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Voici la liste des 10 plus gros trafiquants de drogues français

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  • Voici la liste des 10 plus gros trafiquants de drogues français

    Source : Nouvelobs

    Depuis 2019, l’office des stups dresse un classement de ses cibles prioritaires, surnommé en interne le « top 25 » des trafiquants de drogue français. Sans doute pour ne pas lui donner un caractère trop prestigieux, ce tableau, classé confidentiel, a été, cette année, sobrement rebaptisé « liste nationale ». Pour intégrer ce cercle restreint des principaux narcos français, les prétendants doivent remplir un certain nombre de critères témoignant de leur puissance et de leur dangerosité : implications dans des règlements de comptes, capacité à se projeter à l’étranger, à corrompre des agents publics, des policiers, des douaniers, moyens logistiques, usage des technologies de dissimulation…
    Voici les dix plus gros trafiquants de cette liste



    Moufide Bouchibi
    Surnoms : « Poto », « Mouf », « Karim », « le Parisien ».

    Reda Abakrim
    Surnoms : « Turbo », « Mourad de Poissy ».

    Nordine D.
    Surnoms : « Mac Do », « Monsieur N. ».

    « Ben de Trappes »
    Originaire de Trappes.Il a été arrêté en France en 2018 dans une affaire d’usurpation d’identité. Il a, depuis lors, pris la fuite et serait possiblement au Maroc.

    Bouchaïb El Kacimi
    Surnoms : « Bouch de Dreux », « R8 ».

    Kevin Doure
    Surnoms : « El Negro », « Cali », « le Pablo Escobar français »

    Rachid El M.
    Surnoms : « Le Chinois »

    Nasserdine et Abdelrani T.
    Surnoms : « Tic et Tac » , « les Jumeaux ».

    Younès L.
    Surnoms : « le Nantais », « le Grand ».

    Ali et Messaoud Bouchareb
    Surnoms : « Ryan » pour Ali
    au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

  • #2
    Est ce qu'ils sont tous des Franco-Algériens ? et puis , y a drogue et drogue , la Zetla c'est parait il médicinal !

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    • #3
      C'est fini pour la french connection ?

      Les surnoms, des noms d'artiste plutôt

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      • #4



        Bonsoir

        Ce sont plutôt les 10 "bons élèves " ...





        Affaire François Thierry : l’enquête définitivement validée


        La Cour de cassation vient de rejeter le dernier pourvoi de l’ancien patron de l'Office des stups, mis en examen depuis trois ans pour «complicité de trafic de stupéfiants». L’instruction va donc pouvoir reprendre au tribunal judiciaire de Bordeaux.



        https://www.liberation.fr/france/202...lidee_1799121/

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        • #5
          les corses ont été évincés.. c'est plus eux qui ont le contrôle.. Pasqua n'est plus là
          "tout a été dit , tout reste a penser"
          Alain

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          • #6
            Source : Nouvelobs

            Depuis 2019, l’office des stups dresse un classement de ses cibles prioritaires, surnommé en interne le « top 25 » des trafiquants de drogue français. Sans doute pour ne pas lui donner un caractère trop prestigieux, ce tableau, classé confidentiel, a été, cette année, sobrement rebaptisé « liste nationale ». Pour intégrer ce cercle restreint des principaux narcos français, les prétendants doivent remplir un certain nombre de critères témoignant de leur puissance et de leur dangerosité : implications dans des règlements de comptes, capacité à se projeter à l’étranger, à corrompre des agents publics, des policiers, des douaniers, moyens logistiques, usage des technologies de dissimulation…
            Voici les dix plus gros trafiquants de cette liste



            Moufide Bouchibi
            Surnoms : « Poto », « Mouf », « Karim », « le Parisien ».

            Reda Abakrim
            Surnoms : « Turbo », « Mourad de Poissy ».

            Nordine D.
            Surnoms : « Mac Do », « Monsieur N. ».

            « Ben de Trappes »
            Originaire de Trappes.Il a été arrêté en France en 2018 dans une affaire d’usurpation d’identité. Il a, depuis lors, pris la fuite et serait possiblement au Maroc.

            Bouchaïb El Kacimi
            Surnoms : « Bouch de Dreux », « R8 ».

