Bonsoir
Fabriquer 10 grammes d’or génère 3 tonnes de déchets toxiques saturés de mercure et de cyanure.
Selon le New York Times, les nuisances environnementales de l’industrie aurifère sont comparables à celles des déchets nucléaires. L’or, qui représente un marché de 65 milliards de francs par an, justifie-t-il une telle atteinte à l’environnement? Pas sûr.
La diamantaire Verle Van Wauve a ainsi créé Transparence. Cette start-up genevoise commercialise de l’«or propre» extrait en Argentine et en Colombie sans mercure ni cyanure. Il coûte 20% plus cher. Une vingtaine de bijoutiers européens soutient cette initiative modeste: 6 kilos d’or propre sur 2500 tonnes extraites par an; «20 millions de chercheurs d’or artisanaux pourraient modifier leurs pratiques si on les payait plus et si l’on finançait des technologies d’extraction propres», confie Verle Van Wauve.
S’il n’existe pas encore de label «or propre», l’idée touche timidement les entreprises de raffinage d’or, dont les principales se trouvent en Suisse. A Neuchâtel, Métalor, succursale d’UBS, commercialise depuis un an des lingots «Recycled Gold». Ceux-ci se composent de vieil or et d’or récupéré sur des déchets industriels. Au Tessin, Valcambi vient de lancer un lingot estampillé «Green Gold». Cet «or vert» proviendrait de mines au Nevada. Mais la société tessinoise est très discrète.
Fabriquer 10 grammes d’or génère 3 tonnes de déchets toxiques saturés de mercure et de cyanure.
Selon le New York Times, les nuisances environnementales de l’industrie aurifère sont comparables à celles des déchets nucléaires. L’or, qui représente un marché de 65 milliards de francs par an, justifie-t-il une telle atteinte à l’environnement? Pas sûr.
La diamantaire Verle Van Wauve a ainsi créé Transparence. Cette start-up genevoise commercialise de l’«or propre» extrait en Argentine et en Colombie sans mercure ni cyanure. Il coûte 20% plus cher. Une vingtaine de bijoutiers européens soutient cette initiative modeste: 6 kilos d’or propre sur 2500 tonnes extraites par an; «20 millions de chercheurs d’or artisanaux pourraient modifier leurs pratiques si on les payait plus et si l’on finançait des technologies d’extraction propres», confie Verle Van Wauve.
S’il n’existe pas encore de label «or propre», l’idée touche timidement les entreprises de raffinage d’or, dont les principales se trouvent en Suisse. A Neuchâtel, Métalor, succursale d’UBS, commercialise depuis un an des lingots «Recycled Gold». Ceux-ci se composent de vieil or et d’or récupéré sur des déchets industriels. Au Tessin, Valcambi vient de lancer un lingot estampillé «Green Gold». Cet «or vert» proviendrait de mines au Nevada. Mais la société tessinoise est très discrète.