Mariage gay: les religions hostiles
LEXPRESS.fr
A Lyon, les responsables des cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, et arménien ont diffusé mardi soir un texte commun où ils se prononcent contre le mariage homosexuel. C’est la première prise de position interreligieuse sur le sujet.
Les religieux ne veulent pas du mariage gay, et ils le disent. Ensemble. C’est à Lyon que cela se passe, où les responsables des cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, et arménien ont diffusé mardi soir un texte commun où ils se prononcent contre le mariage homosexuel. C’est la première prise de position interreligieuse sur le sujet.
"La question se pose aujourd'hui de savoir si la loi peut autoriser le mariage de deux personnes du même sexe. Il ne s'agit pas là d'un simple débat de société mais d'un choix majeur, sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Ce n'est pas un cadeau à faire aux génération futures", écrivent notamment le cardinal Philippe Barbarin, le Grand rabbin Richard Wertenschlag, et le recteur de la mosquée Kamel Kabtane, qui figurent parmi les signataures du texte.
"Une institution aussi essentielle que le mariage ne peut pas être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au-delà des différences religieuses et des clivages idéologiques", ajoutent-ils, estimant que les conséquences d'une telle évolution "pourraient être dévastatrices".
Pour les signataires, "il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère". L'homme et la femme sont "appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés", concluent-ils.
Parmi les protestants, les représentants des églises anglicane, luthérienne et évangélique baptiste ont signé le texte. En revanche l'Eglise réformée n'a pas signé "parce que le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral", a déclaré mardi le président de l'Eglise réformée de Lyon, Guillaume de Clermont.
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A Lyon, les responsables des cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, et arménien ont diffusé mardi soir un texte commun où ils se prononcent contre le mariage homosexuel. C’est la première prise de position interreligieuse sur le sujet.
Les religieux ne veulent pas du mariage gay, et ils le disent. Ensemble. C’est à Lyon que cela se passe, où les responsables des cultes catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman, et arménien ont diffusé mardi soir un texte commun où ils se prononcent contre le mariage homosexuel. C’est la première prise de position interreligieuse sur le sujet.
"La question se pose aujourd'hui de savoir si la loi peut autoriser le mariage de deux personnes du même sexe. Il ne s'agit pas là d'un simple débat de société mais d'un choix majeur, sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Ce n'est pas un cadeau à faire aux génération futures", écrivent notamment le cardinal Philippe Barbarin, le Grand rabbin Richard Wertenschlag, et le recteur de la mosquée Kamel Kabtane, qui figurent parmi les signataures du texte.
"Une institution aussi essentielle que le mariage ne peut pas être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au-delà des différences religieuses et des clivages idéologiques", ajoutent-ils, estimant que les conséquences d'une telle évolution "pourraient être dévastatrices".
Pour les signataires, "il y a mensonge à prétendre qu'il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère". L'homme et la femme sont "appelés à s'unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés", concluent-ils.
Parmi les protestants, les représentants des églises anglicane, luthérienne et évangélique baptiste ont signé le texte. En revanche l'Eglise réformée n'a pas signé "parce que le sujet du mariage homosexuel lui semble être une question trop importante pour être prise en otage dans un débat préélectoral", a déclaré mardi le président de l'Eglise réformée de Lyon, Guillaume de Clermont.
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