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Habillés de gilets fluorescents et munis de badges, des jeunes habitants de l’ouest de la wilaya de Bejaïa sont mobilisés depuis plusieurs jours. Sur la route nationale de Tazmalt jusqu’à la ville de Béjaïa et sur les marchés des différentes localités, ils sont partout.
Objectif : réunir près de 20 millions de dinars (deux milliards de centimes). C’est la somme nécessaire pour que Samir Torchiat, 42 ans et père d’une petite fille, puisse partir à l’étranger pour se faire opérer en toute urgence. L’homme est atteint d’une cirrhose hépatique à un stade avancé qui nécessite une greffe urgente. La Cnas a refusé de prendre en charge le cas de Samir.
Ce mouvement de solidarité, inédit par son ampleur dans la région, se déroule également sur les réseaux sociaux. Il bénéficie du soutien des militants politiques de l’opposition, ce qui le crédibilise. Souvent, la population se montrer méfiante à l’égard de ces jeunes qui viennent collecter de l’argent.
« Le médecin nous a dit qu’il ne tiendra pas plus d’un an s’il ne rechute pas évidemment », explique Atmane Mazouz, cadre du RCD et l’un des initiateurs de ce mouvement de mobilisation. « Depuis 2014, aucune greffe de foie n’a été effectuée en Algérie. L’opération est très chère. Un premier devis qui nous a été envoyé de la France était de 3 milliards de centimes. Le seconde, de 1,8 milliards, provient d’une hôpital en Turquie », détaille-t-il.
Le mouvement de solidarité a été lancé le 4 février. La collecte d’argent a commencé le 6 février. « Nous avons pu collecter 80 millions de centimes le premier jour », affirme Atmane Mazouz.
Ce jeudi, les jeunes chargés de cette mission ont pu collecter jusqu’à 244 millions de centimes. Des opérateurs économiques ont également été contactés, selon Mazouz. Des artistes ont aussi proposé d’animer un grand gala de solidarité pour venir en aide à Samir Torchiat.
Sauf que depuis quatre jours, ce grand élan de solidarité se heurte à un imprévu : les services de sécurité multiplient les interpellations parmi les bénévoles. « Les autorités nous reprochent le fait de ne pas avoir des autorisations pour faire la collecte d’argent. Sauf que la wilaya a été approchée et nous a signifié qu’elle ne pouvait pas accorder une telle autorisation », explique Atmane Mazouz.
« Trois jeunes ont été arrêtés à Akbou avant d’être relâchés. Des personnes ont également été arrêtées à El Kseur », affirme notre interlocuteur. Jeudi, deux jeunes ont été arrêtés par la police. Ils ont passé la nuit au commissariat de la ville de Béjaïa alors qu’ils collectaient l’argent sur les routes. « Ces deux jeunes ont été par la suite convoqués par la police pour le dimanche. Ils seront probablement présentés devant le procureur », regrette-t-il avant de préciser que la population compte s’organiser pour faire face à « ces intimidations ».
tsa-algerie
Objectif : réunir près de 20 millions de dinars (deux milliards de centimes). C’est la somme nécessaire pour que Samir Torchiat, 42 ans et père d’une petite fille, puisse partir à l’étranger pour se faire opérer en toute urgence. L’homme est atteint d’une cirrhose hépatique à un stade avancé qui nécessite une greffe urgente. La Cnas a refusé de prendre en charge le cas de Samir.
Ce mouvement de solidarité, inédit par son ampleur dans la région, se déroule également sur les réseaux sociaux. Il bénéficie du soutien des militants politiques de l’opposition, ce qui le crédibilise. Souvent, la population se montrer méfiante à l’égard de ces jeunes qui viennent collecter de l’argent.
« Le médecin nous a dit qu’il ne tiendra pas plus d’un an s’il ne rechute pas évidemment », explique Atmane Mazouz, cadre du RCD et l’un des initiateurs de ce mouvement de mobilisation. « Depuis 2014, aucune greffe de foie n’a été effectuée en Algérie. L’opération est très chère. Un premier devis qui nous a été envoyé de la France était de 3 milliards de centimes. Le seconde, de 1,8 milliards, provient d’une hôpital en Turquie », détaille-t-il.
Le mouvement de solidarité a été lancé le 4 février. La collecte d’argent a commencé le 6 février. « Nous avons pu collecter 80 millions de centimes le premier jour », affirme Atmane Mazouz.
Ce jeudi, les jeunes chargés de cette mission ont pu collecter jusqu’à 244 millions de centimes. Des opérateurs économiques ont également été contactés, selon Mazouz. Des artistes ont aussi proposé d’animer un grand gala de solidarité pour venir en aide à Samir Torchiat.
Sauf que depuis quatre jours, ce grand élan de solidarité se heurte à un imprévu : les services de sécurité multiplient les interpellations parmi les bénévoles. « Les autorités nous reprochent le fait de ne pas avoir des autorisations pour faire la collecte d’argent. Sauf que la wilaya a été approchée et nous a signifié qu’elle ne pouvait pas accorder une telle autorisation », explique Atmane Mazouz.
« Trois jeunes ont été arrêtés à Akbou avant d’être relâchés. Des personnes ont également été arrêtées à El Kseur », affirme notre interlocuteur. Jeudi, deux jeunes ont été arrêtés par la police. Ils ont passé la nuit au commissariat de la ville de Béjaïa alors qu’ils collectaient l’argent sur les routes. « Ces deux jeunes ont été par la suite convoqués par la police pour le dimanche. Ils seront probablement présentés devant le procureur », regrette-t-il avant de préciser que la population compte s’organiser pour faire face à « ces intimidations ».
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