C'est un phénomène,…Certains ont même donné les prénoms des vedettes de ces filmes a leurs nouveaux nés.
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La furie des feuilletons doublés..
Vous les avez certainement entendus, dans les rues, ces femmes, ces hommes, parler de Salomé, de Sébastian ou de Yubanca. Si vous n’êtes pas dans le secret des dieux, vous vous demanderez qui sont ces gens.
Certes, l’onomastique kabyle s’est enrichie ces dernières années de noms exotiques, mais ces noms-là sont vraiment étrangers. Mais après tout, on ne sait jamais, les gens donnent à leurs enfants toutes sortes de prénoms. Mais si vous faites partie de ceux qui savent, vous saurez que ces gens-là ne sont pas des gens comme vous ou moi mais des personnages de feuilletons télévisés.
Mais pas de n’importe quel feuilleton : des feuilletons doublés, ou, comme on dit, en reprenant l’expression de la télévision algérienne, al musalsalat al mudabladja. Ceux qui ont la chance d’être parabolés peuvent suivre non pas un feuilleton doublé mais dix, puisque toutes les chaînes arabes en proposent ! Oubliés, ou passés en seconde zone, les feuilletons égyptiens, syriens ou libanais.
La côte est aux latino-américains, doublés dans la langue d’Al Djahidh et d’al Moutanabi. Histoires qui n’en finissent pas –certaines frôlent la centaine d’épisodes- cadres exotiques, récits sentimentaux, reprenant les éternels thèmes de l’amour, de la haine et de la jalousie, qui font rêver jeunes et moins jeunes.
Le succès de ces feuilletons résident dans leur force d’évocation, leur appel au rêve, leur recours excessif à l’émotivité. Autrement tout ce qui permet de s’évader d’un quotidien plutôt terne...
- La depeche de Kabylie
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La furie des feuilletons doublés..
Vous les avez certainement entendus, dans les rues, ces femmes, ces hommes, parler de Salomé, de Sébastian ou de Yubanca. Si vous n’êtes pas dans le secret des dieux, vous vous demanderez qui sont ces gens.
Certes, l’onomastique kabyle s’est enrichie ces dernières années de noms exotiques, mais ces noms-là sont vraiment étrangers. Mais après tout, on ne sait jamais, les gens donnent à leurs enfants toutes sortes de prénoms. Mais si vous faites partie de ceux qui savent, vous saurez que ces gens-là ne sont pas des gens comme vous ou moi mais des personnages de feuilletons télévisés.
Mais pas de n’importe quel feuilleton : des feuilletons doublés, ou, comme on dit, en reprenant l’expression de la télévision algérienne, al musalsalat al mudabladja. Ceux qui ont la chance d’être parabolés peuvent suivre non pas un feuilleton doublé mais dix, puisque toutes les chaînes arabes en proposent ! Oubliés, ou passés en seconde zone, les feuilletons égyptiens, syriens ou libanais.
La côte est aux latino-américains, doublés dans la langue d’Al Djahidh et d’al Moutanabi. Histoires qui n’en finissent pas –certaines frôlent la centaine d’épisodes- cadres exotiques, récits sentimentaux, reprenant les éternels thèmes de l’amour, de la haine et de la jalousie, qui font rêver jeunes et moins jeunes.
Le succès de ces feuilletons résident dans leur force d’évocation, leur appel au rêve, leur recours excessif à l’émotivité. Autrement tout ce qui permet de s’évader d’un quotidien plutôt terne...
- La depeche de Kabylie
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