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 « Le roman de l’amour absolu »

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  •  « Le roman de l’amour absolu »

    mon livre de chevet

    « Le roman de l’amour absolu »


    Benoît Seto

    Écrivain (1)
    • Recueilli par Sabine Audrerie,
    • le 06/08/2018 à 06:00
    • Modifié le 06/08/2018 à 08:00

    Lecture en 1 min.

    Benoît Seto.LE ROCHER
    La Blessure et la soif

    de Laurence Plazenet

    Éd. Gallimard, 2009

    «Rares les romans qui, plusieurs années après leur parution, vous habitent encore, vous travaillent de l’intérieur, vous nourrissent. La Blessure et la soif, de Laurence Plazenet, est pour moi de ceux-ci. En quelques mots : M. de la Tour, jeune chevalier blessé lors des combats pendant la Fronde, est recueilli par Mme de Clermont. Ils se connaissent ; il est amoureux d’elle. Mariée, pieuse, elle se donne à lui malgré tout, car rien n’entrave deux corps qui se désirent. M. de Clermont rentre à son tour de la guerre ; M. de la Tour fuit. Il ne s’éloigne pas : il embarque à Bordeaux, fait escale en Inde, puis pénètre en Chine, terre alors interdite aux Occidentaux. Il reviendra, mais après plus de dix ans, dont plusieurs années en compagnie d’un sage lettré, Lu Wei, qu’il suit sur une île au milieu d’un lac – paysage inspiré du film coréen Printemps, été, automne, hiver… et printemps de Kim Ki-duk. Dix années de dépouillement, d’ascèse et de travail sur soi pour se laisser envahir par l’absolu de Dieu et achever sa route, à son retour en France, dans un monastère dont on devine qu’il s’agit de celui de Port-Royal. On y décèle les influences de Claudel, de Pascal, de saint Augustin. La Blessure et la soif est le roman de l’amour absolu, de l’amour charnel autant que de l’amour de Dieu, porté par une langue d’une exigence rare de nos jours, langue qui puise aux racines du classicisme du XVIIe siècle ; un roman qui, enchantant de nouveau la langue française, ne nous fait pas désespérer de la littérature. »



    (1) Dernier livre paru : La partition intérieure (Éditions du Rocher, 2017)

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    L'amour divin est inconditionnel, illimité et immuable. ... Les cœurs saturés de l'amour de Dieu ne peuvent volontairement blesser qui que ce soit. Quand vous aimez Dieu sans réserve, Il remplit votre cœur de Son amour inconditionnel à l'égard de tous. Aucune parole humaine ne peut décrire cet amour-là.


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    Extraits des écrits de Paramahansa Yogananda


    Le plus grand amour que vous puissiez vivre réside dans la communion avec Dieu pendant la méditation. L’amour entre l’âme et l’Esprit est le parfait amour, celui que tout le monde recherche. Quand vous méditez, l’amour grandit. Mille émotions traversent le cœur. […] Si vous méditez profondément, vous serez envahis d’un amour qu’aucun mot ne peut décrire. Vous connaîtrez Son amour divin et saurez le transmettre aux autres dans toute sa pureté.

    Si vous pouviez ressentir ne serait-ce qu’une particule d’amour divin, si grande, si débordante serait votre joie que vous ne pourriez la contenir.

    Le monde, dans son ensemble, a oublié la véritable signification du mot amour. L’amour a fait l’objet de tant d’abus et a été tellement crucifié par l’homme que très peu de gens en connaissent la nature véritable. Telle l’huile dans l’olive, l’amour imprègne toute la création. Il est toutefois très difficile de définir l’amour, pour la même raison que les mots ne peuvent décrire parfaitement le goût d’une orange. Il faut goûter le fruit pour en apprécier la saveur. Il en est de même avec l’amour.

    Dans un sens universel, l’amour est la puissance d’attraction divine qui s’exerce dans la création pour harmoniser, unir, rassembler toutes choses. […] Ceux qui vivent à l’unisson de la force attractive de l’amour parviennent à l’harmonie avec la nature et avec leurs semblables et aspirent à la réunion bienheureuse avec Dieu.

    « L’amour ordinaire est égoïste, secrètement enraciné dans les désirs et la recherche des satisfactions, [disait Sri Yukteswar]. L’amour divin est inconditionnel, illimité et immuable. Les fluctuations du cœur humain s’évanouissent à jamais au contact apaisant de l’amour pur. »

    De nombreux êtres humains vous disent « je t’aime » un jour et vous rejettent le lendemain. Ce n’est pas de l’amour. Les cœurs saturés de l’amour de Dieu ne peuvent volontairement blesser qui que ce soit. Quand vous aimez Dieu sans réserve, Il remplit votre cœur de Son amour inconditionnel à l’égard de tous. Aucune parole humaine ne peut décrire cet amour-là. […] L’homme ordinaire est incapable d’aimer les autres de cette façon-là. Engoncé dans son petit moi, n’ayant conscience que du « je » et de ses possessions, il n’a pas encore découvert le Dieu omniprésent qui réside en lui et en tout être. Pour moi, il n’y a aucune différence entre une personne et une autre ; je perçois tous les êtres comme des âmes, reflets du seul et unique Dieu. Je ne peux considérer personne comme un étranger, car je sais que nous faisons tous partie de l’Esprit unique. Quand vous aurez fait l’expérience du sens véritable de la religion – à savoir connaître Dieu – vous réaliserez qu’Il est votre essence même, qu’Il existe de façon égale et impartiale en tout être. Alors, vous pourrez aimer votre prochain comme vous-mêmes.

