La journaliste de "Libération", disparue à Bagdad depuis le 5 janvier avec son assistant irakien, est une professionnelle confirmée, réputée pour son éclectisme.
Ces quelques lignes valent carte de presse. "Nous apprécions son travail de journaliste et de grand reporter ; son exigence intellectuelle et ses qualités d’écriture. Ses reportages rendent compte d’un monde complexe, souvent opaque et parfois violent, sans parti pris, avec le seul souci de dire la vérité et d’éclairer la (...)
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PORTRAITS
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Florence Aubenas, passion reporter
23 janvier 2005, par Hassiba -
La saga Reporters sans frontières
21 janvier 2005, par HassibaL’association se mobilise actuellement pour Florence Aubenas, journaliste à "Libération", disparue en Irak. Enquête sur RSF et son homme-orchestre, Robert Ménard.
A l’approcher pour la première fois, on se prend à penser que Robert Ménard, 52 ans, a forcément beaucoup d’amis. En ces temps d’épreuves pour la presse française, comment pourrait-il en être autrement ? Car s’il y a bien une personne qui ne ménage jamais sa peine quand un journaliste est en difficulté ou en danger, c’est bien (...) -
Mohamed El Baradei : La bête noire de Washington
7 janvier 2005, par HassibaBorné dans sa nature, infini dans ses vœux L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux Je marche dans la nuit par un chemin mauvais Ignorant d’où je viens, incertain où je vais. Lamartine
Le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, est l’unique candidat à sa propre succession. A la grande colère de Washington qui multiplie les tentatives pour l’empêcher d’assumer un troisième mandat. Les Etats-Unis ne veulent pas de Mohamed El Baradei. (...) -
Oasis à Ramallah
7 janvier 2005, par HassibaLe Plaza, premier centre commercial de Palestine, ouvert il y a un an et demi, est un véritable miracle. Ses 14000 m2 tranchent avec la débâcle ambiante et sont devenus le centre d’attraction pour toute la population.
C’est un mirage, surgi au milieu de l’Intifada. Une oasis de verre et d’acier avec des palmiers en pot, du marbre et de la lumière. Au Plaza de Ramallah, la guerre semble loin. Le premier centre commercial des territoires palestiniens a ouvert ses portes le 1er juillet (...) -
Si Mohand U M’hand, le résistant errant
6 janvier 2005, par HassibaSi Mohand U M’hand ouvre le portail de la vie alors que faiblit le tumulte de la résistance de l’Emir Abdelkader.
Le vent, le givre et le froid ont soufflé sa flamme par une nuit de décembre, alors que les révoltés de Marguerite poussaient leur dernier cri de suppliciés.
Si sa date de naissance est fluctuante, celle de sa mort est certaine. Elle figure sur les tablettes de l’état civil tout nouvellement créé par les maîtres du pays. Selon Mouloud Mammeri, qui se réfère à Si Ammar Ben (...) -
George W. Bush : Un président chef de guerre
2 janvier 2005, par HassibaSi le monde avait voté le 2 novembre, John Kerry serait aujourd’hui le président des États-Unis. Mais les citoyens américains, et eux seuls, ont décidé, en toute souveraineté, d’élire une deuxième fois George W. Bush.
Alors que le monde entier souhaite porter au pouvoir un chef de paix, les américains ont choisi, par sécurité ou autre argument, de faire confiance à leur chef de guerre.
“Les États-Unis ont déjà mis des ennemis à genoux et nous allons le faire de nouveau. Nous (...) -
Djamel Eddine Harize, père d’Assrar
30 décembre 2004, par Hassiba« Ne connaissent la Révolution que ceux qui prennent part à la Révolution. » Mao Tsé-Toung.
De taille moyenne, fluet comme une flûte, les cheveux de jais toujours rebelles, ayant par moments des reflets bleutés, le front large et dégagé, les yeux pétillants d’une double lumière, celles de l’intelligence et de la lampe attrapée lors des grandes manœuvres nuitales, Djamel Eddine Harize est donc un jeune homme comme tant d’autres, mais attention à l’apparence... Il réussit tout ce qu’il (...) -
Les ksour captifs des dunes
27 décembre 2004, par HassibaUne cinquantaine de ksour gravitent autour des quatre chefs-lieux de daïra du Gourara. La moitié n’a pas encore tout à fait réussi à s’affranchir de la captivité des dunes. Les habitants de ces hameaux vivent en marge de la modernité.
Au contournement d’une dune, le ksar de Talah apparaît comme un mirage. Malgré l’existence d’une piste tracée aléatoirement sur le sable, il est peu évident, pour un étranger à la région, de soupçonner l’existence de l’oasis au milieu de nulle part. Talah (...) -
Hussein, le miraculé du triangle de la mort
20 décembre 2004, par nassimEnlevé dans une station-service et livré à un groupe salafiste, Hussein, jeune chiite irakien, a échappé de justesse à l’égorgement. Après un procès à huis clos, ses bourreaux n’attendaient que la rupture du jeûne pour l’exécuter.
Heureusement pour Hussein, ses bourreaux respectaient à la lettre les obligations coraniques. Aussi n’ont-ils pas voulu l’égorger avant l’iftâr, la rupture quotidienne du jeûne de ramadan. C’est ce qui lui vaut d’être aujourd’hui en vie et de pouvoir raconter (...) -
Au fin fond de la Kabylie : Zekri
18 décembre 2004, par HassibaDans la commune de Zekri aux frontières de Tizi Ouzou-Béjaïa, on est surtout frappé par le spectacle de tant de misère et de dénuement.
Zekri, anciennement appelée Thaâroust, pourtant érigée en commune dès l’indépendance, est paradoxalement dans un état d’indigence et d’isolement quasi absolu et n’a, de surcroît, et au grand désespoir de ses 3 708 habitants, bénéficié d’aucune aide financière, qui aurait amélioré un tant soit peu les conditions de vie on ne peut plus insupportables de (...)