Et le pays le plus intelligent au monde est…

[nacer-eddine06]

Le site vouchercloud.com a publié le classement des 25 pays les plus intelligents au monde. La palme a été décernée au Japon.

Le Japon arrive en tête du classement des pays les plus intelligents au monde, selon le site vouchercloud.com qui a analysé les statistiques sur le nombre de lauréats du prix Nobel, le quotient intellectuel moyen et le niveau d'éducation.

Le pays du Soleil-Levant est suivi par la Suisse. La troisième place est occupée par la Chine.
Les États-Unis, qui détiennent le plus grand nombre de prix Nobel, ne se retrouvent qu'en quatrième place, à cause de leur faible performance en matière de quotient intellectuel.

Dans le Top-5 figurent également les Pays-Bas, suivis par la Russie. La France est quant à elle 24e, tandis qu'en dernière position nous trouvons Singapour, pourtant premier selon le QI moyen de ses habitants et le niveau de l'éducation mais qui n'a qu'un seul prix Nobel.
sputnik

[nassim]

Sputnik est une agence de presse publique financée par le gouvernement russe mais elle ne semble pas avoir d'éthique journalistique et publie un classement médiocre comme un vulgaire tabloid de caniveau.

Et pour cause, le classement utilise des chiffres erronés (voir image ci-dessous). Le Japon est classé 2e dans le niveau des élèves (PISA 2015) et non pas 5e. La Russie et les Etats-Unis y sont classés 32e et 25e, et non pas 6e et 13e.

Un classement qui prétend que la Russie est plus "intelligente" que l'Allemagne est un classement nul. Sputnik semble avoir repris ce classement ridicule par nationalisme parceque la Russie y est bien classée (6e)!

[Gengis Khan]

Sputnik est surtout un journal en ligne qui fouine beaucoup trop dans les affaires algériennes, même pour de simples faits divers d'un douar.

[Saladin7757]

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

[scipio]

Science sans conscience n'est que ruine de __

Et conscience sans science, c'est un vilain gros mot...

[Dandy]

Je ne comprends pas les critères suivant lesquels ce classement a été fait. J’ai quand même du mal à concevoir que la Russie et les Pays-Bas soient dans le top 5 et que la France soit 24ème quand on sait le nombre d’étudiants étrangers que la France attire comparativement à ces pays là. Faut pas déconner les gars, le système français est perfectible mais il n’en demeure pas moins l’un des meilleurs au monde dans le supérieur.

Même si je ne vois pas le classement de l’Algérie, je suis toujours étonné de voir le place allouée à l’Algérie dans ces pseudo-études alors que l’école algérienne est classée 3eme de la zone MENA et que les étudiants issus des écoles algériennes arrivent à s’adapter, dans le supérieur, à différents systèmes universitaires et décrochent, à l’issue de leurs cursus, des postes à forte qualification en France et au Canada (voir le nombre de médecins Algériens exerçant en France).

ps. IQ Rating est une connerie car personne en dispose d’études exhaustives sur le sujet (on peut faire un sondage et demander combien de personnes ont fait le test et je suis certain que l’écrasante majorité des gens n’a jamais passé un test de QI et je ne vois pas comment on pourrait extrapoler à partir d’un échantillon dans la mesure où il n’y a pas de déterminisme social, générique, générationnel ou régional sur cette question)

Nobel Prices : connerie aussi car le Nobel est une distinction, qui du reste n’est pas complétement hermétique aux enjeux politiques, mais plus profondément, il rend compte de certains découvertes de pointe et non de l’Etat de la recherche ou de l’éducation d’un pays (vous pouvez avoir certains laboratoires à forte dotation budgétaires aptes à attirer les meilleurs chercheurs du monde mais cela ne reflète pas le niveau de la recherche ou de l’éducation du pays dans lequel ils sont abrités).

[mohoo]

Je ne comprends pas les critères suivant lesquels ce classement a été fait. J’ai quand même du mal à concevoir que la Russie et les Pays-Bas soient dans le top 5 et que la France soit 24ème quand on sait le nombre d’étudiants étrangers que la France attire comparativement à ces pays là. Faut pas déconner les gars, le système français est perfectible mais il n’en demeure pas moins l’un des meilleurs au monde dans le supérieur.

