Parfois, il nous arrive des mésaventures qu’on ne peut pas ôter de l’esprit bien qu’en y pensant, elles nous font sourire.
Quelle est cette poisse que vous n’arrivez pas à oublier ?
Je vous raconte la mienne :
Bidasse, j’avais une faim de loup ce soir-là. Rien au mess à part du gros pain. L’épicier le plus proche de la caserne était à plus de 2 kms. Un froid de canard, sale temps pour un soldat…Je fais le chemin au pas de course avec dans la poche, juste de quoi acheter 4 œufs. Je les achète et reviens au pas de course encore, et plus affamé qu’avant. Ma gamelle est sur le feu, l’huile commence à pétiller. Je casse le premier œuf, le voilà s’étaler dans la gamelle et dessiner à mon palais un festin qui me donnait l’eau à la bouche. Je casse le deuxième ; superbe. Le régal dans quelques instants. Je casse le troisième. Je ne patiente plus, je crève la dalle devant ces couleurs blanche et or de mon omelette. Sur les 3 premiers, je casse le quatrième… et là, là, mes amis, , l’odeur qui en sortait, ya H’babi, la couleur noire qui a envahit et engloutit le blanc et or… Il a fallut ouvrir la fenêtre et la porte en même temps pour évacuer les odeurs…
Ah, si au moins c’était le 1er œuf, il me serait resté 3, si c’était le second, il me serait resté 2..allons bon….
J’ai passé la nuit glaciale avec des toiles d’araignée dans l’estomac.
Et vous, votre inoubliable poisse ?
Quelle est cette poisse que vous n’arrivez pas à oublier ?
Je vous raconte la mienne :
Bidasse, j’avais une faim de loup ce soir-là. Rien au mess à part du gros pain. L’épicier le plus proche de la caserne était à plus de 2 kms. Un froid de canard, sale temps pour un soldat…Je fais le chemin au pas de course avec dans la poche, juste de quoi acheter 4 œufs. Je les achète et reviens au pas de course encore, et plus affamé qu’avant. Ma gamelle est sur le feu, l’huile commence à pétiller. Je casse le premier œuf, le voilà s’étaler dans la gamelle et dessiner à mon palais un festin qui me donnait l’eau à la bouche. Je casse le deuxième ; superbe. Le régal dans quelques instants. Je casse le troisième. Je ne patiente plus, je crève la dalle devant ces couleurs blanche et or de mon omelette. Sur les 3 premiers, je casse le quatrième… et là, là, mes amis, , l’odeur qui en sortait, ya H’babi, la couleur noire qui a envahit et engloutit le blanc et or… Il a fallut ouvrir la fenêtre et la porte en même temps pour évacuer les odeurs…
Ah, si au moins c’était le 1er œuf, il me serait resté 3, si c’était le second, il me serait resté 2..allons bon….
J’ai passé la nuit glaciale avec des toiles d’araignée dans l’estomac.
Et vous, votre inoubliable poisse ?
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