Suite à la disparition de cette figure marquante de l’humanité, on peu se poser la question : pourquoi il n’y a pas plus de personnes aussi généreuses comme l’Abbé Pierre ?
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Pourquoi il n’y a pas plus de personnes comme l’Abbé Pierre ?
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salut
Comme le dit serigina, les temps on changé, on n'est plus en hiver 1954 où les gens sortaient à peine de deux guerres fratricides et savaient, pour avoir beaucoup souffert, ce qu'était le partage et la piété.
Maintenant, c'est chacun pour soi et le portable pour tous. Ceci dit, je ne blâme pas la génération actuelle mais plutôt la précédente qui a mal éduqué sa descendance. Pour la jeunesse actuelle, je la plains plutôt car elle ne pourra pas se bercer d'illusions éternellement et le réveil sera douloureux.Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain
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il y'en a beaucoup.........
et partout dans le monde..mais le contexte oblige et le control des mledias oblige ,on met l'accent sur la charité de l'homme blanc...« Puis-je rendre ma vie
Semblable à une flûte de roseau
Simple et droite
Et toute remplie de musique »
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ScootieMaintenant, c'est chacun pour soi et le portable pour tous.Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann
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.................................................. ...........Dernière modification par chevalblanc, 17 février 2007, 15h13.
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Bonsoir
1996 - L'affaire Roger Garaudy
Le très éclectique intellectuel français Roger Garaudy publie "Les mythes fondateurs de la politique israélienne" contenant des thèses négationnistes selon lesquelles la Shoah serait un mythe créé pour permettre le financement et la construction de l'Etat d'Israël.
Sans doute imprudemment, l'abbé Pierre qui ne connaît le livre que par ouï-dire, apporte son soutien à son ami Roger Garaudy. Dans Josué, un des livres de la Bible, il pense voir dans le massacre du peuple de Canaan par les Hébreux, le même geste génocide que celui de la fondation d'Israël envers les Palestiniens. Il pense que les Juifs ont rompu l'Alliance conclue avec Dieu et s'en prend à la politique d'Israël. "Je constate qu'après la constitution de leur Etat, les Juifs, de victimes, sont devenus bourreaux." En outre, dans le Corriere della Serra, il dénonce la presse inspirée par le "lobby sioniste international".
L'abbé Pierre est alors victime d'un véritable lynchage médiatique. Il est exclu de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA) dont il était membre du comité d'honneur. L'archevêque de Paris, le Cardinal Lustiger, lui demande de se retirer de la vie médiatique. Le fondateur d'Emmaüs apprend à ses dépens combien est floue la frontière entre antisémitisme, antijudaïsme et critique de la politique d'Israël.
Après quelques hésitations, L'abbé Pierre retire ses propos dans une courte déclaration au quotidien "La Croix", en laissant "Dieu seul juge des intentions de chacun".
Malgré cette affaire qui consterne l'opinion, l'abbé Pierre ne perd rien de sa popularité. On aurait pu croire au miracle. Cependant, l'abbé Pierre confie au journal Libération : "Il y a longtemps que je n'avais pas vu autant de personnes venir me dire : Merci, parce que vous avez eu le courage de mettre en cause un tabou" .
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