Tweet
La Direction générale de la Protection civile vient de présenter le bilan des noyades depuis le début du mois de juin jusqu’au 16 août. Selon ce bilan, il s’agit de 178 noyades dans les plages et barrages.
Des centaines de personnes ont trouvé la mort par noyade au niveau des plages du littoral national et des plans d’eau, entre le 1er juin et le 16 du mois en cours. Le chiffre des victimes par noyade, avancé par la direction des statis-tiques de la Protection civile, donne froid dans le dos. A quelques jours de la clôture officielle de la saison estivale, le bilan est lourd. En effet, à l’instar de nos routes, manifestement les plages sont des lieux particulièrement dange-reux.
A ce titre, le sous-lieutenant Ben Aïda Hakim, chargé de la communication à la Direction générale de la Protection civile, a révélé que depuis le début de la sai-son estivale et jusqu’au 16 août, « 104 personnes ont trouvé la mort par noyade dans les plages ». Parmi ces victimes, 38 ont péri dans des plages sur-veillées, dont 15 en dehors des horaires de surveillance, alors que 66 autres sont décédées au niveau des plages interdites à la baignade.
La wilaya qui a enregistré le plus de décès est Béjaïa, avec 20 noyades. Elle est suivie de Boumerdès (18), Jijel et Mostaganem (13 chacune)
Donnant plus de précisions, l’officier fera savoir que la Protection civile a enre-gistré également «63 142 interventions ayant conduit au sauvetage de 42 365 personnes d’une noyade certaine ».
Toujours concernant les noyades, mais cette fois, celles survenues dans des réserves d’eau, le bilan est également effrayant. Le décompte fait état de 74 victimes durant la même période en rivière ou dans des plans d’eau. Détaillant ce bilan, l’officier indiquera que les unités de la Protection civile ont enregistré 23 noyés dans des mares, 15 dans des retenues collinaires, 25 dans des bar-rages, 11 dans des oueds, ainsi que 8 dans des bassins et piscines.
Pour 2017, sur 608 plages que compte le littoral, 229 ont été interdites à la baignade. La majorité a été fermée pour cause de pollution et risques particuliers. Pour rappel, la Direction générale a mobilisé 18 000 agents professionnels et saisonniers contre 15 000 en 2016, soit une augmentation de 3 000 agents et des moyens matériels supplémentaires. Selon un communiqué de la Protection civile, l’analyse des statistiques des cinq dernières années indique que la principale cause de noyade reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance. Pour limiter cette hécatombe, la Protection civile a lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 14 mai dernier. Son objectif est d’inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages, notamment celles interdites et des réserves d’eau. Cependant, malgré tous les moyens opérationnels déployés, la conscience citoyenne reste la mieux indiquée. « Savoir nager n’est pas un gage de sécurité », slogan de la campagne, souligne bien cette évidence.
reporters.dz
Écrit par Fayçal Djoudi
Des centaines de personnes ont trouvé la mort par noyade au niveau des plages du littoral national et des plans d’eau, entre le 1er juin et le 16 du mois en cours. Le chiffre des victimes par noyade, avancé par la direction des statis-tiques de la Protection civile, donne froid dans le dos. A quelques jours de la clôture officielle de la saison estivale, le bilan est lourd. En effet, à l’instar de nos routes, manifestement les plages sont des lieux particulièrement dange-reux.
A ce titre, le sous-lieutenant Ben Aïda Hakim, chargé de la communication à la Direction générale de la Protection civile, a révélé que depuis le début de la sai-son estivale et jusqu’au 16 août, « 104 personnes ont trouvé la mort par noyade dans les plages ». Parmi ces victimes, 38 ont péri dans des plages sur-veillées, dont 15 en dehors des horaires de surveillance, alors que 66 autres sont décédées au niveau des plages interdites à la baignade.
La wilaya qui a enregistré le plus de décès est Béjaïa, avec 20 noyades. Elle est suivie de Boumerdès (18), Jijel et Mostaganem (13 chacune)
Donnant plus de précisions, l’officier fera savoir que la Protection civile a enre-gistré également «63 142 interventions ayant conduit au sauvetage de 42 365 personnes d’une noyade certaine ».
Toujours concernant les noyades, mais cette fois, celles survenues dans des réserves d’eau, le bilan est également effrayant. Le décompte fait état de 74 victimes durant la même période en rivière ou dans des plans d’eau. Détaillant ce bilan, l’officier indiquera que les unités de la Protection civile ont enregistré 23 noyés dans des mares, 15 dans des retenues collinaires, 25 dans des bar-rages, 11 dans des oueds, ainsi que 8 dans des bassins et piscines.
Pour 2017, sur 608 plages que compte le littoral, 229 ont été interdites à la baignade. La majorité a été fermée pour cause de pollution et risques particuliers. Pour rappel, la Direction générale a mobilisé 18 000 agents professionnels et saisonniers contre 15 000 en 2016, soit une augmentation de 3 000 agents et des moyens matériels supplémentaires. Selon un communiqué de la Protection civile, l’analyse des statistiques des cinq dernières années indique que la principale cause de noyade reste toujours la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance. Pour limiter cette hécatombe, la Protection civile a lancé une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade depuis le 14 mai dernier. Son objectif est d’inculquer aux citoyens la culture du risque de noyade au niveau des plages, notamment celles interdites et des réserves d’eau. Cependant, malgré tous les moyens opérationnels déployés, la conscience citoyenne reste la mieux indiquée. « Savoir nager n’est pas un gage de sécurité », slogan de la campagne, souligne bien cette évidence.
reporters.dz
Écrit par Fayçal Djoudi
Commentaire