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Le RCD et Ghaza

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  • Le RCD et Ghaza

    Force est de constater le silence de la part du RCD dans la situation qui prévaut à Ghaza. Pas un seul mot de la part de son leader, M. Said Saâdi ni d'autres membres du parti de la culture et de la démocratie, pourtant connu pour dénoncer le moindre dérapage et abus. Mais apparemment, Israël fait l'exception dans ce cas. J'espère avoir tord, parce que certaines de ses positions sont à louer. Qu'attends-tu M. Saâdi à parler au nom des victimes.


    Cordialement, signé Jamal 2008
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

  • #2
    Force est de constater le silence de la part du RCD dans la situation qui prévaut à Ghaza. Pas un seul mot de la part de son leader, M. Said Saâdi ni d'autres membres du parti de la culture et de la démocratie, pourtant connu pour dénoncer le moindre dérapage et abus. Mais apparemment, Israël fait l'exception dans ce cas. J'espère avoir tord, parce que certaines de ses positions sont à louer. Qu'attends-tu M. Saâdi à parler au nom des victimes.
    Pourquoi tant de mauvaise foi ?
    Le RCD a été le premier parti à rédiger un communiqué dénonçant l'agression dont fait objet le peuple de Ghaza dès le premier jour de l'attaque, il a aussi dénoncé la position de l'état algérien par rapport à ce conflit.
    Pour ne pas défendre le RCD, tous les députés qui sont à l'hémicycle et qui appartiennent à cette formation n'ont pas cautionné le troisième mandat de bouteflika et ils ont voté contre les augmentations de salaires qui leurs ont été accordées par boutef ... ça suffit amplement pour que je sois fier d'eux !
    Monsieur, ta haine envers tout ce qui est Kabyle est à peine camouflable mais cette fois ci tu as vraiment raté ta cible !
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

    Commentaire


    • #3
      ah la mauvaise foi

      Dans trois communiqués rendus public durant cette semaine, les trois partis politiques d’opposition condamnent l’agression israélienne et expriment leur solidarité avec la population palestinienne.

      Voici les trois communiqués :


      Le Front des Forces Socialistes (FFS)

      SECRETARIAT NATIONAL

      COMMUNIQUE


      Un énième massacre contre une population palestinienne désarmée, vient d’être commis dans l’impunité la plus totale par l’armée israélienne. Un peuple déjà meurtri et soumis à toutes les violences.

      Le Front des Forces Socialistes condamne avec la plus grande fermeté cette escalade de violence. Le FFS considère qu’aucun motif ne peut et ne saurait justifier cette logique barbare et sanguinaire qui est imposée au peuple palestinien.

      En ces moments d’indignation et de colère, le Front des Forces Socialistes exprime son entière solidarité avec la population palestinienne.

      Le Front des Forces Socialistes interpelle l’Internationale Socialiste et les partis membres pour agir et imposer l’arrêt immédiat de ces intolérables violences.


      Le secrétariat national
      Le premier secrétaire
      Karim TABBOU



      Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD)

      Péril sur la Palestine

      Communiqué

      Depuis dix jours, une agression israélienne d’une violence et d’une durée que ne justifient aucune considération a fait des centaines de victimes parmi les populations de la bande de Ghaza.

      Cette attaque barbare a des conséquences immédiates et lointaines.

      En agressant une société, déjà meurtrie par les embargos et la répression, Israël exacerbe les dissensions qui minent la cohésion du peuple palestinien. Ce faisant, ce même Israël livre la Palestine aux partisans de la surenchère et de la démagogie qu’il a, du reste, contribué à faire émerger contre la représentation historique du peuple palestinien.

      Plus fondamentalement, cette opération et les réactions qu’elle ne manquera pas d’engendrer rendront la tâche de reconstruction de la Nation encore plus difficile à l’Autorité palestinienne.

      Le RCD, fidèle aux valeurs de Novembre et de la Soummam, appelle le peuple algérien à une mobilisation déterminée et vigilante. La Révolution algérienne a permis à notre peuple de recouvrer dignité et souveraineté. Elle a aidé à la structuration d’autres combats dont la cause nationale palestinienne qui a su, en pleine guerre, ménager les libertés individuelles et collectives ; offrant au monde un exemple unique de modernité dans une région soumise à l’arbitraire et au sous-développement.

