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La vie facile de nos jeunes algériens

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  • La vie facile de nos jeunes algériens

    Je discutais ce matin avec un entrepreneur algérien et du chômage en Algérie. Il m’a dit qu’il n y a pas de chomage, c'est les jeunes qui ne veulent pas travailler.

    Il m'a raconté une petite anécdote. Il a fait une tournée pour embaucher des jeunes pour travailler dans les métiers du bâtiment mais il n'a trouvé personne. Un jeune lui a dit : le salaire que tu me donnes, je le touche en quelques jours avec des affaires à gauche et à droite. Un baznassi comme on dit chez nous.

    Le travail n'intéresse plus nos jeunes ? Que pensez vous de cette situation ?
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Salut Shadok

    Je confirme. Je suis entrepreneur moi-même et j'ai quelques affaires en algérie qui marchent sur une jambe, non pas parce qu'il n'y a pas de marché, mais parce que le sabotage de l'intérieur est devenu un sport national.

    Si tu leur dis que l'entreprise tourne bien, ils vont te critiquer que tu gagnes de l'argent sur leurs dos si fragiles (eh oui, ils sont souvent en maladééé ou alors le réveil était onpanne une fois sur deux, ou encore madame était ce matin entre la vie et la mort etc...........). par contre, si tu fais croire que les affaires sont dures, ils se figent sur place en ne foutant plaus rien de peur de ne pas être payés en fin de mois.

    D'ailleurs, il y a une phrase qu'on entend partout en algérie et qui résume tout "mon patron fait semblant de me payer, moi je fais semblant de travailler". yakhi aaqlya yakhi, perso, je vais bientôt tout fermer là-bas car j'ai plus d'emmerdes que de satisfactions. ET pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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    • #3
      Un jeune lui a dit : le salaire que tu me donnes, je le touche en quelques jours avec des affaires à gauche et à droite. Un baznassi comme on dit chez nous.
      tant que il y'aura du " tbezniss" comme activité legale, c'est difficile de convaincre un jeune dans un pays ou la vie est excessivement chere de faire un travail subalterne , etreignant et de surcroit pas remunerant. tout est question de proportionnalité. le travail doit etre en concordance avec l'effort fourni et le pouvoir d'achat. mais ce n'est pas le cas en Algerie.
      ce probleme c'est a l'etat algerien de le regler en mettant en place un systeme fiscale fiant et juste et qui s'applique a tout les citoyens ayant une activite lucrative.
      le changement des mentalités suivra.
      tant que les gens s'enrichissent a outrance et sans que il y ait un semblant de control cette attitude sera repandue surtout parmi les jeunes.
      Dernière modification par dahbia, 24 janvier 2007, 18h56.

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      • #4
        Oui le système informel pénalise les entrepreneurs et les vrais travailleurs. Faire du " tbezniss" n’est pas donné à tout le monde et n’est pas durable. Les jeunes ne pensent pas aux cotisations et à la retraite. L’entrepreneur avec lequel je discutais m’a informé que les jeunes ne veulent pas être déclaré et préfèrent toucher cet argent. C’est tout un nouveau système et une nouvelle échelle de valeurs qu’il faut instauré.

        Quand, je vois des jeunes « Haraga » partir dans des embarcations de fortune au risque de mourir, comme les 2 jeunes retrouvés morts aujourd'hui sur les côtes Mostaganem, et laissé un travail honnête et disponible, il y a de quoi se poser des questions ?
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          L'état lui même ne donne pas le bon exemple en matière de respect des lois, de discipline et de gestion sérieuse des affaires du pays. En plus d'être mal géré, il est faible, il ne s'est pas donné les moyens de faire respecter les lois et de lutter efficacement contre l'économie parallèle.

          Les jeunes savent qu'ils ne risquent rien en travaillant dans le noir, et dès lors que souvent, ils pouvent gagner beaucoup plus que dans l'économie officielle, leur choix est vite fait. L'Algérie de 2007 est un peu comme la Sicile des années glorieuses!

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          • #6
            He oui. C'est le laisser-aller qui dure.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              je vais bientôt tout fermer là-bas car j'ai plus d'emmerdes que de satisfactions. ET pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
              Scootie, va au sud, j'ai des cousins qui veulent gagner leur pain honnetement! ^^
              "euh..hum hum...bon j'y vais: youuuuyouyouyouyouyouyouyouuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiii"

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              • #8
                Un jeune lui a dit : le salaire que tu me donnes, je le touche en quelques jours avec des affaires à gauche et à droite. Un baznassi comme on dit chez nous.
                Désolé les gars mais je vais donner un avis un peu différent à ce que vous avez dit et qui reflète un peu mieux la réalité de l'algérie profonde:
                Les salaires pratiqués ici sont d'un autre age, ils sortent directement des musées du socialisme post colonial où on pouvait encore prétendre à manger avec le salaire minimum.
                Corrigez moi si je me trompe mais je crois que le salaire minimum ici doit tourner autour de 10000 da! Et comme vous le savez tous ce n'est point une référence pour (sur)vivre.
                Franchement je comprend et j'admire même un jeune qui prend l'initiative d'abandonner la sécurité d'un boulot payé à 10000 ou 15000 dinars (que j'appelle salaire pour condamné à mort) ... je disais abandonner cette "sécurité" pour aller s'aventurer à l'économie du kaba, ou autre tbezniss, du moment que ce n'est pas dans le trafic de drogue.
                La chiffres officiels sont loin de la réalité du terrain, et les jeunes algériens ont perdu espoir.. sinon personne ne mettrais sa vie en péril à bord d'un glisseur, à ma connaissance aucun jeune ne risquerai sa vie pour visiter les vestiges de l'andalousie, c'est bien une question d'espoir et de bouffe!
                Anti-conformiste mais pas forcément anarchiste.

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                • #9
                  @roughboy

                  Je suis d'accord sur les salaires qui sont faibles. Mais un jeune homme qui commence dans la vie doit penser à acquérir une formation et un métier. Avoir un métier est la meilleure sûreté pour l’avenir. Je connais beaucoup de jeunes qui se sont lancé dans le commerce et le « tbezniss », puis une fois mariés, pour une raison ou une autre se sont retrouvés sans rien. Avec une famille à charge, ils disaient je veux juste trouver un emploi n’importe quoi. Mais sans métier, ni formation ils ne pouvaient rien faire.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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