            Kevin Doure
            Surnoms : « El Negro », « Cali », « le Pablo Escobar français »

            Rachid El M.
            Surnoms : « Le Chinois »

            Nasserdine et Abdelrani T.
            Surnoms : « Tic et Tac » , « les Jumeaux ».

            Younès L.
            Surnoms : « le Nantais », « le Grand ».

            Ali et Messaoud Bouchareb
            Surnoms : « Ryan » pour Ali
            ils ont oublié la liste des fournisseurs de rails de cocaïne...

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            • #7
              On s'ennuie tellement en France , pour vouloir s'échapper ailleurs grâce aux mauvaises herbes , pour le reste y a une demande faut la satisfaire , les règles du marché , peu importe le fournisseur !

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              • #8
                Il y un peu prêt une quinzaine de grands voyous franco-franco mais vous ne citez pas la mafia corse. Pourquoi?
                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                • #9
                  maintenant qu'on a la liste des plus gros trafiquants de drogues Français
                  continuons sur la même lancée , et poste nous donc "La listes Des Plus Gros Pédophiles De France "
                  "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

                  Commentaire


                  • #10
                    Même pas une femme dans la liste , on fait quoi de l'égalité homme-femme ?

                    Pour la liste des pédos , elle suivra .

                    Commentaire


                    • #11
                      Muchas gracias a Kevin, nuestro salvador !!

                      Pfff, même pas un François, ni Aristide ni Charles-Henri .......... c'est pô juste
                      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                      • #12
                        La plupart ont déjà été arrêtés, non ?

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                        • #13
                          Liste bien sélective en fonction des noms de la part des fachos dans la police, juste un prétexte pour stigmatiser, la haine masquée à son plus haut niveau.

                          Ils n'ont pas retrouvé le baron du 36 quai des orfèvres ni les 52 kg de cocaïne du policier Jonathan de Perpignan. C'est la cocaïne venant d'Amérique qui rapporte le plus.

                          Des français sont les plus grands consommateurs de drogues en Europe. Ils sont très demandeurs. Les Jean Marie et Marine ont agrandi leur potager dans la France profonde. C'est surtout cela l'info. Des policiers craignent beaucoup la légalisation de la vente de cannabis. Le trafic les occupe beaucoup pour faire du chiffre en points et parfois se servir.


                          Scipio, tu peux rajouter à la liste de l'obs Roberto Blanchedent le baron de la drogue du Morbihan.
                          Dernière modification par panshir, 29 mars 2021, 17h27.

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                          • #14
                            Scipio, un peu de lecture si nostalgie du pays:


                            Parismatch 3 mars 2021

                            "Ndrangheta : la mafia calabraise passe aux aveux



                            C’est un procès historique. Le plus important depuis celui de la Cosa Nostra à la fin des années 1980. Alors que la justice italienne frappe une des organisations criminelles les plus puissantes du monde, la police française traque avec peine ses réseaux sur notre territoire. Notre enquête met au jour les ramifications de la ’Ndrangheta dans les Alpes-Maritimes.

                            Le général Pasquale Angelosanto, commandant de l’unité antimafia des carabiniers (les R.O.S. pour Raggrumpamento Operativo Speciale), consacre le tiers de son activité à lutter contre la ’Ndrangheta, nom de la mafia en Calabre. « Une des plus puissantes organisations criminelles au monde », dit-il avant de décrire un corps organique, clanique, colonisateur, composé de cousins et de beaux-frères, des taiseux, aux goûts parfois ésotériques. Les tentacules du réseau s’étendent jusque dans le sud de la France : « La Côte d’Azur était une de leurs cibles », confirme Angelosanto. Et de lister ses avantages, de Menton à Marseille, de Nice à Cannes : nœud de trafic, havre de paix pour mafieux en cavale, territoire attractif pour l’argent de la drogue, BTP, immobilier… En 1994, un repenti a égrené la liste des représentants de cette mouvance en région PACA. Un clan exploite une raffinerie d’héroïne à Toulon, un autre gère un bar à Antibes. Le « chef des assassinats pour la zone France » vit sur la côte où il tiendrait une pépinière, belle « couverture » pour ensevelir les cadavres. Enfin, il y a Vallauris, où tant d’immigrés italiens ont fait tourner les ateliers de poterie chers à Picasso, devenu le territoire des Magnoli. Depuis longtemps, les juges italiens antimafia soupçonnent cette famille — parmi d’autres — d’aider les fugitifs très nombreux à se réfugier dans la région. En décembre 2019, c’est chez eux qu’un de leur cousin, Domenico Stanganelli a été arrêté par la division antimafia (DIA), la PJ de Marseille, de Nice et les gendarmes de la Brigade de recherche.

