Sud. Dès 2009: développement des lanceurs Ares-1 (transport d'hommes) et Ares-5 (cargo), descendants des fusées Apollo, ainsi que du module orbital Orion (dès 2014) et de l'alunisseur. Le premier voyage doit coûter 104milliards de dollars; la NASA, au budget annuel de 17 milliards, a refusé d'estimer le coût du projet entier. Elle projette de récupérer une partie des fonds du programme des navettes spatiales, abandonné plus tôt que prévu.

    CHINE. Elle a déjà placé trois taïkonautes en orbite terrestre (le premier en 2003, puis deux en 2005). L'occasion pour la Chine de confirmer ses ambitions: construire une base lunaire d'ici à 2010. Illusoire? Aujourd'hui, on peut le dire. Mais les Chinois avancent vite, asseyant leur maîtrise des technologies et se donnant les moyens financiers. En avril 2006 a été annoncé le lancement, dès avril 2007, de l'orbiteur lunaire Chang'e1. Puis, dès 2012, un alunisseur robotisé censé rapporter des fragments de Lune. Selon les chiffres chinois, l'exploration lunaire coûterait 175 millions de dollars, sur un budget spatial de quelque 500 millions.

    INDE. «Un homme en orbite d'ici à 2014, puis sur la Lune en 2020», a annoncé début novembre, en Inde, l'Agence spatiale nationale (ISRO). Son programme a progressé lentement depuis 1962. En juillet 2006, le premier satellite de communication s'est écrasé. L'agence a minimisé l'échec, et mis les bouchées doubles. Le 10 janvier, elle a placé en orbite basse une capsule, le SRE-1, pour préparer les futurs vols spatiaux. Objectif: tester des technologies en apesanteur. Dès 2008, l'ISRO veut lancer Chandrayaan-1, première sonde vers la Lune. Coût du projet: 2,3 milliards de dollars; le gouvernement a promis d'engager un débat public sur la pertinence de dépenser cet argent dans un pays encore très pauvre.

    JAPON. «SELENE sera la mission lunaire la plus conséquente depuis le dernier vol Apollo en 1972.» Au Japon, l'agence spatiale JAXA présente sa première grande sonde orbitale lunaire, imaginée dès 1994, et qui doit être lancée cet été. But: obtenir des données scientifiques sur les origines de la Lune. Une mission lunaire humaine est évoquée pour 2025.

    RUSSIE. L'un des pionniers de la conquête spatiale, la Russie (ex-Union soviétique) se relance: le satellite Luna-Glob doit être lancé dès 2012 vers le pôle Sud de la Lune. Il y déploiera treize sondes destinées à étudier la formation de l'astre, dont une douzaine de «pénétrateurs». Ceux-ci chercheront de l'eau gelée dans le sous-sol et mèneront des expériences sismiques. Quant aux vols habités, un responsable de la firme qui construit les lanceurs Soyouz a déclaré en janvier 2006 que la Russie songeait à établir une base sur la Lune dès 2015. De l'avis d'experts, ces dires relèveraient plus d'une tentative de sollicitation du gouvernement que d'un plan d'action précis.

    EUROPE. L'ESA, l'agence spatiale de l'Europe, vient d'achever avec succès, en septembre dernier, une mission d'observation de la Lune, SMART-1. Mais dans la nouvelle course à la Lune, le Vieux Continent est désormais en retrait. Des experts de l'ESA se sont réunis les 8 et 9 janvier pour discuter d'une stratégie d'exploration spatiale à long terme. Avec en question un hypothétique scénario élargi dans lequel la Lune pourrait être un objectif prioritaire. Auquel cas, le budget actuel de l'ESA (environ 3 milliards d'euros) devrait être revu très à la hausse. Mais pour l'heure, les seules choses envisagées dans le cadre du programme Aurora sont le lancement en 2013, puis dès 2020, de deux sondes vers... Mars, astre bien plus intéressant, disent les scientifiques. Selon un responsable, des discussions pourraient avoir lieu autour d'une mission robotique lunaire entre 2015 et 2020. Par ailleurs, avec l'ATV, l'engin de ravitaillement de la station spatiale, l'Europe a aussi développé des technologies qui l'incitent à collaborer avec la Russie pour mettre au point un vaisseau lunaire habitable (le Crew Space Transportation System). Des pourparlers ont lieu. En attendant les décisions du Conseil ministériel de l'ESA, fin 2008, plusieurs pays (la Grande-Bretagne, la semaine dernière, ou l'Italie) s'affichent en proposant des missions nationales vers la Lune.

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    • #17
      C'est aussi la principale raison qui me dégoûte dans ce genre de projet pas indispensable momentanément.
      Vous le faites expret?
      Ca n'a rien du tout a voire!
      Qu'est ce que tu me parles de nourriture, quand on parle de la lune.
      Ceux qui depensent de l'argent pour la lune, tu crois qu'ils en donneraient pour nourir le peuple, s'il n'y avait pas ce projet?
      Bien sur que non, puisque c'est deja le cas.
      Ils preferent aller faire la guerre, rouler en grosse 4x4 et piller les pays pauvres.
      Il y a assez de nourriture pour nourir tout le monde, mais elle n'est pas distribué, une bonne partie reste a pourir chaque année...

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      • #18
        Ils doiventd'abord résoudre la misère sur terre avant de s'envoyer en l'air!!!!

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        • #19
          Ils ne veulent pas le faire, s'ils voulaient le faire il pourrait et regler la misere dans le monde et envoyer des vaisseaux dans l'espace, tu comprends?
          On peut faire les deux en meme temps, mais ils ne le veulent pas!
          Tu ne peux pas les obliger.

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          • #20
            Ce qui prouve que la première motivation de retourner sur la lune est d'ordre militaire et non scientifique.

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            • #21
              Elle est militaire et scientifique, on ne peut pas dissocier les deux.
              Si tu étais a leur place tu en ferais de meme.

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              • #22
                Les 8 points soulevés expliquent pourquoi les américains ont relancé leur programme spatial. Aux Etats-Unis, il y a eu quelques voix très minoritaires qui criaient au gaspillage de l'argent public, mais heureusement, ils n'ont pas trop de poids.

                Sans la prise de risques des américains et sans leurs investissements massifs, on n'aurait probablement jamais eu la chance de voir l'univers comme on le voit actuellement. La NASA partage ses découvertes via les médias (internet, documentaires, revues) et offre dans son site une mine d'or d'informations dans les domaines de l'astronomie et de l'exploration spaciale. Une aubaine inespérée pour les fous du ciel à travers le monde.

                Pour le commun des mortels, investir des centaines de millions de dollars pour envoyer un robot sur Mars relève de la bêtise et du gaspillage. Mais pour les fous des sciences et les visionnaires, c'est un pas de géant qui a été franchi...

                Michael Griffin, le patron de la NASA, explique pourquoi il faut explorer l'espace : http://www.nasa.gov/mission_pages/ex...y_explore.html

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                • #23
                  Quand on pense aux milliards de dollars dépensés pour qu'un humain marche sur notre satellite naturel, il semble très farfelu de retourner sur ce satellite mort.
                  on doit oublier le coté financier et se concentrer dans le coté de la decouverte , de l'aventure , des nouveaux defis .
                  En commençant par la lune , il arrivera un jour où on la colonisera , et peut etre d'autre planete .

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