      C’est ce combat exemplaire qui est menacé aujourd’hui. Les frappes israéliennes comme les ingérences coupables de dirigeants arabes dans les affaires palestiniennes concourent, hélas, aux mêmes objectifs.

      Frapper une société meurtrie pour en aggraver les déchirements, trouve un prolongement dévastateur dans l’isolement qui accable, aujourd’hui, l’Autorité palestinienne.

      Le Président Mahmoud ABBAS doit être soutenu et aidé par tous les patriotes soucieux de voir émerger dans cette région une nation démocratique fondée sur la tolérance, le pluralisme et l’Etat de droit.

      Le RCD exprime sa solidarité sans faille avec le peuple palestinien et s’associe à la douleur des familles victimes des attaques meurtrières de l’armée israélienne.

      Le RCD exige l’arrêt immédiat de cette agression. Il déplore également les manœuvres visant à marginaliser l’Autorité palestinienne dont la conséquence inéluctable sera l’aggravation des divisions des rangs de la résistance palestinienne.

      En ces moments de violence et de tourmente qui pèsent sur le destin palestinien, le peuple algérien saura rester fidèle à son engagement historique : consolider la crédibilité et la stabilité de l’Autorité palestinienne, seule garante de l’avènement d’un Etat palestinien indépendant et démocratique.


      Le RCD



      Mouvement Démocratique et social (MDS)


      PALESTINE AU CŒUR :

      LIBERONS NOTRE SOLIDARITE AVEC GHAZA AGRESSEE


      A l’appel de la Fédération d’Alger une action de solidarité avec le peuple palestinien victime de frappes sauvages de l’armée israélienne à Ghaza a été organisée le jeudi 1er Janvier 2009. Malgré les pressions de la police qui a enlevé des affiches et interpellé un de nos camarades avant de le relâcher, un moment de recueillement a été observé à l’entrée du siège central du Mouvement où ont été allumées des bougies, et la déclaration du MDS condamnant l’agression barbare d’Israël a été diffusée au centre d’Alger à plusieurs milliers d’exemplaires.

      Lors de cette activité les militants ont pu discuter avec des citoyens et avoir leurs réactions qui expriment leur appui et leur encouragement à une initiative forte de solidarité. Des jeunes ont informé que dans leur quartier, à la cité Concorde, des drapeaux israéliens avaient été brûlés, tandis que les bâtiments ont été pavoisés aux couleurs palestiniennes. Beaucoup de citoyennes et de citoyens déploraient que les marches soient interdites à Alger. Pourtant il a été noté que les autorités, si promptes à réagir quand le MDS ou d’autres organisations expriment leur solidarité avec la Palestine, ferment les yeux quand des affiches d’un ‘’comité civique’’ de Sidi M’hamed appellent à manifester pour un troisième mandat !

      Le contact direct avec les citoyennes et les citoyens, ainsi que les échanges très enrichissants ont montré encore une fois l’ancrage très profond de la solidarité de notre peuple avec le peuple martyr de Palestine. Cette agression avec la complicité des pays occidentaux et la trahison des despotes arabes est perçue comme une Hogra que les algériens réprouvent et combattent y compris chez eux.

      Pour les algériens et surtout les jeunes, il faut faire plus ! Il est inadmissible de laisser tomber Ghaza, tout comme il est nécessaire de comprendre tout ce qui se passe : comment un pays aussi belliqueux qu’Israël réussit à dicter sa loi à un grand nombre d’Etats arabes, comment aider encore plus et mieux nos frères agressés ?

      Oui, le peuple palestinien otage de calculs politiciens de partis politiques conservateurs mérite mieux. Oui, il a besoin de l’union patriotique la plus large de ses forces autour d’un programme de résistance et de lutte pour l’instauration d’un état palestinien démocratique sur les fronts diplomatique et populaire et celui de la résistance armée.

