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Aokas-Bejaia- L’initiative osée de l’association Tadukli

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  • Aokas-Bejaia- L’initiative osée de l’association Tadukli

    L'Association Tadukli d'Aokas, née officiellement depuis 1987, est en train de réussir une prouesse qui mérite d’être saluée. Elle est en train d'aménager un théâtre de verdure sur les hauteurs de la ville, au lieu-dit «Ait Aissa». Le but de cette association, c'est de préserver le patrimoine culturel de la région et de le développer, en initiant différents types d'activités culturelles et écologiques. C'est ainsi qu'elle a construit en pleine forêt un gite qui sert de lieu de rencontres, de bibliothèque, d'espace pédagogique, et de lieu de préparation et de répétition de pièces théâtrales. L'association active également dans le domaine du reboisement, puisque chaque année, plusieurs centaines d'arbres sont plantés par ses adhérents et sympathisants. Elle active également dans le domaine de la protection de l'environnement, en organisant des campagnes de nettoyage et de ramassage des ordures qui salissent la région. En collaboration avec d'autres associations, elle organise, également, d'autres types d'activités, comme des randonnées pédestres, des galas de musique, des expositions artisanales,... Depuis plusieurs semaines, Tadulkli est en train d'aménager un espace paradisiaque, sur la montagne face à la mer, pour en faire une sorte d'amphithéâtre à ciel ouvert, un théâtre de verdure au milieu des arbres, juste au dessus d'une source d'eau alimentant les villages alentours. Vendredi dernier, une équipe de la télévision algérienne s'est déplacée pour couvrir l'événement. Plusieurs bénévoles sont venus de plusieurs régions, dont Adekar, pour prêter une main forte aux membres de l'association et les aider à avancer dans les travaux d'aménagement dudit théâtre. L'endroit a été aménagé sous forme de théâtre en escalier, entouré d'arbres au feuillage permanent, des feuillus d'une saisissante beauté, et faisant face à la mer. Les bénévoles ont placé les gradins en y installant un gabionnage censé respecter l'équilibre écologique du lieu, sans faire obstruction à l'écoulement de l'eau, et sans déranger la vie de la faune locale. Tout en bas de l'amphithéâtre, se trouve la scène, entre deux arbres, ajoutant du charme au lieu qui sera bientôt «squatté» par de nombreux artistes. Les travaux devraient se terminer au début du printemps, et les responsables de l'association espèrent l'inaugurer pour le 20 avril prochain. Pour ce faire, l'Association a fait appel aux dons. En plus de l'APC, plusieurs bienfaiteurs ont surtout aidé en fournissant du matériel et des matériaux. L'ambiance était très agréable dans ce chantier hors normes, puisque chacun y mettait du sien. Pendant que certains plaçaient les gabions, d'autres creusaient des sillons et d'autres rebouchaient les espaces creux causés par les travaux. Et tout ça, sur fonds de guitare et de mandole, joués par des artistes. En outre, pour les mois de printemps et d'été, Tadukli prépare un riche programme culturel. L'amphithéâtre proposera quelques cinq cents places au public. Par ailleurs, dès le début de l'année prochaine, et avant même la fin des travaux, «Tadukli» entend célébrer Yennayer dans ce lieu féerique, pour ajouter au chant des oiseaux et aux murmures de la nature, la voix des femmes et des hommes chantant et célébrant le début de l'année berbère.
    N Si Yani

  • #2
    La famille qui avance. Bravo.
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      Excellente initiative.

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      • #4
        je connais c gens de aokas et la grande région..
        c ce qui se passe qd nous avons une société qui défend les intérêts locaux..

        vous ne trouverez jamais ce genre d'association, ou de bénévoles, à constantine, alger, oran, annaba etc.. parce que la société urbaine a été batardisée par l'exode rural. elle est devenu le repaire d'aventuriers égoistes et particulièrement saprophytes !

        d'un autre côté, ce genre d'action découle directement des coutumes des maghrebins autochtones à travers tiwiza et autres wa3da. Je vois donc mal des lignées de hilaliens ou de nailis sans jugement péjoratif s'organiser, à l'insu de leurs chouyoukhs, pour faire un théâtre de verdure ou bien monter une troupe de théâtre. Cela rend le mode de vie dans les villes comme msila, djelfa très différend de celui de bejaia, tizi ouzou..

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        • #5
          Très belle initiative, ça fait plaisir

          J'aurais juste aimé voir des femmes sur le chantier ...

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          • #6
            je connais la majorité de ceux qui activent dans cette association qui a fait d’énormes choses rien qu'en mobilisant les gens ,cela fait connaitre aussi le cotè montagne de bejaia ,la plupart des gens ne connaissent que le cotè plage de la région mais il y'a aussi un cotè montagne ou on actives bcp .
            J'aurais juste aimé voir des femmes sur le chantier
            les femmes participent mais surtout le vendredi ,le reportage a ete fait un jour de semaine,elles participent aussi dans des randonnées pédestres organisè par la mème association ,les excursions ....

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            • #7
              Envoyé par Digital
              les femmes participent mais surtout le vendredi ,le reportage a ete fait un jour de semaine,elles participent aussi dans des randonnées pédestres organisè par la mème association ,les excursions ....
              Ça fait plaisir, dommage que le réalisateur n'a pas pensé à ajouter cette petite touche féminine sur le chantier, qui a mon sens a son pesant d'or.

              Merci Digital.

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