L’association à l’origine du projet de mosquée à Strasbourg n’a pas signé la charte du ministère de l’Intérieur, qui demande donc qu’aucune subvention ne lui soit accordée par la mairie.
La fameuse Charte des principes pour l’islam de France continue de faire polémique. Cette fois, au centre des débats, la décision des responsables de la future mosquée de Strasbourg, qui ne l’ont pas encore signée et qui pourraient d’ailleurs ne jamais le faire. A condition que le bras de fer avec le ministère de l’Intérieur tourne à leur avantage.
Le Conseil municipal de Strasbourg doit voter une subvention de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée dans la ville alsacienne. Mais du côté du ministère de l’Intérieur, on peste : l’association qui gèrera la mosquée n’a en effet pas signé la Charte des principes pour l’islam de France.
La mosquée de La Meinau est attendue depuis longtemps par les musulmans strasbourgeois. Avec un régime spécial, celui du Concordat, l’Alsace-Moselle est un cas à part en France. Pour la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, rien ne cloche dans la décision du Conseil municipal. Mais pour Gérald Darmanin, l’association Millî Görüs est une organisation qui tente de faire ingérence dans l’islam en France.
Le président de l’association turque dans le Grand Est, Eyup Sahin, estime que « c’est une insulte à la communauté musulmane d’agir de la sorte, et puis cibler une communauté religieuse spécifique en lui faisant signer un engagement sous la menace, ça a déjà été fait dans ce pays. C’était il y a deux siècles et ça s’appelle le Concordat ».
Millî Görüs fait partie des trois associations qui refusent de signer la fameuse charte, aux côté de l’association Foi et pratique et du Comité de coordination des musulmans turcs de France. « Certains passages et formulations du texte soumis sont de nature à fragiliser les liens de confiance entre les musulmans de France et la Nation. Certaines déclarations portent atteinte à l’honneur des musulmans, avec un caractère accusatoire et marginalisant », déplorent les trois organisations depuis plusieurs semaines.
lemuslimpost
La fameuse Charte des principes pour l’islam de France continue de faire polémique. Cette fois, au centre des débats, la décision des responsables de la future mosquée de Strasbourg, qui ne l’ont pas encore signée et qui pourraient d’ailleurs ne jamais le faire. A condition que le bras de fer avec le ministère de l’Intérieur tourne à leur avantage.
Le Conseil municipal de Strasbourg doit voter une subvention de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée dans la ville alsacienne. Mais du côté du ministère de l’Intérieur, on peste : l’association qui gèrera la mosquée n’a en effet pas signé la Charte des principes pour l’islam de France.
La mosquée de La Meinau est attendue depuis longtemps par les musulmans strasbourgeois. Avec un régime spécial, celui du Concordat, l’Alsace-Moselle est un cas à part en France. Pour la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, rien ne cloche dans la décision du Conseil municipal. Mais pour Gérald Darmanin, l’association Millî Görüs est une organisation qui tente de faire ingérence dans l’islam en France.
Le président de l’association turque dans le Grand Est, Eyup Sahin, estime que « c’est une insulte à la communauté musulmane d’agir de la sorte, et puis cibler une communauté religieuse spécifique en lui faisant signer un engagement sous la menace, ça a déjà été fait dans ce pays. C’était il y a deux siècles et ça s’appelle le Concordat ».
Millî Görüs fait partie des trois associations qui refusent de signer la fameuse charte, aux côté de l’association Foi et pratique et du Comité de coordination des musulmans turcs de France. « Certains passages et formulations du texte soumis sont de nature à fragiliser les liens de confiance entre les musulmans de France et la Nation. Certaines déclarations portent atteinte à l’honneur des musulmans, avec un caractère accusatoire et marginalisant », déplorent les trois organisations depuis plusieurs semaines.
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