                            Au départ, les Magnoli viennent de Gioia Tauro, près de Reggio di Calabria. Cette ville de 20 000 habitants est célèbre pour sa production d’huile d’olive et pour son port, le premier d’Italie en matière de trafic de conteneurs. Et le premier en Europe pour la cocaïne. L’infrastructure a profité à toute la ’Ndrangheta et surtout à un clan de Gioia Tauro : les Molè-Piromalli. Ippolito, l’aîné des Magnoli, a « grandi » à leur côté. En lien avec les cartels, il est même devenu une pointure du trafic de poudre blanche. Dans la famille, il n’est pas le seul à avoir défrayé la chronique dans les Alpes Maritimes.

                            A Vallauris, les frères Magnoli sont soupçonnés d'être les rois de la coke

                            Né à Antibes, son cousin Serafino Magnoli se fait connaitre le 1er janvier 1979 avec une évasion spectaculaire de la prison de Grasse. Il s’illustre un an plus tard en orchestrant l’affaire dite du « rapt de Valbonne ». Les faits remontent au 30 janvier 1980. Un homme de 42 ans au volant de sa Mercedes est pris dans un guet-apens à l’entrée de Valbonne. Il s’appelle Guy Pitoun et dirige la chaine de magasins « Global Meubles ». Bousculé par quatre malabars, l’entrepreneur est trainé dans une maison dans le village de Peymeinade près de Grasse, où il passera 16 jours enchaîné à un anneau scellé dans le mur d’une maison. Les geôliers de Pitoun sont calabrais comme les donneurs d’ordres et comme le propriétaire de la maison, Fortunato Tripodi. Ce dernier tient une boucherie à Peymeinade avec sa femme Girolama Magnoli. C’est un couple sans histoires très apprécié par leurs clients, mais tous deux appartiennent à des familles bien connues des enquêteurs italiens — Aujourd’hui, trois membres de la famille Tripodi sont par exemple poursuivis dans le maxi-procès de la ‘Ndrangheta en Italie. Tous les soirs, Fortunato et Girolama apportent à diner pour Rocco Magnoli, le frère de Girolama qui distribue les bons petits plats aux gardes et à l’otage. Après quinze jours de tractations, la remise de rançon échoue. La pression monte : les ravisseurs menacent la famille d’envoyer un petit doigt comme pour le baron Empain. Guy Pitoun sent venir sa dernière heure. « Pendant qu’il me transférait dans une autre maison, j’ai dit au garde de me tuer d’une seule balle, de ne pas me rater, nous raconte l’élégant octogénaire. Il m’a répondu qu’il ne me tuerait pas parce qu’avec ma barbe je ressemblais au Christ !» La deuxième planque est une villa en construction appartenant à un Anglais et gardée par son assureur. Coup de chance, ce dernier débarque à l’improviste et découvre le pot-aux-roses. « Quelqu’un m’a sauté dessus, racontera-t-il à Nice-Matin. Il était armé d’un revolver. Nous nous sommes battus car j’ai essayé de le désarmer. Un second individu a surgi avec un fusil à canon scié. » En italien, l’arme s’appelle une « Lupara », signe d’appartenance à la mafia. Les ravisseurs enferment l’assureur et sa femme avec leur otage puis décident de s’enfuir. Cinq personnes sont interpelées à Vallauris dont Rocco Magnoli, sa sœur Girolama et son mari Fortunato Tripodi.
                            Le "Relambi", affrété par Rocco et Antonio Magnoli ,est arraisonné par la marine nationale au large de Saint-Martin avec 90 kilos de cocaïne lke 8 juin 2015.© DR
                            En juin 1982, lors du procès aux Assises de Nice, la famille Magnoli est présente au grand complet. « Ils étaient bien une vingtaine et sur les dents, mais ils ne me faisaient pas peur », se souvient Guy Pitoun. Au terme du procès très médiatisé, Rocco Magnoli est condamné à 12 ans de prison ferme, Fortunato Tripodi écope de 6 ans et sa femme Girolama de 5 ans avec sursis. Le « cerveau » de l’enlèvement, Serafino Magnoli a quant été arrêté en mars 1981 par les policiers de Gioia Tauro en Calabre. Il sera jugé et condamné en Italie. Selon une note des R.O.S., il réapparaitra sur les écrans radars de la police en 1990 à l’aéroport de Zurich avec 10 kg de cocaïne dans son sac. En 1994, la Guardia di Finanza intercepte cette fois une conversation téléphonique dans laquelle Serafino traite avec une certain « Kaïser » au sujet d’un container de 20 tonnes (sûrement de la cocaïne, précise la note) à Andernach en Allemagne. Difficile d’obtenir plus d’informations sur ce mystérieux Serafino qui semble être devenu une pointure de la ‘Ndrangheta dans les années 90. C’est pendant cette période, alors que les forces de sécurité italiennes sont concentrées sur leur guerre contre la mafia sicilienne, que la ‘Ndrangheta prend son envol. Les Calabrais prospèrent sur les cendres de la Cosa Nostra. « Dans les années 90, nous dit le général Angelosanto, les Calabrais nouent d’excellentes relations avec les cartels d’Amérique du Sud en particulier avec les Autodéfenses Unies de Colombie (AUC) très actifs dans la production de drogue. »

