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  • #76
    Dans toute cette histoire la presse israelienne ne cesse de lui taper dessus, elle le cite maintenant sur le meme tableau que Falakhan ,ce dernier est un dur de l islam noir americain, qui ne cesse de critiquer la politique d israel.
    Le plus beau, il n arrete de cite le nom de dieudonne en ironie de son vraie nom BIA ou je ne sais quoi, alors je voudrais leurs dire comment s appel au fait patrick bruel - benguigui- cela ne change rien.

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    • #77
      Sauf que sur ce site c'est de la propagande pour Dieudonné
      Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.

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      • #78
        Soutenons DIEUDO

        Si tu n'aimes pas DIEUDO célà te regarde mais nous, nous le soutenons.C'est le seul qui ose dire des choses que pleins de Français pense par peur d'etre taxer d'antisémite alors que tu es ANTISIONISTE.Lisez le livre de Alain Ménargues"le MUR DE SHARON" lui explique ce que s'est vraiment le sionisme,le pur et l'impur.En tous cas les Arabo-Musulmans ne sont pas responsable de la SHOA,c'est bien les Europeniens qui ont livrés ces personnes aux Allamands.Et maintenant c'est à nos fréres PALESTIENIENS qui payent l'addition.L'opprimé est devenue le bourreau.Le dimanche soir sur Arte,il avit une emission sur des colons israéliens et voilà ce que disait une fille de 10 ans"les Arabes ont doit les BRULES,les arabes,BOUM ,BOUM ,BOUM et on les li fera partir"c'est célà le vrai SIONISME=RACISME :22:

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        • #79
          Les monopoles de la souffrance révélés

          Racisme, négationnisme: Dieudonné a été lynché parce qu’il a osé parler du monopole de la mémoire.

          Un nouveau mot est entré dans la langue française depuis quelques semaine: dieudonnerie. Ce concept a été inventé pour contribuer au lynchage d’un comédien qui a refusé d’entrer dans le rang, de croiser les bras face à un sentiment d’injustice. S’estimant héritier d’une longue et double souffrance, celle de l’esclavage puis celle de la colonisation, Dieudonné a tenté d’exprimer un cri, une protestation contre ces deux grands crimes contre l’humanité qui n’ont jamais été reconnus, encore moins corrigés.

          Dans sa quête, il s’est trouvé confronté à un autre phénomène, celui de l’inégalité devant la souffrance. Son parcours a amené Dieudonné à un nouveau sentiment d’injustice face à ce constat: en Occident, il n’y a que la souffrance des Juifs qui compte. Partout où il frappait, où il tentait d’amener ses semblables à évoquer les crimes que furent l’esclavage et la colonisation, on lui brandissait la Shoah. Alors, il a fini par exploser. En protestant contre ce monopole de la souffrance.

          Dieudonné est alors devenu palestinien. Il s’est retrouvé dans la peau de celui qui, chassé de chez lui, réprimé, vivant sous l’occupation depuis des générations, ayant survécu à Deir Yassine, Sabra et Chatila, au siège de Beyrouth et aux longues années d’exil, est aujourd’hui invité à se résigner parce que son oppresseur a été victime de la Shoah. Au nom de la souffrance des Juifs, le Palestinien doit souffrir et se taire. L’ancien colonisé doit se taire, lui aussi. Tout comme l’ancien esclave.

          S’il parle, il est raciste. Antisémite. Ceux qui le soutiennent également. Y compris si eux-mêmes sont arabes, donc sémites. On n’a donc plus le droit de s’étonner de ce curieux renversement de situation, où l’oppresseur d’aujourd’hui se trouve détenteur d’un droit, explicite ou non, d’opprimer, parce qu’il est juif, et de réguler la souffrance parce qu’il a souffert un jour. C’est l’un des secrets de la pensée occidentale moderne, une pensée qui a enrôlé tout ce qui compte dans le monde des faiseurs d’opinion.

