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Mon enfant n'a pas d'amis, c'est grave ?

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  • Mon enfant n'a pas d'amis, c'est grave ?

    C'est l'angoisse de tous les parents. « Et s'il n'avait pas de copains ». Difficile de ne pas avoir le coeur qui se serre à l'idée de notre enfant seul dans la cour de récréation. Bruno Hourst, chercheur en pédagogies nouvelles et auteur de "J'aide mon enfant à développer son estime de soi", vous donne des pistes pour l'accompagner dans sa découverte de l'amitié.

    Tous les enfants sont différents, avec un mélange d’inné et d’acquis. Vouloir trouver des « clés » communes est une illusion. Même au sein d’une même famille, tel enfant pourra avoir plein d’amis, telle autre peu, tout en étant tout à fait épanoui(e).

    On a tous besoin de contact
    Pour un développement équilibré de sa personnalité, l'enfant doit être très tôt mis en contact avec d’autres êtres humains de tous âges, chacun participant à l’apprentissage de la socialisation : parents d’abord, bien entendu, famille, famille élargie (oncles et tantes, grands-parents, cousins et cousines), mode de garde de qualité, voisins, puis école – grand lieu de socialisation.
    Si les parents ou les adultes qui s’occupent de l’enfant ont peu de relations sociales de qualité, peu d’amis, peu de liens avec leur famille élargie, l’enfant n’aura pas l’occasion de découvrir et d’apprendre la richesse d’être avec d’autres, en dehors du cercle familial étroit.

    Accepter l'autre
    Si les parents critiquent systématiquement les personnes extérieures (telle tante, tel collègue de bureau, tel enseignant, mais aussi tel copain de leur enfant), ou tiennent des propos discriminatoires, par exemple racistes, l’enfant développera une mefiance de « l’étranger », c’est-à-dire de toute personne hors de son cercle habituel de vie. Là encore, toute relation d’amitié puis ensuite toute relation affective deviendra plus difficile : « l’autre » fera peur, donc on évitera d’entrer en contact avec lui.

    Vivre en sécurité pousse à prendre des risques
    Toute relation d’amitié ou affective est une prise de risques. Il s’agit de sortir du connu pour aller vers l’inconnu. Un enfant surprotégé, dont les parents pensent pouvoir répondre à tous ses besoins, n’entrera pas dans cette démarche de prise de risques, qui est pourtant nécessaire à toute évolution et à toute relation sociale.
    Un enfant qui vit dans un environnement sûr, physiquement, émotionnellement et mentalement, sans être surprotégé, ira plus facilement vers les autres. Aux parents de trouver le juste équilibre.

    Sortir de l’égocentrisme naturel de l’enfant
    Le tout petit enfant veut tout, tout de suite. Etablir des relations sociales, l’enfant va le découvrir progressivement, prend du temps, et nécessite de donner si l’on veut recevoir. Cette évolution indispensable va se faire à travers le travail d’éducation du parent, et non sans heurts.

    Redonner tout son sens au mot « ami » et « amitié »
    Peut-être l’une des plus grandes perversions des réseaux sociaux (comme Facebook) est d’avoir perverti le mot « ami ». Une discussion avec son enfant sur ce qu’est – vraiment – un ami peut permettre de clarifier les choses, et d’entamer un dialogue avec lui sur ses amie(s), les difficultés rencontrées.

    Faire des choses ensemble.
    On ne développe pas des relations humaines (à tout âge) en se côtoyant de manière artificielle. Le meilleur moyen de créer des amitiés, c’est de faire quelque chose ensemble : jeux pendant les vacances, projets communs, voyages, pratiques artistiques ou sportives, etc. Organiser des fêtes pour de vraies raisons, un anniversaire par exemple, fait partie des modes de socialisation habituels, et sont à encourager.

    Respecter la vie intérieure de l’enfant.
    Certains enfants ont une riche vie intérieure, alimentée par des réflexions, des lectures. Ils préfèreront, un temps, avoir des amis imaginaires – rien de plus courant et de plus normal. Ces amis intérieurs pourront les aider à passer une période plus difficile, et bien mieux qu’en les forçant à « avoir des amis » à tous prix.

    Ne pas rétrécir le champ de l’amitié et des relations humaines.
    Certains enfants apprécient plus d’être avec des adultes qu’avec des enfants de leur âge. Par exemple, des relations très chaleureuses entre l’enfant et une grand-mère pourra être bien plus riche pour l’enfant qu’une relation « d’amitié » artificiellement entretenue par le parent avec des enfants de son âge.

