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Arnaud Montebourg se dit piégé par la soupe pipolaire

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  • Arnaud Montebourg se dit piégé par la soupe pipolaire

    J'ai retrouvé l'article dans lequel Ségolène traite son mentor "de mon play-boy"!
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    Arnaud Montebourg se dit piégé par la soupe pipolaire
    Le portrait du député socialiste paru dans «Gala», écrit par un journaliste de «Marianne», provoque des remous.

    Notre chroniqueur Daniel Schneidermann s'interrogeait vendredi sur l'apparition d'Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, dans les pages colorées de l'hebdo people Gala : «Oui, oui, souvenez-vous, le Saint-Just, le Savonarole, celui qui voulait traîner Chirac en justice, celui qui avait osé appeler tous ses congénères responsables politiques à déserter les émissions de divertissement.» Constatant l'absence de sa famille et de ses amis sur les photos, il en avait déduit que Montebourg était allé à la soupe pipolaire à reculons : «Après avoir mis le bout de son doigt dans le système», il «se tient debout sur les freins pour éviter de se faire découper en morceaux.»

    Piégé. En réalité, le député de Saône-et-Loire n'a jamais donné son accord à Gala pour cet article titré «le Playboy de Ségolène». Vendredi, il nous adressait une lettre (1) pour expliquer qu'il avait été piégé. Il n'a pas souhaité être dans Gala, mais a été mis devant le fait accompli. L'auteur de l'article est un journaliste salarié de Marianne, Daniel Bernard. Montebourg s'était longuement entretenu avec lui lors de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, le 20 août. Lorsque le député a été désigné porte-parole de Royal, Gala a demandé un portrait à Daniel Bernard, qui pige de temps en temps pour ce magazine. Ce dernier a alors appelé Montebourg pour le prévenir. Le député lui a déclaré qu'il ne désirait pas être dans Gala. «Vous n'avez pas le choix» a répondu l'autre.

    «Le dimanche [3 septembre], nous avons discuté au téléphone, raconte Daniel Bernard. Bien qu'il répétait qu'il ne souhaitait pas apparaître dans Gala , il a répondu à mes questions. Il n'y avait aucune ambiguïté sur ce que je représentais. Montebourg n'ignorait pas à qui il s'adressait, lorsqu'il me parlait de son goût pour les pieds de cochon.» Montebourg affirme que le journaliste s'est engagé à ce que sa vie privée n'y figure pas. Engagement trahi, selon lui. La photo a été prise il y a plusieurs mois par un photographe indépendant qui travaillait sur la Bresse : «J'étais loin de penser que tout cela finirait dans Gala ! C'est bien là ma seule imprudence», écrit Montebourg, qui fustige les «moeurs journalistiques de notre époque ».

    «Voyou». Daniel Bernard regrette d'être «traité de voyou» pour avoir «publié, dans un journal populaire, un article politique» . Il juge que si Montebourg n'était pas heureux d'être dans Gala, il s'y était résigné : «Pourquoi n'a-t-il pas réagi dès mercredi, lors de la parution ? Il n'a réagi qu'après l'article de Schneidermann, qui l'a mis en difficulté.» L'affaire a soulevé un certain émoi chez Marianne. La société des rédacteurs s'est désolidarisée hier du confrère.

    «Un journaliste qui suit le PS pour Marianne , et qui utilise ses informations acquises grâce à sa position pour signer sous son nom des articles dans Gala , autre hebdomadaire, c'est intenable» , juge son président Périco Légasse. L'intéressé s'interroge : «Où est la faute ? Est-ce de faire le portrait d'un homme politique contre son gré ? Ou de piger pour un autre magazine ? Ou pour CE magazine-là ? Ou de signer de son vrai nom ?»
    Pour sa part, Scheidermann, interpellé sur son blog (www.bigbangblog.net) par un lecteur qui lui reproche de ne pas avoir vérifié ses informations, se défend en expliquant le principe de sa chronique dans Libération : «Ce texte tente, chaque semaine, de traduire des réactions de lecteur, d'auditeur ou de téléspectateur. De simple lecteur, qui ouvre le journal, et découvre un article, ou des photos.» S'il a pris le risque, en réagissant comme il l'a fait à l'article de Gala, de commettre une erreur d'interprétation, c'est «comme tous les lecteurs, qui n'ont pas accès au-dessous des cartes».
    Pendant ce temps, Montebourg rouspète : «J'ai autre chose à foutre que de répondre à Schneidermann ou faire des procès à Gala .» Lorsque Ségolène Royal lui téléphone, elle lui dit désormais : «Et comment va mon play-boy

    (1) http://www.liberation.fr/ opinions/chronique/rebonds/ mediatiques/204938.FR.php
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