          Dans ce parcours, Dieudonné a été évidemment condamné par la docte pensée héritée de la Seconde Guerre mondiale. Dans toute l’Europe, on condamne. Personne n’envisage la moindre éventualité de lui donner raison, de le soutenir. Au mieux, les «nass mlah», ceux qui font preuve d’une hautaine compassion, parlent avec dédain des nouveaux «dérapages» de Dieudonné. En donnant au passage quelques leçons. «Au lieu d’expliquer, d’argumenter, de revendiquer, Dieudonné a choisi d’opposer, de dénigrer, d’injurier», lui reproche-t-on. Quant aux autres, ils se demandent comment punir ce raciste.

          Puis, on constate, définitivement, que cet humoriste ne fait plus rire. Car il est sorti de son rôle de nègre qui fait rire, pour prendre l’habit du nègre qui, non seulement prétend penser, mais qui a le culot de se révolter, de privilégier sa souffrance. Comment a-t-il osé ?

          Car quand il est question de La Souffrance, tout le monde doit s’aligner. Et s’indigner en conséquence. Tous les partis doivent dénoncer, tous les faiseurs d’opinion doivent publier un communiqué, les grands éditorialistes doivent sortir leur plus belle plume pour répondre de manière cinglante à l’intrus, et rédiger un pamphlet qui fera date.

          Dans ce monde bien pensant, on ne se préoccupe guère de la manière dont peuvent réagir les autres, tous les autres Dieudonné du monde, qu’il habitent Kherrata, Jenine ou Madagascar. Comment, à titre d’exemple, peut réagir à l’affaire Dieudonné un Palestinien de 20 ans, dont le grand-père a été expulsé de Haïfa, dont le père a été chassé de Jérusalem, et qui n’a vécu que la guerre et l’occupation ? Que pensent ceux qui ont été esclaves, avant d’être colonisés ? Faut-il rappeler que l’esclavage était une négation de l’humanité de l’homme ? Que le colonisateur considérait le colonisé comme une créature inapte à se gérer, à se prendre en charge ?

          Le jeune Palestinien a déjà répondu. Il s’est transformé en bombe humaine. Il n’a pas fait preuve de beaucoup de grandeur: il a été incapable de «comprendre» le droit d’Ariel Sharon de réprimer le Palestinien. Il s’est détruit, en essayant de détruire les autres. Après tout, ce n’est qu’un Arabe, incapable de comprendre que Lionel Jospin, en visite dans un Liban occupé, puisse dénoncer le «terrorisme» anti-israélien au Sud-Liban.

          Dieudonné est un négationniste, paraît-il. Il a beau répéter que son combat est différent, il n’échappera pas au lynchage. Pourtant, quelques semaines avant lui, Olivier Le Cour Grandmaison déplorait, le 2 février, que le «négationnisme colonial (...) prospère allégrement aujourd’hui». «Singulière époque, étrange conception du «devoir de mémoire» qui se révèle partiel parce qu’il est partial», écrivait cet homme, qui déplorait que le Parlement français ait rendu hommage aux colons, car c’est grâce à eux «et leur goût d’entreprendre que le pays (l’Algérie) s’est développé».

          Le négationnisme colonial n’effraie pas, ni ne fait réagir. Car il y a un monopole de la souffrance. C’est ce qui a révolté Dieudonné. Il l’a exprimé publiquement, dans des termes crus. Pour se trouver enfermé dans une terrible impasse: est-il encore possible de parler des Juifs et d’Israël de manière critique, sans être traité de raciste ? Ou bien cette question se limite-t-elle à quelques cercles, l’homme de la rue ayant tranquillement et facilement tranché ?

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          • #80
            Bravo Ben Tu As Tout Dit. :d

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            • #81
              Cette exposer des faits, donne un trait final sur la situation de dieudonne, merci pour cet article Ben, je crois vous avez donner une explication la plus clair et la plus plosible sur ce debat.

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              • #82
                je n'ai pas lu toutes les reponses , y en a un paquet

                perso, Dieudonné est je pense quelqu'un de réfléchi, d'instruit et de posé.
                Il parle toujours en connaissance de cause

                j'avais été voir son spectacle "mille excuses" et j'avoue que c'est un humour assez intellectuel (si si c'est vrai, il y avait même des moments où je voyais les gens rire, mais moi je comprenais pas )

                en tout cas il dit haut ce que pensent tout bas nombre de personnes

                j'aimerais qu'il y en ait plus comm lui

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