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Jeu: le nom de cette ville
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Ché,
Je ne connais pas l'histoire ancienne de ce thèatre à par ce qu'il en a ete fait depuis l'indèpendance, mais j'ai trouvé ceci :
Théâtre Régional d'Oran
Le théâtre d'Oran en 2018
Un théâtre, situé sur la place de l'Hôtel de Ville, et dont la façade s'orne d'un balcon à colonnade, et que surmontent deux petits dômes en forme de clocheton et un groupe statuaire représentant des allégories de la musique, de la déclamation, du drame et de la comédie, remplace depuis 1907 l'antique et pittoresque « casino Bastrana » qui servait de théâtre à la ville d'Oran. Cet édifice est mis en œuvre en 1905 par Hippolyte Giraud, homme de culture et aimant les arts, et maire d'Oran de 1905 jusqu'à sa mort survenue en 1907. Une première inauguration, le 10 décembre 1907, est interrompue en raison de l'inachèvement des travaux, les autorités et les invités en grande tenue pris dans la poussière et le vacarme des tapissiers et des ouvriers encore à l'œuvre. Et enfin, le 29 octobre 1908, le théâtre est inauguré officiellement. Les statues allégoriques ainsi qu'une gracieuse statue de « Source » ornant le promenoir du théâtre, sont l'œuvre de Louis Fulconis, grand prix de Rome, né à Alger en 1851, et mort à Oran en 1913.
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Un petit plus sur Oran:
Oran, ville libérale
La société oranaise a la réputation d'être libérale et ouverte d'esprit comparativement aux autres villes du pays131, ce qui lui vaut beaucoup de critiques à l’intérieur même de l’Algérie.
Lors des fêtes, la consommation de bière en public n'est pas une exception131 et les fêtards sont désinhibés.
La ville est restée la capitale du Raï, cette musique qui fait partie intégrante du patrimoine oranais, divulgue des paroles qui peuvent « choquer » les mentalités les plus conservatrices en Algérie, les paroles crue qui peuvent parler de sexe, d'amour, d'adultère…
Au plus fort de la guerre civile alors que cette musique était surnommée « cor du diable » ((ar)mizmar echaytane) ou encore « Sodome de la côte »131 par les islamistes du GIA. La libéralité et l'ouverture d'esprit de la population oranaise lui ont permis de traverser cette période avec moins de dommages que le reste de l'Algérie.
Havre de paix et de tolérance pour les Oranais, la ville est vivement critiquée de l'extérieur pour sa libéralité. En effet, il n'est pas rare de voir des jeunes filles vêtues légèrement, des couples, des femmes aux terrasses de café. Sa réputation attire à elle des commerces, interdits ailleurs, dont les clients traversent parfois le pays entier. La prostitution, plus visible ici que dans le reste du pays131, focalise les critiques et les dénigrements. Cependant Oran reste une ville tolérante et cosmopolite.
La prostitution est activement combattue par les services de gendarmeriec 5 dans le cadre de la lutte contre la délinquance et des trafics.
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