    Dans la conscience de ceux qui sont immergés dans l’amour suprême de Dieu, il n’y a place pour aucune tromperie, aucune intolérance sociale ou religieuse, ni pour aucune barrière que ce soit. Lorsque vous ressentirez cet amour divin, vous ne percevrez aucune différence entre les fleurs et les animaux, entre un être humain ou un autre. Vous communierez avec la nature entière et vous aimerez toute l’humanité d’un amour égal.

    La compassion envers tout être est indispensable pour atteindre la réalisation divine car Dieu Lui-même possède cette qualité en abondance. Ceux qui ont un cœur tendre peuvent se mettre à la place des autres, ressentir leurs souffrances et essayer de les soulager.

    Développer un amour pur et inconditionnel entre mari et femme, parent et enfant, ami et ami, entre soi et tous les êtres, est la leçon que nous sommes venus apprendre sur terre.

    Le fait de désirer la perfection pour l’être aimé et de ressentir une joie pure à la pensée de cette âme est réellement de l’amour divin – l’amour d’une amitié véritable.

    L’amour de Dieu, l’amour de l’Esprit, est un amour qui consume tout. Une fois que vous l’aurez expérimenté, il vous conduira toujours plus loin dans les royaumes éternels. Cet amour ne pourra vous être ôté, il continuera de brûler dans votre cœur ; de sa flamme émanera le puissant magnétisme de l’Esprit attirant les autres à vous ainsi que tout ce dont vous avez réellement besoin ou tout ce que vous désirez.

    Je vous dis, en vérité, que j’ai obtenu la réponse à toutes mes questions, non pas des hommes, mais de Dieu. Il est. Il est. C’est Son esprit qui vous parle à travers moi. C’est de Son amour que je vous parle. Par vagues successives, tel un doux zéphyr, Son amour enveloppe l’âme. Au fil des jours, des semaines et des années, cet amour grandit sans que vous en connaissiez la fin. Et c’est bien cela que vous recherchez tous sans exception. Vous croyez désirer l’amour humain et la prospérité, mais derrière ces choses, c’est le Père céleste qui vous appelle. Si vous prenez conscience qu’Il est plus précieux que tous Ses présents, vous Le trouverez.

    Les êtres que nous chérissons promettent de nous aimer toujours ; pourtant, lorsqu’ils sombrent dans le Grand Sommeil et qu’ils perdent le souvenir de leurs vies terrestres, quelle est la valeur de leurs vœux ? Qui donc nous aime éternellement, sans le dire avec des mots ? Qui se souvient de nous lorsque tous les autres nous oublient ? Qui sera encore avec nous quand nous quitterons nos amis de ce plan terrestre ? Dieu seul !

    Le Seigneur nous murmure continuellement en silence : […]

    « Sans prononcer un seul mot, Je t’ai toujours aimé. Moi seul, Je peux vraiment dire “Je t’aime” car Je t’aimais avant même que tu ne sois né. Mon amour t’a donné la vie et te maintient en vie en ce moment même ; et, Moi seul, Je pourrai t’aimer lorsque les portes de la mort t’auront emprisonné là où personne, pas même ton plus grand amant terrestre, ne pourra t’atteindre. »

    La plus grande idylle que vous puissiez avoir est celle avec Dieu. L’amour humain disparaît rapidement, mais votre idylle avec Dieu est éternelle. Pas un seul jour ne doit passer sans Le voir. C’est pour cela que j’ai écrit : « À travers d’innombrables incarnations, je T’ai appelé, Te cherchant dans les clairs ruisseaux qui serpentaient mes rêves argentés *. » Je Lui dis constamment qu’Il est à blâmer de m’avoir envoyé ici-bas ; mais finalement je prends conscience que toutes les illusions de la vie n’ont été créées que pour me Le faire apprécier davantage et pour m’inciter à Le chercher. C’était toujours Lui que je cherchais à travers toutes mes incarnations, le Père derrière tous les pères, la Mère derrière toutes les mères, l’Amant derrière tous les amants. Il est l’Amant céleste et nos âmes sont les bien-aimées, et lorsque l’âme rencontre le plus grand Amant de l’univers, l’idylle sans fin peut commencer. L’amour, que vous avez cherché pendant d’innombrables incarnations à travers toutes les amours humaines, est finalement vôtre. Et vous ne voudrez jamais rien connaître d’autre que cet Amour.

    * « Chagrins d’amour divins », Songs of the Soul.

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