                            Ippolito, l’aîné des Magnoli vit alors à Gioia Tauro. Selon les carabiniers, ses cadets Luciano et Antonio « blanchissent le cash » à Vallauris et Golfe-Juan. Night-clubs, trafic de drogue, assistance à mafieux en cavale, la « famiglia » Magnoli ne manque pas de ressource.
                            Rocco, un autre frère Magnoli (à dr.), et sonassocié Philippe Flori, arrêtés eux aussi en juin 2015.© DR
                            Au début des années 2000, les gendarmes français aussi s’intéressent à eux. En 2004, quatre mandats d’arrêt internationaux visent Ippolito. Deux ans plus tard, la filature d’un des chefs de Bordighera, à 20 kilomètres de la frontière, mène les enquêteurs italiens jusque dans le centre de Vallauris. Un rapport de police y a signalé « l’achat en quantité importante d’un produit stupéfiant », soulignant que la ville « est le lieu de résidence d’une importante communauté d’émigrés calabrais, dont une grande partie se consacre au trafic de drogue ». La famille Magnoli est dans le viseur des policiers français et italiens. En 2007, Luciano et Antonio sont pris en flagrant délit par la PJ de Nice avec 35 kilos de cocaïne. Au téléphone, le chef de Bordighera manifeste son émotion à travers un message crypté : « Il est tombé avec la moto et n’a pas pu remonter sur la table. » C’est le coup d’envoi d’une série noire pour les « boss » de Vallauris.

                            Le 12 juillet 2008, le « parrain » Ippolito se fait cueillir dans sa résidence près de Barcelone. « Sors de là ! Tu es fini ! » lui lancent les carabiniers avant de l’arrêter. Son fils Girolamo continue de faire tourner la boutique à Gioia Tauro ; du renfort lui est envoyé de Vallauris, en la personne de son cousin Domenico, le fils de Serafino — le « cerveau » du rapt de Valbonne. Crâne rasé, regard ténébreux, c’est un gaillard de 39 ans toujours sur ses gardes qui débarque en Calabre. Mais pendant l’hiver 2008, Domenico Magnoli commet l’imprudence de se rendre seul dans une clinique de Cosenza pour une liposuccion. Inscrit sous un nom d’emprunt, il passe sur le billard et se réveille avec une impression étrange. Les policiers déguisés en infirmiers ont déposé leurs bouquets de fleurs et sorti les menottes. En 2011, Luciano, qui avait « échappé à la vigilance de la police », est rattrapé à Taggia, un village de Ligurie prisé des mafieux. Avec son allure de vacancier, il passait inaperçu. Un sympathique « plagiste » qui maniait pourtant sept téléphones !

                            A quand un maxi-procès en France?

