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États-Unis : une infirmière violemment interpellée par la police

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  • États-Unis : une infirmière violemment interpellée par la police

    Le 26 juillet dernier, une infirmière a été violemment interpellée par un policier de l'Utah pour avoir refusé de lui remettre les prélèvements sanguins d'un patient inconscient. Aucune condition n'était ainsi remplie pour permettre cette transmission.

    Alex Wubbels est une infirmière de 41 ans officiant à l’hôpital universitaire Utah Medical Center (États-Unis). Cette ancienne skieuse olympique a récemment tenu une conférence de presse pendant laquelle ont été diffusées les images d’un incident dont elle a été victime le mercredi 26 juillet dernier.

    Ce jour-là, alors qu’elle est en service, un policier de Salt Lake City lui demande que lui soient remis les prélèvements sanguins d’un patient inconscient. Les images montrent une discussion sans tension particulière, même si l’infirmière n’apparaît pas disposée à répondre favorablement à la requête de l’agent.

    Infirmière interpellée par la police, qui ne pouvait accéder aux prélèvements d’un patient

    Après qu’Alex Wubbels lui a signifié qu’elle ne pouvait lui remettre les prélèvements sanguins, le policier a déclaré la mettre en état d’arrestation, et de la poursuivre sur plusieurs mètres afin de lui passer les menottes aux poignets. Suzanne Winchester, porte-parole du centre médical, a indiqué que l’infirmière a été retenue une vingtaine de minutes dans un véhicule de la police, avant qu’un cadre administratif hospitalier n’intervienne pour l’en faire sortir.

    Dans des propos traduits relatés par Europe1, la porte-parole explique que la remise de prélèvements sanguins d’un patient à la police doit répondre à trois conditions : “qu’il donne son consentement, soit en état d’arrestation ou qu’il y ait un mandat, et aucune de ces conditions n’était remplie”.


    Une enquête interne ouverte

    Suzanne Winchester reconnaît que “ce qui s’est passé était très inhabituel, tout le monde était choqué, c’était très contrariant pour nos employés”, et la maire Jackie Biskupski d’avoir fait savoir par voie de communiqué qu’elle compatissait grandement au traitement subi par l’infirmière : “Ce que j’ai vu est totalement inacceptable […] je présente mes excuses personnelles à [l’infirmière Alex] Wubbels pour ce qu’elle a subi alors qu’elle ne faisait que son travail”.

    Dans le même document, le chef des forces de l’ordre locales Mike Brown a indiqué que “des mesures immédiates ont été prises et sous douze heures, les images des caméras corporelles ont été examinées et une enquête interne a démarré”.

    24matins


  • #2
    Quelque chose me dit que c'est arrangé et puis comme par hasard comme-ci que l'on attendait l’événement pour le filmer! Bref une mise en scène montée pour se débarrasser, peut-être, d'un flic haut placé de la ville en question car il devient gênant à certain (responsables/hommes d'affaires?) qui agissent dans cette même ville, afin de le mettre dehors par incompétence.

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    • #3
      heureusement que lorsqu'on a à travailler avec police et gendarmerie ils sont plus respectueux !
      La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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      • #4
        Meme ici Joyna
        Les policiers sont très respectueux et polis
        On a souvent des patients qui fuguent , car ils ont pas droit de refuser traitement ou quitter
        C'est Les policiers qui nous les ramènent

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        • #5
          @Veneziano,

          Ce n'est pas arrangé. Tu n'as ici qu'un extrait mais il en existe une plus longue version prise par la caméra portable d'un des autres policiers (sous un autre angle). Les images qu'on voit sont issues des caméras embarquées que chaque policier a sur lui.

          Je n'ai pas voulu poster l'autre vidéo qui est plus longue. L'infirmière en question est une ancienne championne de ski qui a participé aux jeux olympiques d'hiver de 1998 et 2002.

          Elle n'a fait que son job en demandant à ses supérieurs ce qu'elle devait faire face à une telle demande de prise de sang alors que la personne est inconscient.

          La politique de l'hôpital est qu'il faut 3 conditions qui ne sont pas réunies et la Cour Suprême a réitéré à plusieurs reprises celles-ci :

          - consentement de la personne
          - personne en état d'arrestation
          - mandat d'un juge

          Aucune de ces conditions n'existait, donc elle avait raison. De toutes façons, même en recueillant son sang, ça pouvait être attaquer en justice par la suite et non seulement l'hôpital mais la police aurait pris cher dans ce cas.

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