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Elle se présenta comme guide touristique, la personne que je recherchais ! Parfaite bilingue, diplômée en philo, ancienne professeur de français au lycée du Sacré-Cœur, Keltoum pour les besoins de sa profession est de toutes les rencontres culturelles et artistiques. C'est un vrai carnet d'adresses pour les non-initiés et disponible à apporter appui et à partager ses connaissances.
16 ans de pratique dans l'activité de guide touristique. La Casbah ? Elle y est née, y a grandi et la partage avec les touristes étrangers et nationaux. C'est le père de Keltoum qui lui a fait partager sa passion d'Alger , une fois sorti de prison après 5 ans de condamnation pendant la guerre de libération. Une fois libre en même temps que l'Algérie, il profitait, avec sa fille ainée, de chaque moment pour aller à travers les rues et quartiers de la capitale «Sans doute ce comportement de ne pas rester enfermé est dû au traumatisme des années de prison…», explique-t-elle.
Ces randonnées ont fait naître chez sa progéniture cette inclination au voyage et à la découverte. Un jour, elle décide de se lancer dans une formation de guide. «Pour une bonne pratique du métier que j'avais décidé de faire, j'allais à la découverte des îlots qui m'étaient inconnus de la vieille ville», avec un carnet de notes et un stylo, Keltoum décortiquait les rues et venelles de cette bonne vieille Casbah d'Alger.
Bir Djebbah, Sidi Ramdane, Sidi Abdellah, Sidi Bougdour et nous en passons des secteurs, elle les a appris douéra par douéra, commerce par commerce, en se remémorant chaque point de repère. Elle signale qu'elle fait beaucoup de recherches sur le patrimoine, l'histoire, la culture, l'architecture afin d'étendre ses connaissances. En outre, elle assiste à tous les rendez-vous ayant un lien direct avec sa profession. Depuis qu'elle a jeté son dévolu sur l'activité de guide, elle est sollicitée, notamment par des organismes hôteliers ou autres entreprises, ainsi que par «la Maison diocésaine, la bibliothèque des Glycines et mes cousines installées en Europe qui me confient leurs amis de passage à Alger».
«Je propose plusieurs circuits et c'est au touriste de choisir la destination. Pour le voyageur étranger, généralement La Casbah vient en premier lieu…» Il faut savoir que les Français d'Algérie reviennent de plus en plus dans leur ville natale. Quand ce ne sont pas les aînés, ce sont les enfants et petits –enfants qui viennent en pèlerinage sur les lieux où ont grandi et vécu leurs parents. Keltoum a toute une pléthore d'anecdotes sur ces personnes qui reviennent pour le souvenir.
Comme ce couple de Bab el Oued qui a voulu revoir leur maison et l'église où a été béni leur couple. Et même si le lieu de culte chrétien s'est converti en bibliothèque, ils ont tenu à se faire photographier sur le site «comme autrefois …» Selon sa disponibilité, Keltoum est également formatrice de jeunes stagiaires attirés par la profession. «Des histoires humaines, chaleureuses, un partage, voilà ce que je retiens de mon activité. Je prends toujours soin des lettres cordiales que m'envoient les touristes étrangers après leur passage en Algérie», confie-t-elle.
Extrait de l'article Djazairess : Oum Keltoum Maarouf Araibi
16 ans de pratique dans l'activité de guide touristique. La Casbah ? Elle y est née, y a grandi et la partage avec les touristes étrangers et nationaux. C'est le père de Keltoum qui lui a fait partager sa passion d'Alger , une fois sorti de prison après 5 ans de condamnation pendant la guerre de libération. Une fois libre en même temps que l'Algérie, il profitait, avec sa fille ainée, de chaque moment pour aller à travers les rues et quartiers de la capitale «Sans doute ce comportement de ne pas rester enfermé est dû au traumatisme des années de prison…», explique-t-elle.
Ces randonnées ont fait naître chez sa progéniture cette inclination au voyage et à la découverte. Un jour, elle décide de se lancer dans une formation de guide. «Pour une bonne pratique du métier que j'avais décidé de faire, j'allais à la découverte des îlots qui m'étaient inconnus de la vieille ville», avec un carnet de notes et un stylo, Keltoum décortiquait les rues et venelles de cette bonne vieille Casbah d'Alger.
Bir Djebbah, Sidi Ramdane, Sidi Abdellah, Sidi Bougdour et nous en passons des secteurs, elle les a appris douéra par douéra, commerce par commerce, en se remémorant chaque point de repère. Elle signale qu'elle fait beaucoup de recherches sur le patrimoine, l'histoire, la culture, l'architecture afin d'étendre ses connaissances. En outre, elle assiste à tous les rendez-vous ayant un lien direct avec sa profession. Depuis qu'elle a jeté son dévolu sur l'activité de guide, elle est sollicitée, notamment par des organismes hôteliers ou autres entreprises, ainsi que par «la Maison diocésaine, la bibliothèque des Glycines et mes cousines installées en Europe qui me confient leurs amis de passage à Alger».
«Je propose plusieurs circuits et c'est au touriste de choisir la destination. Pour le voyageur étranger, généralement La Casbah vient en premier lieu…» Il faut savoir que les Français d'Algérie reviennent de plus en plus dans leur ville natale. Quand ce ne sont pas les aînés, ce sont les enfants et petits –enfants qui viennent en pèlerinage sur les lieux où ont grandi et vécu leurs parents. Keltoum a toute une pléthore d'anecdotes sur ces personnes qui reviennent pour le souvenir.
Comme ce couple de Bab el Oued qui a voulu revoir leur maison et l'église où a été béni leur couple. Et même si le lieu de culte chrétien s'est converti en bibliothèque, ils ont tenu à se faire photographier sur le site «comme autrefois …» Selon sa disponibilité, Keltoum est également formatrice de jeunes stagiaires attirés par la profession. «Des histoires humaines, chaleureuses, un partage, voilà ce que je retiens de mon activité. Je prends toujours soin des lettres cordiales que m'envoient les touristes étrangers après leur passage en Algérie», confie-t-elle.
Extrait de l'article Djazairess : Oum Keltoum Maarouf Araibi