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Secteur des ressources en eau Une application numérique pour les usagers

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  • Secteur des ressources en eau Une application numérique pour les usagers

    Dans une conférence de presse qu’il a animée hier, le ministre des Ressources en eau a dévoilé la nouvelle application électronique qui entre dans le cadre de la numérisation du secteur. Le portail « Khadamat » dédié aux ménages et aux industriels vise la modernisation du service public. Par l’occasion, le ministre a fait le point sur la situation dans un exposé sur le potentiel hydrique national et les perspectives dans le but de mettre fin au problème des pénuries.
    Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - La mise en service de l’application numérique en trois langues et accessible aux usagers via le net est un guichet unique qui représente « une passerelle entre les citoyens et l’administration », dira Arezki Berraki, qui est ouvert au niveau de l’ADE, la SEAAL et l’Onad pour le paiement électronique et le traitement des dossiers d’eau potable, de forage et d’investissement dans l’eau minérale pour les professionnels. Le nouveau procédé permettra le traitement des demandes et dossiers des personnes physiques et morales par des techniciens des différentes directions régionales du pays et, d’autre part, les services du ministère le suivi des opérations. L’objectif étant de lutter contre la bureaucratie, dira le ministre des Ressources en eaux. Dans le domaine des réserves hydriques en Algérie, Arezki Berraki fait savoir que la moyenne annuelle enregistrée ces dernières années en Algérie a connu un déficit (Oranie : 14%, Chelif : 26%, Centre : 26%, Est : 22% et le Sud : 38%). Tels sont les chiffres communiqués par le premier responsable du secteur qui marquent un recul pour les 16 barrages destinés à l’agriculture, les 52 barrages mixtes et les 12 barrages affectés à l’eau potable, toutefois 22 barrages ont été remplis à 100% et 32 autres ont atteint 32% durant l’année 2019, explique le ministre. Mais se montrant optimiste quant aux résultats attendus pour l’année 2021, il fait savoir que rien que pour la période du 27 novembre au 31 novembre dernier marquée par de fortes pluies, des quantités considérables de l’ordre de 43 millions de m3 ont été enregistrées.
    Selon le ministre, un jour de pluie équivaut à un mois en situation normale. Ce qui laisse présager une année très favorable, confie-t-il. Dans un autre contexte, Arezki Berraki dira qu’un plan d’urgence visant à combler le déficit grâce à l’exploitation des eaux souterraines sera soumis au Conseil des ministres. En sus d’un autre plan qui est un « scénario d’urgence » élaboré en prévision de situation de sécheresse, citant l’exemple de la capitale qui réceptionnera 41 forages dans les jours à venir. D’autre part, le ministre des Ressources en eau fait savoir qu’un plan de reboisement est tracé à l’effet de protéger les eaux de barrages, citant la première opération nationale lancée le 21 novembre dernier à Tipasa. Quant aux eaux de dessalement et traitées par 11 stations existantes auxquelles s’ajouteront 4 autres stations, Arezki Berraki dira qu’elles atténueront considérablement le manque. Et avec l’engagement des travaux de 4 stations à Alger, « la capitale ne connaîtra plus de pénurie d’eau » à l’avenir. En ce qui concerne les pertes, le ministre a cité 150 points de perte d’eau auxquels le premier responsable du secteur promet de remédier au plus vite, et au passage, il évoquera le dossier de « la mauvaise gestion » qu’a connue le secteur par le passé. Il déclare que la tutelle « a pris toutes les dispositions » et que la situation est dans sa phase d’ « évaluation », dans le but de déterminer les responsabilités. Enfin, s’agissant du cas du non-paiement des factures et pour lesquelles des décisions ont été prises en raison de la situation sanitaire de coronavirus et du confinement, le ministre dira que les « gros consommateurs sont tenus de régler leurs arriérés sous peine de coupures », alors que les ménages ne sont pas concernés par la sanction.
    Toutefois, il ajoute qu’un échéancier établi par l’administration favorisera l’épuration des toutes les créances « dans les meilleures conditions. Quant aux citoyens des zones affectées par la sécheresse, un report de paiement est décidé par la tutelle», conclut-il.
    A. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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