Algérie – Tout le matraquage médiatique, spécialistes et experts en renfort, ne servent finalement à rien.
Les conseils, sur l’hygiène pour faire face au Choléra. Sur les différentes façons de rincer ses fruits et légumes. Le nettoyage des mains, de son environnement, à l’eau javellisée. Voire même, l’obligation d’être hospitalisé en cas d’apparition de certains symptômes. Toutes ces recommandations sont caduques et non avenues. Elles ne servent à rien. Voire, on nous ment !
Non, ce n’est ni un épidémiologiste, ni un médecin, ni un spécialiste de la Santé publique qui l’annonce. C’est l’Imam de Telemly qui l’assure : le Choléra est “un don de dieu, car Dieu quand il aime un peuple, il l’accable”. Une bénédiction.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé cet érudit en religion. Le représentant de la Mosquée Républicaine Algérienne. Le porte-voix de la plus haute instance chargée des affaires religieuses en Algérie : le département de Monsieur Mohamed Aissa.
Des propos rapportés par la Blogeuse algérienne, Taous Ait Mesghat, sur sa page Facebook. Cette dernière évoque la grande prière du vendredi qui s’est déroulée dans le quartier de Telemly en plein centre de la Capitale. La plus importante des prières, vu qu’elle est précédée d’un prêche et qui rassemble le plus grand nombre de fidèles de la semaine.
7 dattes, une “Rokia” et des “Douâas”
Pour l’Imam converti en épidémiologiste pour l’occasion, la prévention est simple : 7 dattes le matin. Les deux derniers versets de sourate “El Baqara”. Et beaucoup de “Douâas” (invocation) avant le crépuscule. Il poursuit devant des centaines de fidèles, indiquant que le “Traitement” doit se faire “selon les directives de la médecine prophétique”. Soit, beaucoup d’eau bénite avec une “Roqia”.
Et il chute sa brillante intervention via un haut parleur couvant plusieurs rues, ruelles, voire communes de la Capitale, “En cas de décès : dire El Hamdoulah”.
Voilà.
Et qui va garder les vaches ?
Imam est un acteur ayant étudié une discipline et exerçant un métier, prenant, qui demande des années de formations et d’expériences. Son rôle dans la transmission des valeurs, notamment la valeur portant sur l’hygiène, est essentiel. “L’hygiène”, un mot qu’a omis de prononcer l’imam dans son prêche.
Épidémiologiste ou médecin sont d’autres acteurs ayant étudié d’autres disciplines et exerçants des métiers qui demandent tout autant d’années de formations et d’expériences. Des spécialistes qui ont dû intervenir, depuis plusieurs jours, pour parler de l’utilité de l’hygiène. Un sujet qu’ils se sont vus obliger d’aborder, du fait que ceux en charge de la question préfèrent s’immiscer dans des disciplines qui ne sont pas les leurs.
Source : alg24
Les conseils, sur l’hygiène pour faire face au Choléra. Sur les différentes façons de rincer ses fruits et légumes. Le nettoyage des mains, de son environnement, à l’eau javellisée. Voire même, l’obligation d’être hospitalisé en cas d’apparition de certains symptômes. Toutes ces recommandations sont caduques et non avenues. Elles ne servent à rien. Voire, on nous ment !
Non, ce n’est ni un épidémiologiste, ni un médecin, ni un spécialiste de la Santé publique qui l’annonce. C’est l’Imam de Telemly qui l’assure : le Choléra est “un don de dieu, car Dieu quand il aime un peuple, il l’accable”. Une bénédiction.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé cet érudit en religion. Le représentant de la Mosquée Républicaine Algérienne. Le porte-voix de la plus haute instance chargée des affaires religieuses en Algérie : le département de Monsieur Mohamed Aissa.
Des propos rapportés par la Blogeuse algérienne, Taous Ait Mesghat, sur sa page Facebook. Cette dernière évoque la grande prière du vendredi qui s’est déroulée dans le quartier de Telemly en plein centre de la Capitale. La plus importante des prières, vu qu’elle est précédée d’un prêche et qui rassemble le plus grand nombre de fidèles de la semaine.
7 dattes, une “Rokia” et des “Douâas”
Pour l’Imam converti en épidémiologiste pour l’occasion, la prévention est simple : 7 dattes le matin. Les deux derniers versets de sourate “El Baqara”. Et beaucoup de “Douâas” (invocation) avant le crépuscule. Il poursuit devant des centaines de fidèles, indiquant que le “Traitement” doit se faire “selon les directives de la médecine prophétique”. Soit, beaucoup d’eau bénite avec une “Roqia”.
Et il chute sa brillante intervention via un haut parleur couvant plusieurs rues, ruelles, voire communes de la Capitale, “En cas de décès : dire El Hamdoulah”.
Voilà.
Et qui va garder les vaches ?
Imam est un acteur ayant étudié une discipline et exerçant un métier, prenant, qui demande des années de formations et d’expériences. Son rôle dans la transmission des valeurs, notamment la valeur portant sur l’hygiène, est essentiel. “L’hygiène”, un mot qu’a omis de prononcer l’imam dans son prêche.
Épidémiologiste ou médecin sont d’autres acteurs ayant étudié d’autres disciplines et exerçants des métiers qui demandent tout autant d’années de formations et d’expériences. Des spécialistes qui ont dû intervenir, depuis plusieurs jours, pour parler de l’utilité de l’hygiène. Un sujet qu’ils se sont vus obliger d’aborder, du fait que ceux en charge de la question préfèrent s’immiscer dans des disciplines qui ne sont pas les leurs.
Source : alg24
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