Emmanuel Macron (à droite) avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, et Muriel Pénicaud, ministre du Travail, lors d'une visite à l'Ecole d'Application aux Métiers des Travaux Publics (EATP), consacrée à l'apprentissage et à la formation professionnelle à Egletons le 4 octobre 2017.

Visites, conférences: Paris étudie soigneusement le modèle helvétique en matière d’apprentissage. Mais le fossé est si profond qu’il sera difficile de faire du «copier-coller», reconnaît la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

«On va mettre de l’apprentissage dans les filières d’excellence, car l’apprentissage, c’est une bonne chose. Je veux qu’on donne un vrai statut à l’apprenti», déclarait en octobre dernier Emmanuel Macron. Le président a depuis lancé une concertation chargée d’examiner comment réformer cette filière qui associe enseignement scolaire et formation rémunérée en entreprise. La concertation rendra ses conclusions début 2018.

En attendant, la ministre du Travail Muriel Pénicaud Lien externeétudie les expériences étrangères en matière d’apprentissage. Là où ça marche, au Danemark et en Suisse, où elle s’est rendue en octobre. «On ne peut pas faire du ″copier-coller″, reconnaissait mercredi la ministre, à l’occasion d’une conférence donnée à l’ambassade suisse à Paris. Mais cette visite nous a encouragés.»

De son passage dans les ateliers de la firme Bobst dans le canton de Vaud, Muriel Pénicaud a retenu la forte implication des entreprises et «l’accent mis sur la formation des maîtres d’apprentissage».

«Révolution culturelle»
«Il nous faut faire une petite révolution culturelle», admet la ministre. Car en France, l’apprentissage se porte mal. Le nombre d’apprentis stagne depuis 2014 à environ 400'000, soit 7% des jeunes de 15 à 25 ans. Plus grave, le total des apprentis au niveau secondaire (15-18 ans) a diminué de 24 % en huit ans, avec un reflux très marqué dans les métiers traditionnels de l’apprentissage (bâtiment, industrie, hôtellerie-restauration).

Responsable d’un centre de formation pour apprentis du nord de la France, Luc Florent se désole de ces 150 offres de contrat d’apprentissage que propose son centre et qui ne trouvent pas preneurs. «Cette situation paradoxale, dans un pays où 23 % des moins de 25 ans sont au chômage, conduit certaines entreprises à renoncer à des contrats, à faire appel à de la main-d’œuvre étrangère, à délocaliser et parfois à fermer», écrit-il dans le journal Le MondeLien externe.

Pourquoi un tel manque d’intérêt pour des contrats qui débouchent à 85% sur des postes de travail? «En France, nous avons une passion pour l’école. Dans les mentalités, l’apprentissage arrive derrière l’enseignement général, professionnel et technique», déplore Stéphane Lardy, directeur-adjoint du cabinet de Muriel Pénicaud.

A la recherche de personnalités
Ce serait donc une question d’image. «Arrêtons de présenter l’apprentissage comme une relégation scolaire», prône Muriel Pénicaud. Laquelle cherche des personnalités susceptibles d’incarner l’apprentissage à la française. Des membres du gouvernement? Aucun. «Pas comme en Suisse», glisse la ministre, en référence aux deux conseillers fédéraux qui furent apprentis dans leur jeunesse, Johann Schneider-Ammann et Guy Parmelin. Faute de ministre, Mme Pénicaud compte beaucoup sur les chefs cuisiniers français, notamment le très médiatique Thierry Marx.ance s’intéresse à l’apprentissage «à la suisse»
A vrai dire, le mot apprentissage ne recouvre pas tout à fait la même réalité dans les deux pays. En France, il concerne autant l’enseignement secondaire (15-18 ans) que supérieur (18-25 ans). Or, «l’alternance école-entreprise «fonctionne bien de 15 à 19 ans, quand les élèves se contentent de salaires bas et que le coût n’est donc pas trop élevé pour les entreprises», insiste le Suisse Mauro Dell’Ambrogio, Secrétaire d’EtatLien externe à la formation, à la recherche et à l’innovation.

