Bonsoir
Afin de lutter contre la corruption, le président russe sortant Vladimir Poutine a suggéré mardi une méthode pour le moins radicale aux fonctionnaires qui accepteraient des pots-de-vin:
Leur couper les mains.
Cette remarque, qui tenait probablement plus de la rhétorique musclée que de la réforme pénale, a été faite mardi au Kremlin au cours d'une réunion avec des parlementaires.
Soulignant la corruption galopante qui gangrène le pays, le chef du Parti communiste Guénadi Ziouganov a expliqué que pour construire un immeuble d'habitation, un entrepreneur doit «déposer quelque chose dans la patte» de chacun des fonctionnaires chargés du dossier.
«Bien sûr, ce serait pratique de couper cette patte, comme au Moyen Age. Ce serait certainement la meilleure des solutions», a dit Poutine dans ces remarques diffusées à la télévision.
Plus sérieusement, Poutine a reconnu que Ziouganov avait raison et que les autorités devaient «garder ce problème constamment à l'esprit et y réagir».
Son successeur désigné, Dimitri Medvedev, qui doit prendre les rênes du pouvoir en mai prochain et également présent à cette réunion au Kremlin, a reconnu l'existence d'une corruption à «grande échelle» et appelé à redoubler d'efforts pour la combattre.
Source: AP
Afin de lutter contre la corruption, le président russe sortant Vladimir Poutine a suggéré mardi une méthode pour le moins radicale aux fonctionnaires qui accepteraient des pots-de-vin:
Leur couper les mains.
Cette remarque, qui tenait probablement plus de la rhétorique musclée que de la réforme pénale, a été faite mardi au Kremlin au cours d'une réunion avec des parlementaires.
Soulignant la corruption galopante qui gangrène le pays, le chef du Parti communiste Guénadi Ziouganov a expliqué que pour construire un immeuble d'habitation, un entrepreneur doit «déposer quelque chose dans la patte» de chacun des fonctionnaires chargés du dossier.
«Bien sûr, ce serait pratique de couper cette patte, comme au Moyen Age. Ce serait certainement la meilleure des solutions», a dit Poutine dans ces remarques diffusées à la télévision.
Plus sérieusement, Poutine a reconnu que Ziouganov avait raison et que les autorités devaient «garder ce problème constamment à l'esprit et y réagir».
Son successeur désigné, Dimitri Medvedev, qui doit prendre les rênes du pouvoir en mai prochain et également présent à cette réunion au Kremlin, a reconnu l'existence d'une corruption à «grande échelle» et appelé à redoubler d'efforts pour la combattre.
Source: AP
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