      Pour continuer notre action, une journée porte ouverte est organisée le lundi 5 Janvier 2009 au siège central du Mouvement au 67 boulevard Krim Belkacem à partir de 15 h. A 17h une conférence en présence de représentants d’organisations palestiniennes sera un moment privilégié pour exprimer toute notre solidarité avec nos frères de Ghaza et de toute la Palestine.

      La Fédération d’Alger appelle toutes celles et tous ceux qui ont à cœur la solidarité avec le peuple palestinien à venir exprimer très fort leurs revendications :

      ARRETEZ LES BOMBARDEMENTS DE GHAZA!

      FELASTINE HOURRA DIMOCRATIA !

      Le MDS

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      • #4
        @ Djamal

        va chercher sur le net, au lieu de dire des choses comme ça!!

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        • #5
          Moha

          Voilà le sujet est clos, tu as espéré te tromper, et bien tu t'es trompé tant mieux. Le RCD n'est pas un parti de l'alliance, donc il se lève contre tous les dérapages intérieurs ou extérieurs. Et tant mieux de constater qu'il est encore présent.

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          • #6
            Je comprends Monsieur Djamel, il cherchait une occasion pour sauter sur le RCD parce que c'est un parti majoritairement Kabyle, il a voulu par là coller aux militants et sympathisants de ce partie (pour ne pas dire aux kabyles) l'étiquette de soutiens d'israel.
            Il n'est malheureusement pas le seul à verser dans ce courant qui ne nous fait pas honneur en tant qu'algérien d'abord.
            Dois-je rappeler que tous les députés RCD ont connu la souffrance de la guerre parce qu'ils sont tous fils de chahid et issus d'une région qui n'a pas fini de panser ses blessures ...

            Mais bon, on a l'habitude maintenant ...

            Sans rancunes djamel, tu fais partie du clan majoritaire ....
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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            • #7
              Coter-moi ce qu'aurait dit M. Saâdi ou des membres RCD ce qui supporterait la cause palestinienne, et je retirerai ce que j'avais avancé. Je n'ai pas peur de me tromper.
              Quant à ce je visais c'était seulement la leadership à qui j'ai constaté un silence coupable qui me déçoit de la part d'un parti qui représente un peuple résistant et fier. Il est grand temps qu'il se prononce.
              Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

              J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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              • #8
                Moha

                Djamal, on vient de te montrer que la parti s'est déjà prononcé par communiqué officiel, que veut tu, qu'ils aillent combattre??

                Commentaire


                • #9
                  Je voudrais lire ce que M. Saâdi ou des membres du RCD ont dit sur ce sujet.
                  Je reconnais ton soutien pour la cause et celui de Moha.
                  Jusqu'à la preuve du contraire et après 18 jours des raids je dirais qu'ils sont aussi coupables que les agresseurs. C'est à lui et non a vous de se prononcer.
                  Moi je pense qu'il ne veux pas froisser ce qu'il prend pour ces amis d'Occident.
                  Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                  J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je voudrais lire ce que M. Saâdi ou des membres du RCD ont dit sur ce sujet.
                    Je reconnais ton soutien pour la cause et celui de Moha.
                    Jusqu'à la preuve du contraire et après 18 jours des raids je dirais qu'ils sont aussi coupables que les agresseurs. C'est à lui et non a vous de se prononcer.
                    Moi je pense qu'il ne veux pas froisser ce qu'il prend pour ces amis d'Occident.
                    Je suis convaincu qu'en mettant en cause le RCD, dans ta petite tête formatée, tu penses Kabyles!!!
                    Si tu cherches des coupables vas voir plutôt du côté de ceux qui ont de tout temps instrumentalisé la cause palestinienne comme tu es en train de le faire pour baver ta haine du Kabyle!!!
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      Djamal


                      Un entretien de Saïd Saadi avec le Soir d'Algérie


                      Entretien : SAÏD SADI AU SOIR D’ALGÉRIE
                      «Nous sommes dans un vrai moment de rupture»
                      Auteur:
                      Publié: 10/01/09

