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Les politiques, les banques et nous

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  • Les politiques, les banques et nous

    Suite au scandale de la SG, on entend beaucoup les banquiers parler de leur indépendance... Dans l'optique libérale, les entreprises n'ont en effet pas de compte à rendre aux politiques...

    Seulement voilà, les politiques nous représentent (du moins, dans les statuts...) nous, citoyens et consommateurs.

    Or, en tant que citoyen aussi bien qu'en tant que consommateur, nous avons, nous, obligation d'utiliser les services des banques..., que l'on pourrait (sujet à débattre) considérer comme un "service public".

    Conclusions : On est obligé de consommer (les "services" des banques)... mais pas de choisir ce que l'on consomme (prérogative unique des banques et de leurs "ententes" et alignement des politiques commerciales), encore moins de ne pas consommer, situation tout à fait unique et privilégiée parmi tous les autres secteurs soumis aux lois de la concurrence (un "gateau" de clients garantis, à se partager entre un nombre restreint d'opérateurs... Si c'est pas cadeau (de Noël) ça le semble...)

    Question : Si les banques n'ont pas de compte à rendre à nos représentants (les élus), ne devrait-on pas demander à ces élus (qui ont préalablement, participé à la mise en place de cette situation dont, en tant que consommateurs obligatoires, nous sommes otages) de nous délier de nos obligations envers les banques... à savoir : Légiférer pour nous donner le droit de ne pas faire appel aux banques pour percevoir nos salaires, ou les récupérer en cash contre remise d'un chèque, gérer nos epargnes, nos placements...
    Bref, nous donner le droit de consommer... ou pas, comme il est de mise pour tout le reste de l'activité économique et commerciale ?

    C'est plus ou moins clair, ne vous gênez pas pour affiner...
    (En dehors du fait que ma question est faussement naïve et délibérement provocatrice...)

    PS : désolée pour les fautes d'orthographe.
    3
    rendre des comtpes aux élus mandatés en notre nom
    66,67%
    2
    ne pas en rendre mais n'être plus assuré par la loi que nous feront appel à leurs services
    0,00%
    0
    rien... ni les élus. Tant pis pour nous, cochons de payeurs !
    0,00%
    0
    pas d'opinion / ne se prononce pas
    33,33%
    1
    Dernière modification par Virginie, 05 février 2008, 22h27.

  • #2
    ma meilleure banque c ma MAMA sérieux ya pas a ce déplacer et largent reste tjr la(des fois ca manque mais ma3lich) meme si ya pas dinteret ...j'men fiche

    Commentaire


    • #3
      bonjour Dahman...

      Tu ne te prononces pas... mais dans les faits, tu préfères avoir le droit de ne pas laisser ton argent à la banque ! C'est une solution aussi...

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      • #4
        Question : Si les banques n'ont pas de compte à rendre à nos représentants (les élus),
        Salut Virginie

        Je crois qu'au contraire, elles ont beaucoup de compte à rendre...

        Je ne sais pas comment fonctionnent les françaises, mais les banques canadiennes ont des chartes tres contraignantes et bien encadrées par l'état...

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        • #5
          Bien entendu qu'ils doivent rendre des comptes rien qu'a voir les péripéties de la société générale entre l'affaire "kerviel" et la précédente affaire de blanchiment d'argent liée a Létat d'Israël...
          • Les systèmes de contrôle de la Société générale ont-ils failli ? Comme dans l'affaire Jérôme Kerviel, la question est au cœur des débats très techniques du procès dit Sentier 2. Il s'ouvre aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Paris pour une durée de cinq mois.
          • À l'issue de six années d'instruction, les juges Isabelle Prévot-Deprez et Xavière Siméoni avaient souligné que «le centre de traitement des opérations internationales avait nécessairement une vision globale» des tran­sactions litigieuses et que «la Société générale aurait dû agir en sentinelle».
            Les racines de ce procès plongent dans «l'affaire du Sentier», dossier mâtiné de vastes escroqueries réalisées dans les années 1990 dans le quartier parisien du même nom. À la suite de ce premier dossier, les enquêteurs avaient mis au jour un circuit de blanchiment d'argent qui permettait de dissimuler les fraudes fiscales ou les abus de biens sociaux.
            Afin de masquer leur itinéraire réel, des chèques étaient présentés dans des bureaux de change d'Israël où il était possible de les utiliser comme de simples titres au porteur. Les sommes revenaient ensuite vers la France où se trouvaient «les banques correspondantes», Barclays, la Banque nationale du Pakistan, la Société marseillaise de crédit et la Société générale. Celle-ci a la particularité d'être à la fois «banque correspondante» et «banque tirée», c'est-à-dire la banque qui débite le compte du signataire du chèque. Il est reproché aux banques de n'avoir pas mis en place de contrôles suffisants face à l'ampleur des sommes arrivant en France entre 1996 et 2001 par chèque et non par virement.