    « C’est vrai que je suis méchant, maman ? »

    "Je me suis rendu compte que Clément était isolé à l’école car il ne parlait pas beaucoup de ses copains. Lorsque je lui ai demandé s’il avait des amis, il m’a répondu qu’il en avait un. Alors que je m’étonnais qu’il en ait un seul, il m’a précisé : « les autres ne veulent pas être mes copains car ils disent que je suis méchant ». Clément n’est en aucun cas un enfant méchant mais c’est un enfant qui, à cause d’une surdité partielle, est très nerveux. C’est sa manière de s’exprimer et qui est mal interprétée par ses camarades de classe. J’en ai parlé à la maîtresse qui était impuissante à changer la situation. Ce qui est terrible pour moi, c’est d’entendre mon petit bonhomme de 4 ans me demander : « C’est vrai que je suis méchant, maman ? » J’essaye de le rassurer et de lui expliquer qu’il doit être moins brusque dans ses gestes pour que les autres enfants deviennent ses amis. Comme nous étions très inquiets, nous avons décidé, son père et moi, de le faire suivre par un psychologue comportemental. Cette thérapie lui fait beaucoup de bien. Nous mettons en œuvre les conseils donnés par la spécialiste et les effets se sont fait vite ressentir : il va au centre aéré et il a beaucoup plus de copains qu’à l’école. Nous espérons que tout se passera bien à la rentrée !"

    PDM

  • #2
    Je ne comprendrais jamais les parents qui persistent à mettre leurs enfants à l'école malgré que ces enfants là ont une phobie scolaire et ne veulent pas y aller.
    La socialisation peut se faire à divers endroits entouré d'autres enfants .
    L'éducation nationale s'en moque royalement du bien être de l'enfant , et sont protégés de tout , même des plaintes de parents dont leurs enfants se sont suicidés par ce qu'ils se faisaient harcelé à l'école .

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    • #3
      vouloir à tout prix lui coller un tas d'amis n'est pas trop sain aussi !

      à moins qu'il ne soit autiste chose qui est aisément détectable, pourquoi ne pas laisser le bambin tisser sa toile tout seul, si les autres enfants ne l'acceptent pas ou si lui n'en veut pas, c'est qu'ils sont trop débiles

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      • #4
        La socialisation s'apprend dés le plus jeune âge.
        La crèche, l'école, la pratique d'un sport, d'une activité manuelle, artistique, tout concourt à ce que l'enfant s'ouvre aux autres, au monde extérieur, a la vie en société.

        Être intégré dans une société, c'est en connaître les codes et les valeurs et les respecter. Ainsi, on peut faire partie de cette société et se faire des relations, des amis.

        C'est important pour un enfant d'avoir des copains, voire même un ou une amie. À cet âge là, on veut faire partie d'un groupe, ne pas se différentier des autres.

        Être sans ami peut être très douloureux à vivre pour un enfant.

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        • #5
          ce que je peux dire c'est que les enfants peuvent vraiment être cruels et que chez certains, on sent la mauvaise education ou l'absence totale de celle-ci ... il y en dont je me rappellerai le nom à vie et dont je me ferai un malin plaisir à leur rendre la monnaie de leur pièce. Raphael Rodriguez oeilfermé
          Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
          9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
          ou âachra fi âaynikom

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          • #6
            Les enfants font du mimetisme , donc lorsqu ils sont en société ils reproduisent ce qu ils voient dans leur entourage ect.

            Effectivement l éducation joue un role important dans la sociabiisation mais aussi la personnalité de l enfant.

            les enfants peuvent vraiment être cruels et que chez certains, on sent la mauvaise education ou l'absence totale de celle-ci
            D ou le necessité de preparer nos enfants au pire comme au meilleur.
            Always on the sunny side.....

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            • #7
              Peut se faire un ami imaginaire .... Cela développe des qualités d imagination et de créativité
              La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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              • #8
                Peut se faire un ami imaginaire .... Cela développe des qualités d imagination et de créativité
                c'est un chemin assez court vers l'asile aussi
                Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                ou âachra fi âaynikom

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                • #9
                  La folie est autre chose
                  La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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                  • #10
                    Mieux vaut être seul que mal accompagné ..

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