                      C’est un Saïd Sadi très inquiet pour l’avenir immédiat de l’Algérie que nous avons rencontré au siège de son parti. Plus que jamais, il appelle au dépassement du pouvoir pour espérer un sursaut salvateur pour le pays. Si ses réponses donnent à première vue une impression de dépit, cela est vite rattrapé par des propositions qui laissent entrevoir une projection sur l’avenir. Dans «ce moment de rupture», il devient presque indécent de parler avec Saïd Sadi d’élection présidentielle.
                      Entretien réalisé par Nacer Belhadjoudja
                      Le Soir d’Algérie : Cela fait longtemps que l’on ne vous a pas entendu dans les médias nationaux, pouvez-vous, pour entamer notre entretien, nous livrer d’un mot votre point de vue sur le pays ?
                      Saïd Sadi :
                      En 2009, c'est-à-dire 55 ans après l’indépendance, des adolescents déboussolés descendent le drapeau algérien dans un lycée et hissent le drapeau français deux mois après que l’on eut sacralisé les symboles de la nation par une révision constitutionnelle des plus discutables.
                      C’est un peu rude comme entrée mais puisque vous abordez le sujet, comment analysezvous cet évènement ?
                      Apres la rupture politique qui oppose pouvoir et société, après la rupture générationnelle qui voit une gérontocratie bâillonner la jeunesse, nous rentrons dans les ruptures symboliques où se dissolvent les valeurs identitaires. La question n’est pas de se défausser sur ces jeunes qui sont plus victimes que coupables, mais il faut bien savoir qu’avant d’en arriver là, ces élèves ont discuté entre eux, préparé leur coup, choisi le moment du passage à l’acte… Il est important de comprendre ce qui s’est passé dans la tête de ces jeunes. La falsification des repères et la manipulation de l’histoire de la nation ajoutée au discrédit puis au rejet que suscitent les auteurs de ces abus ont conduit des enfants algériens à braver tous les interdits et à lancer l’ultime défi pour manifester leur exaspération. Ce signe ne semble pas inquiéter les dirigeants qui, faute d’avoir un bilan ou des perspectives à offrir, revendiquent, je cite, leur «sale besogne» comme trophée.

                      Mais d’un point de vue plus politique, comment définiriezvous la situation actuelle ?

                      Après le reniement de la résistance citoyenne qui, de mon point de vue, aura été un grand moment dans notre histoire d’après-guerre, le pays s’est trouvé désavoué dans ce qu’il avait accompli de plus sain et de plus noble depuis l’indépendance : refuser un ordre politique qui nie l’alternance et, dans le même temps, ne pas se laisser gagné ni même tenté par la vengeance malgré la cruauté des épreuves. Peu de peuples ont fait preuve de tant de sagesse face à de tels drames. Privé de son capital patriotique et interdit de citoyenneté, l’Algérien s’est résigné et la Nation a commencé une inexorable décomposition dont la grammaire politique est écrite par le putsch commis le 12 novembre. D’un point de vue formel, le pouvoir passe d’une enveloppe militaire à une apparence policière, mais le système politique reste le même dans un pays sous haute tension. C’est l’impasse.

