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Une chauve-souris enragée mord puis meurt peu après
Un homme a recueilli sur un trottoir un animal faible et désorienté. Lorsqu'il a voulu le relâcher, celui-ci l'a mordu avant de mourir. La personne a été traitée.
Il ne faut jamais toucher un animal sauvage qui présente un comportement anormal, qui semble malade ou blessé: Un Neuchâtelois n'a pas suivi cette règle de base, le 28 juillet dernier. Et, au lieu d'appeler le garde-faune, il a recueilli lui-même une chauve-souris faible et désorientée qui gisait sur un trottoir. Mal lui en a pris car, à la tombée de la nuit, lorsqu'il a voulu relâcher l'animal dans la nature, celui-ci n'a pas pu s'envoler, l'a mordu au doigt et est mort peu après.
Selon un communiqué de presse conjoint du médecin et du vétérinaire cantonaux, des analyses effectuées le 2 août au centre suisse de la rage, à Berne, ont révélé que le petit mammifère était positif au virus de la rage. L'homme qui l'avait recueilli a été pris en charge par les urgences de l'Hôpital neuchâtelois et a reçu le traitement visant à empêcher le développement du virus.
La rage des chauves-souris est présente en Europe depuis des décennies par cas sporadiques. L'espèce «Sérotine commune» est primordialement concernée. Elle n'est que rarement vue dans des environnements d'habitation. Aucun cas de rage n'a été détecté en Suisse jusqu'à présent chez la chauve-souris «Pipistrelle commune», qui est occasionnellement rencontrée dans nos villages et villes.
Il faut savoir que la rage des chauves-souris se distingue de la rage terrestre, comme celle qui touche les renards. La Suisse est en effet officiellement indemne de rage terrestre depuis 1999 grâce à la vaccination orale des goupils. En cas de morsure par une chauve-souris, il faut systématiquement prendre contact avec son médecin traitant qui engagera les mesures de prophylaxie nécessaires.
(mkm)
Un homme a recueilli sur un trottoir un animal faible et désorienté. Lorsqu'il a voulu le relâcher, celui-ci l'a mordu avant de mourir. La personne a été traitée.
Il ne faut jamais toucher un animal sauvage qui présente un comportement anormal, qui semble malade ou blessé: Un Neuchâtelois n'a pas suivi cette règle de base, le 28 juillet dernier. Et, au lieu d'appeler le garde-faune, il a recueilli lui-même une chauve-souris faible et désorientée qui gisait sur un trottoir. Mal lui en a pris car, à la tombée de la nuit, lorsqu'il a voulu relâcher l'animal dans la nature, celui-ci n'a pas pu s'envoler, l'a mordu au doigt et est mort peu après.
Selon un communiqué de presse conjoint du médecin et du vétérinaire cantonaux, des analyses effectuées le 2 août au centre suisse de la rage, à Berne, ont révélé que le petit mammifère était positif au virus de la rage. L'homme qui l'avait recueilli a été pris en charge par les urgences de l'Hôpital neuchâtelois et a reçu le traitement visant à empêcher le développement du virus.
La rage des chauves-souris est présente en Europe depuis des décennies par cas sporadiques. L'espèce «Sérotine commune» est primordialement concernée. Elle n'est que rarement vue dans des environnements d'habitation. Aucun cas de rage n'a été détecté en Suisse jusqu'à présent chez la chauve-souris «Pipistrelle commune», qui est occasionnellement rencontrée dans nos villages et villes.
Il faut savoir que la rage des chauves-souris se distingue de la rage terrestre, comme celle qui touche les renards. La Suisse est en effet officiellement indemne de rage terrestre depuis 1999 grâce à la vaccination orale des goupils. En cas de morsure par une chauve-souris, il faut systématiquement prendre contact avec son médecin traitant qui engagera les mesures de prophylaxie nécessaires.
(mkm)
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