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Un tribunal algérien dissout une ONG phare du Hirak

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  • Un tribunal algérien dissout une ONG phare du Hirak

    Des Algériens manifestent à l'initiative du Hirak dans les rues d'Alger pour protester contre le gouvernement en mars 2021. RYAD KRAMDI / AFP
    Le tribunal administratif d'Alger a prononcé mercredi 13 octobre la dissolution du Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), une ONG qui avait été aux premiers rangs du mouvement pro-démocratie Hirak, a appris l'AFP auprès de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH). «Le tribunal administratif prononce la dissolution de RAJ. C'est scandaleux», a déploré auprès de l'AFP Saïd Salhi,

    «Halte aux attaques contre les acquis démocratiques du peuple algérien, payés au prix du sacrifice ultime», a ajouté Saïd Salhi, qui a exprimé la «solidarité» de la LADDH avec les militants de RAJ. Cette décision fait suite à une requête du ministère de l'Intérieur réclamant la dissolution de RAJ, qui existe depuis 28 ans. Il lui était reproché «d'agir en violation de la loi sur les associations et en contradiction avec les objectifs énumérés dans les statuts».

    Un contrôle des associations par le pouvoir


    Dans un communiqué publié fin septembre, RAJ avait rejeté ces accusations «basées essentiellement sur les activités publiques de l'association durant le Hirak». L'ONG avait au contraire qualifié ses diverses actions de «compatibles» avec «son mandat d'association œuvrant à la promotion de l'implication des jeunes dans la gestion de la cité».

    Plusieurs membres de RAJ, notamment son président Abdelouahab Fersaoui, âgé de 39 ans, ont fait l'objet de poursuites judiciaires et jusqu'à neuf d'entre eux ont été incarcérés. Condamné à un an de prison pour «atteinte à l'intégrité du territoire national», Abdelouahab Fersaoui a purgé six mois de prison entre fin 2019 et mai 2020, qui ont correspondu à la peine prononcée en appel. La LADDH «appelle au respect du droit et des libertés d'association et d'organisation, pierre angulaire de toute démocratie», a souligné Saïd Salhi.

    La loi algérienne encadrant le travail des associations, promulguée en 2012, soumet leur création à la délivrance préalable d'un agrément par les autorités. Cette loi avait été approuvée dans le cadre de réformes politiques du président Abdelaziz Bouteflika, récemment décédé, pour couper court à toute contagion du Printemps arabe en 2011. L'opposition et les militants des droits de l'Homme avaient alors dénoncé un texte renforçant, selon eux, l'hégémonie étatique sur la société civile.
    Le Figaro
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    @Chouan Bonjour mon ami


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