Un Secrétaire d’Etat exemplaire
En Suisse, ce sont les entreprises qui définissent le contenu de l’enseignement en fonction de leurs besoins. «Ce n’est pas à l’Etat de s’en occuper, mais à l’économie elle-même», résume Mauro Dell’Ambrogio, dont la famille a donné l’exemple en matière d’apprentissage : cinq de ses sept enfants ont été apprentis. «Ils gagnent davantage que les deux autres», sourit le Tessinois.

En France, c’est l’Education nationale qui fixe le contenu pédagogique. «Les entreprises doivent pouvoir davantage piloter l’offre des formations.» En prononçant ces mots en novembre, Mme Pénicaud a déclenché de fortes oppositions chez les autres (nombreux) acteurs impliqués dans la filière : les régions et les syndicats notamment.

Généalogie de l’apprentissage en Suisse

Issu du système des corporations du Moyen-Age, l’apprentissage se codifie en Suisse à la fin du XIXe siècle.

En plus de l'apprentissage pratiqué dans l'entreprise, les jeunes bénéficient dès les années 1870 d’une formation théorique dans des cours complémentaires, futures écoles professionnelles. L'arrêté fédéral de 1884 permet de développer le fameux système “dual”.

Aujourd’hui, 63% des jeunes passent par l’apprentissage. Dans 90% des cas, ces formations se font à la fois en entreprise et en école professionnelle. Seuls 10% des jeunes suivent une école professionnelle à plein-temps.
https://www.swissinfo.ch/fre/formati...isse-/43737182

[Bachi]

et l'Algérie, on en parle même pas?

[molker]

et l'Algérie, on en parle même pas?

Ils sont jaloux

[bendz]

et l'Algérie, on en parle même pas?

ils ont du s'arretér aux 180 premiers….

[nassim]

Je ne comprends pas les critères suivant lesquels ce classement a été fait.

Ce n'est pas un classement reconnu fait par une institution reconnue mais est un classement bidon fait par un site commercial qui propose des bons de réduction sur divers produits/services.

Ce classement bidon utilise des paramètres incohérents: le QI moyen d'un pays d'un côté, et le nombre total des prix Nobel d'un pays d'un autre côté. Or, pour être cohérent dans l'estimation de l'intelligence moyenne d'un pays, il faut utiliser le nombre de prix Nobel pour 10 millions d'habitants par exemple.

D'ailleurs, le fait que la Russie soit classée 6e loin devant l'Allemagne prouve que ce classement est bidon. La Russie est si "intelligente" que la longévité de sa population est comparable à celle des pays pauvres de l'Afrique subsaharienne.

et l'Algérie, on en parle même pas?

Le classement bidon en question a pris en compte seulement 25 pays très majoritairement membres de l'OCDE.
L'Algérie ne brille malheureusement pas dans les indicateurs pris en compte. Par exemple, l'Algérie était classée avant dernière dans le niveau des élèves de 15 ans (69e sur 70 pays dans PISA 2015) et elle ne compte aucun prix Nobel.

[Gengis Khan]

L'Algérie devrait tout miser sur la recherche scientifique. Elle a un énorme potentiel scientifique, déjà rien qu'avec ce niveau catastrophique l'Algérie envoie quand même pas mal de futurs médecins, futurs ingénieurs et de futurs enseignant-chercheur en France. Alors si la recherche scientifique était sérieusement développée, l'Algérie ferait un enorme bon économique et industriel avec le progrès technique.

Quel gâchis ce pays...oeilfermé

Concernant le niveau moyen de QI, il est évalué à 80~85 en Algerie, mais augmenterait sensiblement pour rejoindre celui de l'Europe si le pays se développait économiquement.

Pour moi il y a un rapport évident entre quotient intellectuel et niveau de développement, plus une société est developpée plus elle offre des outils à sa population pour être mieux instruite et ainsi mieux à même d'avoir un meilleur quotien intellectuel que leur ancêtre n'ayant pas eu ce contexte favorable.

Je doute que les Japonais avaient un QI de 110 au XVIIIe siècle. De même que pour les coréens. Ce QI n'est arrivé que parce que leur élites ont su bâtir une société prospère et rigoureuse.

D'ailleurs je suis sûr que le niveau de QI moyen des Nord Coréens est sensiblement moins élevé que celui des Sud Coréens.