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Quand la libido déborde du cadre

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    Quand la libido déborde du cadre !
    SOIT DIT EN PASSANT


    Lesoir; le Mardi 21 Fevrier 2017

    Malika Boussouf
    Il est des jours comme ça où l’on se surprend à espérer qu’un procès digne de ce nom pour harcèlement sexuel rendra justice à ces femmes qui subissent, impuissantes, les assauts de collègues ou supérieurs qui agissent dans l’impunité la plus totale et avec même, dans la plupart des cas, la bienveillance pitoyable de leur entourage. Lorsque l’on parle de harcèlement, on pense à la façon dont toutes ces tentatives sont scandaleusement passées sous silence. Dénoncer ces atteintes au corps sans attendre qu’elles deviennent insupportables à la victime qui n’a généralement aucune tribune pour se défendre relève de l’engagement. Dans des sociétés comme la nôtre, où l’homme s’arroge des passe-droits souvent inqualifiables, il est très mal vu de révéler pareilles abjections sur lesquelles il est plutôt recommandé de fermer les yeux. Parce que le sexe et toutes les affaires qui se greffent à lui deviennent taboues dès lors qu’on les sait honteux.L’acte sexuel, interdit hors mariage religieux, garantit l’inceste qui se multiplie, généralement, dans une répugnante promiscuité. Les viols prennent de l’ampleur quand les harcèlements jouent des coudes et s’organisent au profit du voyou qui s’y adonne. Les plaisanteries grasses qui fusent au passage de jeunes femmes renseignent sur une libido mal en point et les grosses frustrations sexuelles à l’origine de ce type d’agissements.Une traque en inspirant une autre, le meilleur moyen de se prémunir des reproches devient l’intimidation.C’est là que les persécutions vont s’accélérant, deviennent de plus en plus violentes et l’espoir d’empêcher la victime de porter plainte plus ferme. Il faut dire qu’une agression qu’elle soit d’ordre sexuel ou autre devient plus injuste et inadmissible lorsque celle qui la subit est une femme qui se pense légitime à un poste de travail mais que ce qu’elle pense n’a précisément aucune valeur aux yeux du responsable auquel elle se plaint et auprès duquel elle espère trouver du réconfort. En général, lorsque l’on tente de faire taire une plaignante potentielle, cela veut, à n’en pas douter, dire que l’on n’est pas loin de faire pareil.
    M. B.

  • #2
    il ne faut pas utiliser des mots inventés ailleurs
    pour exister

    c'est de malhonnêteté intellectuelle d'utiliser des mots qui n'ont qu'un sens flou
    dans cette société

    dans une société où la femme est une propriété pourquoi parler de harcèlement

    c'est quasiment normal et sans scrupule ici

    les femmes se sont adaptées ici parfois elles mêmes ne savent pas ce que veut dire ce mot

    oui ça m'a rappelé des choses cet article

    et je ne pardonne rien ni n'oublie rien c'est encore un papier d'emballage vide !

    Commentaire

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