                            Deux frères Magnoli tombent encore, cette fois dans l’affaire « Trattino ». Inventifs, Antonio et Rocco avaient mis au point une nouvelle forme de commerce triangulaire. Un voilier chargeait au Maroc 300 kilos de haschisch, qu’il livrait aux Antilles en échange de 90 kilos de cocaïne. « Pendant leur procès, les juges ont déroulé la généalogie de la famille en remontant jusqu’au XIXe siècle », se souvient un participant abasourdi. Sept membres de la famille Magnoli croupissent déjà derrière des barreaux et un huitième ne tardera pas à les rejoindre.

                            Le 27 mai 2019, Domenico réapparaît dans le bistrot familial de Vallauris, tenu par un cousin. Il fréquente depuis toujours ce bar éclairé au néon, niché sous une pergola à côté d’une pizzeria. Cette fois, il n’y vient pas pour commenter un match de foot. Il doit tenir audience. Des membres de la ’Ndrangheta débarquent d’Italie pour traiter d’une affaire grave : deux Français ont dérobé 11 kilos de cocaïne à un cousin par ailleurs commerçant, Carmelo Sgro. Sur les nerfs, celui-ci veut leur régler leur compte. « No, no, no ! » Domenico calme les esprits, refroidit les velléités de vengeance. Les protagonistes discutent, exposent leur différend sans méfiance, « en famille ». Et Domenico obtient gain de cause : grâce à sa diplomatie, le butin sera restitué en 48 heures sans heurts ! « Pour éviter un bain de sang, Domenico Magnoli a sans doute fait valoir le potentiel criminel de sa lignée », commente l’officier des carabiniers Fabrizio Perna. Mais le mafieux ignore qu’il vient de fournir aux policiers qui, dehors, ont branché leurs grandes oreilles l’élément qui leur manque pour caractériser l’association mafieuse. Les magistrats italiens invitent à Gênes leurs homologues marseillais pour signer une équipe commune d’enquête (ECE). L’opération « Ponente Forever » est lancée. Elle sera codirigée par le lieutenant-colonel Laurent Lambert, de la gendarmerie nationale, et le lieutenant-colonel Fabrizio Perna. Et permettra l’arrestation, le 15 septembre 2020, d’une quarantaine de trafiquants suspectés d’être en lien avec la mafia calabraise, dont Domenico Magnoli aujourd’hui incarcéré à la prison des Baumettes, à Marseille.

                            Pour Francesco Cozzi, le procureur de la République antimafia à Gênes, qui officie en Ligurie, base stratégique de la ‘Ndrangheta depuis quarante ans, l’histoire est banale. Pour lui, ce n’est pas un hasard si Vintimille et Bordighera, les deux villes les plus proches de la France, ont vu leurs conseils municipaux dissous en 2012 pour « infiltration mafieuse ». Depuis ces deux villes, la mafia calabraise gèrent un territoire qui englobe largement les Alpes Maritimes. En face de son bureau, un portrait massif du dernier doge. En 1797, la République à Gênes était renversée par Napoléon. Les Français faisaient vaciller cette partie éclairée de la péninsule, vantée par Montesquieu. Aujourd’hui, la malavita calabraise colonise les Alpes-Maritimes. Il a fallu du temps aux Français pour comprendre la véritable nature de ces bruns ténébreux. « On ne compte plus le nombre de fugitifs qui se sont planqués sur la Côte d’Azur », s’exclame Cozzi.

                            De Menton à Marseille, la ’Ndrangheta maîtrise les fondamentaux de la malavita. Elle a aussi pénétré le tissu économique légal.

                            Certaines de leurs entreprises raflent de gros appels d’offres de marchés publics sans que les services de la préfecture parviennent à trouver la faille. Un élu de la région se souvient de questions insistantes de la préfecture sur une entreprise sélectionnées. .........."


                            Scipio, ça t'a plu? Article complet sur internet
                            Dernière modification par panshir, 29 mars 2021, 10h04.

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                            • #15

                              Scipio, ça t'a plu? Article complet sur internet

                              Scipio n'a fait que poster un article de l'obs , faut pas lui en vouloir , et puis c'est bien de le savoir.
                              L'article parle des trafiquants de drogue , d'un fait , mais ne cherche pas a savoir les raisons qui ont poussé certains dans ce chemin , si on veut éradiquer le mal faut chercher les racines du mal .

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