Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des coupures d'eau fréquentes à Alger

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des coupures d'eau fréquentes à Alger

    Les coupures d’eau répétitives à Alger tournent au cauchemar tant pour les usagers qui en souffrent que pour les gestionnaires de cette ressource qui semblent en panne d’alternatives.

    Plusieurs quartiers de la capitale sont privés d’eau de manière régulière. Leurs habitants ont manifesté leur colère en bloquant des routes. La communication faisant gravement défaut, les usagers se heurtent aux explications les plus farfelues au moment où le discours officiel peine à faire passer des messages pourtant primordiaux : le stress hydrique n’est plus une vue de l’esprit. La gestion de ses retombées rend le langage de vérité primordial.

    Nawal Imès- Alger (Le Soir)- Ce n’est plus un secret pour personne, l’eau se fait rare. Les usagers habitués à une alimentation en continu en eau potable sont, depuis plusieurs semaines déjà, confrontés à des coupures d’eau qui peuvent durer de quelques heures à quelques jours.
    Une situation qui a poussé les habitants de plusieurs quartiers de la capitale à exprimer leur ras-le-bol en manifestant dans les rues. C’est le cas à l’est d’Alger mais également à Alger-Centre. Avec les grandes chaleurs qui s’annoncent déjà, la situation ne pourra que s’exacerber tant la colère monte. Elle trouve son origine dans la nature «sauvage» des coupures. En effet, ces dernières ne sont plus annoncées à l’avance. Elles interviennent à n’importe quel moment de la journée et ont des durées aléatoires. Les usagers ne peuvent à ce rythme plus s’organiser ni savoir à quel moment stocker l’eau. Pire encore, en essayant de comprendre le pourquoi de ces coupures en formant le numéro du centre d’appel de la Seaal, les opérateurs leur fournissent des explications de moins en moins convaincantes allant de la baisse du niveau de l’eau dans les réservoirs à des pannes au niveau des stations de pompage. Pourtant, la situation actuelle est loin d’être conjoncturelle et impose d’adopter le langage de vérité qui risque certes de choquer ceux qui n’ont aucune connaissance de la situation au plan hydrique mais il aura au moins le mérite d’être clair.

    Les coupures d’eau vont faire partie intégrante de la vie des citoyens comme cela l’a été pendant des années dans un passé récent. Pour les faire accepter progressivement à des usagers habitués à avoir de l’eau H24, un minimum de pédagogie s’impose. Avec un programme d’alimentation clairement communiqué mais surtout assumé par la Seaal, les clients finiront par connaître les plages d’alimentation et celles de coupures. Le temps aidant, ils s’y adapteront, certains en stockant de l’eau, d’autres en installant des citernes. En dépit des contraintes que ces coupures programmées et connues peuvent engendrer, elles n’égaleront jamais celles qu’imposent des coupures sauvages répétitives.
    Une telle démarche impose une grande transparence dans la gestion d’une ressource qui se raréfie et qui pour les Algériens est bon marché. La Seaal s’y était essayée avant de se rétracter. L’entreprise chargée de la distribution de l’eau dans la capitale avait, en effet, informé ses clients de la mise en place d’un programme de rationnement devant débuter le 18 mai et selon lequel l’eau coulerait dans les robinets entre 12 heures et 20 heures chaque jour. Aussitôt rendu publique, l’information a vite fait d’être tout simplement démentie.
    La réalité est pourtant implacable : les coupures sont bel et bien réelles même si elles ne sont pas assumées pour des raisons qui dépassent les prérogatives d’une entreprise otage d’une gestion où s’entrechoquent l’impératif de rationaliser la consommation de l’eau et des considérations purement politiques liées à une volonté de ne pas exacerber le climat social.

    Des calculs qui s’avèrent non payants puisque la colère monte et les émeutes de la soif risquent de devenir monnaie courante au moment où, de l’aveu même de la Seaal, «la baisse de la pluviométrie enregistrée durant les trois dernières années a provoqué un déficit dans la quantité d’eau superficielle stockée dans les barrages, engendrant une perte dans le volume de production de 340 000 m3/jour».
    Une réalité qui devrait être martelée puisqu’au moment où des quartiers de la capitale sont sans eau depuis plusieurs jours, dans d’autres, les citoyens n’hésitent pas à laver voitures et bitume à grande eau, preuve que le message est encore loin d’avoir été assimilé par tous.
    N. I.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Les coupures d’eau vont faire partie intégrante de la vie des citoyens comme cela l’a été pendant des années dans un passé récent.
    Une réalité qui devrait être martelée puisqu’au moment où des quartiers de la capitale sont sans eau depuis plusieurs jours, dans d’autres, les citoyens n’hésitent pas à laver voitures et bitume à grande eau,


    Comme dirait l'autre... ça a toujours été comme ça!

    Commentaire


    • #3
      la plupart des villes algériennes vivent cela depuis de longues années déjà et bcp de villes n'ont jamais eu d'eau H24 c pas nouveau

      Commentaire

      Chargement...
      X