hier, au marché, la tomate était à 170 DA (il y a peu, elle ne coutait que 80 DA), la pomme de terre à 90 DA (juste avant le ramadan, elle ne coutait que 50 ou 60 DA).
outre les explications pompeuses habituelles, comme la faible pluviométrie, l'absence de contrôle (90 % des commerçant travaillent dans l'illégalité, sans registre de commerce, et donc, officiellement, ils n'éxistent pas aux yeux de l'Etat, et on ne peut contrôler ce qui n'existe pas ...), la forte demande ... etc, subsiste une autre explication
un peu avant le Ramadhan, Mourad, un marchand de fruits et légumes, s'est rendu au marché de gros, et a acheté la pomme de terre à 40 DA le Kilo pour la céder à 70 DA le kilo au marché du quartier
avant qu'il n'écoule son stock, les prix de la batata ont grimpé, dorénavant, elle est cédée à 70 DA au marché de gros pour être proposée à 90 ou 100 DA dans les étals
que va faire Mourad?
1- maintenir le prix de vente qu'il s'était fixé, qui est de 70 DA et préserver sa marche initiale
2- la revendre au prix actuellement pratiqué, qui est de 100 DA, et doubler sa marge
la réponse est évidente.
c'est la pratique générale dans toutes les catégories, le commerce est défini ainsi en Algérie, être constamment au courant des prix pratiqués pour proposer son produit sans perte de marge, mais surtout, pour maximiser celle-ci en cas de flambée des prix
le mieux, serait de savoir exactement quand aura lieu la flambée des prix, provoquée par la rareté, et le meilleur moyen de le garantir, est de provoquer soi même cette crise...
outre les explications pompeuses habituelles, comme la faible pluviométrie, l'absence de contrôle (90 % des commerçant travaillent dans l'illégalité, sans registre de commerce, et donc, officiellement, ils n'éxistent pas aux yeux de l'Etat, et on ne peut contrôler ce qui n'existe pas ...), la forte demande ... etc, subsiste une autre explication
un peu avant le Ramadhan, Mourad, un marchand de fruits et légumes, s'est rendu au marché de gros, et a acheté la pomme de terre à 40 DA le Kilo pour la céder à 70 DA le kilo au marché du quartier
avant qu'il n'écoule son stock, les prix de la batata ont grimpé, dorénavant, elle est cédée à 70 DA au marché de gros pour être proposée à 90 ou 100 DA dans les étals
que va faire Mourad?
1- maintenir le prix de vente qu'il s'était fixé, qui est de 70 DA et préserver sa marche initiale
2- la revendre au prix actuellement pratiqué, qui est de 100 DA, et doubler sa marge
la réponse est évidente.
c'est la pratique générale dans toutes les catégories, le commerce est défini ainsi en Algérie, être constamment au courant des prix pratiqués pour proposer son produit sans perte de marge, mais surtout, pour maximiser celle-ci en cas de flambée des prix
le mieux, serait de savoir exactement quand aura lieu la flambée des prix, provoquée par la rareté, et le meilleur moyen de le garantir, est de provoquer soi même cette crise...
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