Bonsoir
THIONVILLE (AFP) - Un médecin urgentiste qui avait roué de coups une patiente pour la calmer alors qu'il l'emmenait en ambulance à l'hôpital a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle), a indiqué jeudi une source judiciaire.
Le docteur Ahmed Laroui, 38 ans, qui était prévenu de violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public, devra également verser 1.100 euros à la victime au titre du préjudice physique et moral, a-t-on appris auprès du parquet de Thionville.
Le 11 janvier, le parquet avait requis cinq mois de prison avec sursis et 2.200 euros de dommages et intérêts à l'encontre du médecin. Le tribunal a finalement estimé que les responsabilités étaient partagées, l'incident incombant pour 75% au Dr Laroui et pour 25% à la patiente.
Fin août 2006, une mère de deux enfants âgée de 42 ans, alcoolique et dépressive, avait appelé le Smur de Metz affirmant qu'elle était sur le point de se suicider.
La femme, qui venait de boire une bouteille de whisky, avait d'abord refusé de monter dans l'ambulance, puis elle s'était débattue pendant le transport, avait tenté de sauter en marche du véhicule, insultant et crachant sur l'urgentiste.
Celui-ci avait alors porté des coups violents à sa patiente. A l'arrivée à l'hôpital Bon-Secours de Metz, la femme avait le visage tuméfié et du sang maculait l'intérieur de l'ambulance, l'oreiller et le drap du brancard.
Une expertise médicale avait établi la présence d'hématomes et de lésions sur les joues, les gencives et la face interne des lèvres de la mère de famille, entraînant une incapacité totale de travail de quatre jours.
THIONVILLE (AFP) - Un médecin urgentiste qui avait roué de coups une patiente pour la calmer alors qu'il l'emmenait en ambulance à l'hôpital a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle), a indiqué jeudi une source judiciaire.
Le docteur Ahmed Laroui, 38 ans, qui était prévenu de violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public, devra également verser 1.100 euros à la victime au titre du préjudice physique et moral, a-t-on appris auprès du parquet de Thionville.
Le 11 janvier, le parquet avait requis cinq mois de prison avec sursis et 2.200 euros de dommages et intérêts à l'encontre du médecin. Le tribunal a finalement estimé que les responsabilités étaient partagées, l'incident incombant pour 75% au Dr Laroui et pour 25% à la patiente.
Fin août 2006, une mère de deux enfants âgée de 42 ans, alcoolique et dépressive, avait appelé le Smur de Metz affirmant qu'elle était sur le point de se suicider.
La femme, qui venait de boire une bouteille de whisky, avait d'abord refusé de monter dans l'ambulance, puis elle s'était débattue pendant le transport, avait tenté de sauter en marche du véhicule, insultant et crachant sur l'urgentiste.
Celui-ci avait alors porté des coups violents à sa patiente. A l'arrivée à l'hôpital Bon-Secours de Metz, la femme avait le visage tuméfié et du sang maculait l'intérieur de l'ambulance, l'oreiller et le drap du brancard.
Une expertise médicale avait établi la présence d'hématomes et de lésions sur les joues, les gencives et la face interne des lèvres de la mère de famille, entraînant une incapacité totale de travail de quatre jours.
Commentaire