            Poursuites spectaculaires


            Défendues par plusieurs avocats de renom, les banques poursuivies entendent expliquer au tribunal qu'à la période incriminée les pouvoirs publics n'avaient pas encore mis en place de procédures de contrôle pour «les banques correspondantes». Elles ajoutent que les établissements financiers israéliens qui «renvoyaient» l'argent en France étaient «des banques de premier rang», dont il n'était pas habituel de se méfier.
            «Il serait illusoire de porter sur ce dossier le regard d'aujourd'hui», lance l'avocat de l'un des établissements poursuivis. Aux yeux des banques, le rôle de «sentinelle» incombait à la police. Les poursuites judiciaires spectaculaires engagées contre les banques ont foncièrement modifié leur appréciation interne des flux de blanchiment de capitaux. À la Société générale, les effectifs de la cellule antiblanchiment sont passés de 3 personnes en 2002 à plus de 20 aujourd'hui et des correspondants ont été formés dans les agences. Aucune autre affaire de blanchiment bancaire n'a éclaté depuis. En 2006, une étude du Centre d'études des relations internationales (Ceri) notait même que «les banques sont aujourd'hui devenues les sentinelles de l'antiblanchiment».

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          • #6
            bonsoir Kamel, Bachi...

            Compte à rendre... Oui et non. D'après ce que les intéressés en disent.

            Lors des multiples compte-rendus des media dans cette affaire, l'accent a souvent été mis sur le fait que le gouvernement a appris la nouvelle comme tout le monde : par le biais de la conférence de presse.

            Evidemment, ce qui sous-tend ces apparentes dissensions entre "institutions" (les banques me semblent en être...) n'a pas forcément grand chose à voir avec ce qu'on sert au chalans pour l'occuper...

            Mais je relevais juste une petite contradiction dans les divers discours tenus par les experts de tous bords devant les caméras ou les micros des journalistes... Parfois je me demande s'il arrive à certains experts de relever les absurdités et incohérences émaillant leurs discours.

            Quand à la question de leur sincérité et de leur crédibilité...

            Quand aux poursuites... il y en a, sans cesse, en fonction des affaires qui sortent. S'en inquiète t'on vraiment en haut lieu, et que risquent ceux qui prennent avec nos deniers des risques inconsidérés, avec des conséquences, tout comptes faits, tout de même coûteuses (même cachées et reparties)..; bien plus qu'avec la petite délinquance. Dans les faits, la répartition des dommages sur un grand nombre de personnes sembler diluer à hauteur la responsabilité (et les sanctions) de ces dommages... Du moins, c'est encore le cas pour le moment en France. Les anglo-saxons sont allés plus loin, plus tôt, y compris dans l'excès et en ont (toujours suivant le même shéma), tiré les conséquences plus tôt, dans leurs statuts (pour la pratique...).

            Bachi... C'est le cas sur le principe.
            Dernière modification par Virginie, 05 février 2008, 22h41.

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            • #7
              rendre des comptes aux élus ... je ne sais pas s'ils sont les mieux placés pour ça... et s'ils en ont les compétences surtout ;

              par contre qu'il y ait un genre de bureau de contrôle de l'utilisation des fonds mis en place par les "consommateurs" de la banque et élus par les utilisateurs de celles ci ... UN PEU COMME POUR LES PRUD'hommes....

              ceci dit je ne sais pas du tout si c'est plausible comme idée


              ps : prend le rer plus tard ....

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