ALGER - La violence contre les femmes est un phénomène social qui continue de sévir en Algérie malgré les efforts déployés en vue de le juguler, à en croire les chiffres avancés par la police algérienne qui recensent des milliers de victimes par an.
En dépit de l'évolution de la condition féminine aussi bien sur le plan social que culturel, les femmes demeurent, en Algérie, victimes de différentes formes de violence qui souvent trouve sa genèse dans des traditions archaïques et des idées erronées.
A ce propos, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, la police algérienne) a recensé 8.277 femmes âgées entre 18 et 35 ans victimes de violence au niveau national durant l'année 2007.
La violence physique et la forme la plus répandue avec 5.316 femmes qui en ont été victimes alors que 256 femmes ont subi des sévices sexuels. Les mêmes statistiques précisent que 27% des agressions ont été perpétrées en milieu familial.
Par ailleurs, les dernières statistiques livrées par la gendarmerie algérienne font état, pour 2007, de 126 femmes victimes de viol ou de tentative de viol en plus de neuf femmes enlevées et violées.
Bien que la violence soit de plus en plus pratiquée en milieu familial à cause du croisement d'une multitude de facteurs sociaux, la plupart des victimes n'ose toutefois pas porter plainte auprès des services de la sûreté par crainte d'être mal perçues par les membres de leur famille où par la société en général.
L'année dernière, sept femmes seulement ont déposé plainte contre leur conjoint pour coups et blessures. Une femme sur dix, âgée entre 19 et 64 ans, est victime de violence physique de la part d'un des membres de sa famille en particulier, le conjoint, révèle une recherche réalisée récemment à l'échelle nationale par le ministère délégué algérien chargé de la Condition féminine et la famille, indiquant que les femmes divorcées et les veuves restent les plus exposées à ce phénomène.
AP
En dépit de l'évolution de la condition féminine aussi bien sur le plan social que culturel, les femmes demeurent, en Algérie, victimes de différentes formes de violence qui souvent trouve sa genèse dans des traditions archaïques et des idées erronées.
A ce propos, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, la police algérienne) a recensé 8.277 femmes âgées entre 18 et 35 ans victimes de violence au niveau national durant l'année 2007.
La violence physique et la forme la plus répandue avec 5.316 femmes qui en ont été victimes alors que 256 femmes ont subi des sévices sexuels. Les mêmes statistiques précisent que 27% des agressions ont été perpétrées en milieu familial.
Par ailleurs, les dernières statistiques livrées par la gendarmerie algérienne font état, pour 2007, de 126 femmes victimes de viol ou de tentative de viol en plus de neuf femmes enlevées et violées.
Bien que la violence soit de plus en plus pratiquée en milieu familial à cause du croisement d'une multitude de facteurs sociaux, la plupart des victimes n'ose toutefois pas porter plainte auprès des services de la sûreté par crainte d'être mal perçues par les membres de leur famille où par la société en général.
L'année dernière, sept femmes seulement ont déposé plainte contre leur conjoint pour coups et blessures. Une femme sur dix, âgée entre 19 et 64 ans, est victime de violence physique de la part d'un des membres de sa famille en particulier, le conjoint, révèle une recherche réalisée récemment à l'échelle nationale par le ministère délégué algérien chargé de la Condition féminine et la famille, indiquant que les femmes divorcées et les veuves restent les plus exposées à ce phénomène.
AP
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