Le Huffpost Par Pierre Tremblay 9/02/2021
Malgré sa demande d'asile et sa scolarisation à l'école Fernand-Labori, la jeune Ivoirienne est menacée d'être renvoyée en Italie avec ses parents.
MMIGRATION - Dans le froid et juste avant le couvre-feu, ils tenaient à être présents. Ce lundi 8 février, devant l’école Fernand-Labori à Paris, une centaine de professeurs, parents et élèves ont témoigné leur attachement à l’une des leurs camarades, Fatimate, 10 ans, qui pourrait bien voir sa scolarisation en CM2 avortée par la préfecture.
Le 11 février, la jeune fille originaire de Côte d’Ivoire, ainsi que ses parents, sont convoqués pour une possible expulsion du territoire français. La famille avait pourtant fait une demande d’asile, souhaitant obtenir la “protection subsidiaire” de la France, après un long et éprouvant périple à travers l’Afrique subsaharienne, la Libye et l’Italie. Ils craignent, entre autres, l’excision de la jeune fille dans leur pays d’origine, selon Le Parisien.
Mais en vertu de l’accord de Dublin, qui oblige à faire sa demande d’asile dans le pays d’entrée en sol européen, la famille pourrait être renvoyée en Italie. De toute évidence, l’annonce de la suppression de ce règlement controversé, en septembre dernier, par la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, n’y changera rien.
Malgré sa demande d'asile et sa scolarisation à l'école Fernand-Labori, la jeune Ivoirienne est menacée d'être renvoyée en Italie avec ses parents.
MMIGRATION - Dans le froid et juste avant le couvre-feu, ils tenaient à être présents. Ce lundi 8 février, devant l’école Fernand-Labori à Paris, une centaine de professeurs, parents et élèves ont témoigné leur attachement à l’une des leurs camarades, Fatimate, 10 ans, qui pourrait bien voir sa scolarisation en CM2 avortée par la préfecture.
Le 11 février, la jeune fille originaire de Côte d’Ivoire, ainsi que ses parents, sont convoqués pour une possible expulsion du territoire français. La famille avait pourtant fait une demande d’asile, souhaitant obtenir la “protection subsidiaire” de la France, après un long et éprouvant périple à travers l’Afrique subsaharienne, la Libye et l’Italie. Ils craignent, entre autres, l’excision de la jeune fille dans leur pays d’origine, selon Le Parisien.
Mais en vertu de l’accord de Dublin, qui oblige à faire sa demande d’asile dans le pays d’entrée en sol européen, la famille pourrait être renvoyée en Italie. De toute évidence, l’annonce de la suppression de ce règlement controversé, en septembre dernier, par la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, n’y changera rien.