                      En quoi, selon vous, la révision de la Constitution a-t-elle été si désastreuse ?
                      Je n’insisterai pas sur la forme. N’en déplaise au président de l’APN, le Parlement algérien a commis une forfaiture. Il n’avait pas à se prononcer sur des amendements qui bouleversaient la nature et l’équilibre des pouvoirs. Seule la voie référendaire, au regard de la Constitution d’alors, permettait de traiter de tels amendements. Sur le fond, nous sommes dans un cadre constitutionnel unique. Les constitutionnalistes les plus avertis confirment le caractère ubuesque de la situation algérienne qui n’est ni un régime présidentiel, ni un régime parlementaire. C’est le seul pays où un homme concentrant tous les pouvoirs exécutifs entre ses mains ne connaît aucun contre pouvoir. Savez-vous que si demain le RCD devenait majoritaire à l’Assemblée, il serait obligé d’appliquer le programme d’un chef de l’Etat qu’il combat puisque, depuis le 12 novembre, seul lui a le droit de proposer un programme !! Je ne voudrais pas être trop cruel mais il faut rappeler aussi que ce programme, dont toutes les clientèles se gargarisent, n’existe même pas. La Constitution a été violée pour imposer un troisième mandat. Quel Algérien et quel observateur peut croire que ce qui n’a pas été fait pendant dix ans avec un baril qui a atteint 150 dollars va devenir possible dans une situation nationale aussi délétère avec un environnement mondial si perturbé ? Je vous laisse deviner le contre-coup politique, diplomatique et économique que subit notre pays après cette opération. Autre problème révélé par cette dérive : le silence des intellectuels. En dehors de quelques émois confidentiels, il n’y a pas eu d’intervention sur un acte qui ne manquera pas d’inspirer ailleurs la recherche universitaire en matière d’hérésie constitutionnelle. Mais cela est un autre problème.
                      Vous venez d’évoquer le RCD, quelques voix s’élèvent à Béjaïa et laissent entendre qu’il y aurait crise.

                      Béjaïa, je vous rassure, va très bien. Cinq ou six personnes découvrent comme par hasard en ce moment et après des années de béatitude, que le RCD est un enfer. Ce genre d’incidents est récurrent à chaque fois que le RCD alerte l’opinion nationale ou internationale sur les abus du régime. Dit en un mot, le pouvoir suggère à travers ces provocations ceci: nous n’avons rien fait mais nous sommes tous pareils, donc le changement est inutile.

                      Plus généralement, comment va le RCD ?

                      Je ne crois pas qu’il y a un parti algérien qui ait autant affronté le pouvoir et qui continue d’être la source principale de l’animation du débat national, avoir une activité de terrain aussi soutenue, une vie organique régulière et une présence internationale affirmée et reconnue. Est-ce un hasard si le RCD est le seul parti à disposer d’un site Internet digne de ce nom et qui tient toutes ses réunions organiques prévues par ses statuts. Il reste vrai qu’il y a débat dans le parti sur la question de savoir si la méthode de luttes adoptée jusquelà est la plus indiquée à la conjoncture actuelle où le pouvoir viole toutes les lois et réglementations pour étouffer l’opposition. Le scandale qui a vu l’administration déposer illégalement un président d’APC à Berriane au motif qu’il est du RCD alors qu’il revendique un bilan exceptionnel interpelle sur la pertinence d’un combat conçu et mené dans d’autres conditions. A Blida, un secrétaire général de l’UGTA, démocratiquement élu, se voit refuser son installation tant qu’il restera fidèle au RCD…


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                      • #12
                        Qu’est-ce que cela appelle en termes de perspectives ?
                        Cela veut dire que le prochain conseil national qui se tient dans un moment de rupture politique sera, je crois, l’un des plus importants dans la vie du parti.

                        Ce conseil national se prononcera- t-il sur la présidentielle ?

                        Oui.

                        Peut-on en savoir plus en ce qui vous concerne ?

                        Vous comprendrez bien que non.

                        Le pouvoir a pourtant accédé à l’une de vos revendications essentielles puisqu’il accepte la présence d’observateurs internationaux. Sur la question des observateurs comme sur d’autres, le pouvoir ruse. Comme toujours, à chaque fois que le RCD anime un débat, innove sur un dossier ou qu’il forge un concept, le régime s’en saisit, le clone et le pollue.

                        Le pouvoir nous propose une présence politique de l’Organisation de la Conférence islamique, de l’Union africaine et de la Ligue arabe — instances respectables par ailleurs — sous la coordination symbolique de l’ONU. Les dirigeants algériens savent que depuis 2004, et grâce ou à cause de leur fraude, il y a une prise en charge professionnalisée et standardisée de l’observation des élections. Les équipes sont formées pour prévenir et détecter les failles organisationnelles, elles demandent à être sur le terrain de longs mois avant le scrutin pour «nettoyer» les fichiers électoraux, surveiller l’usage des médias et des finances publiques… Ces organisations spécialisées sont connues et ont déjà montré leur savoir-faire sur tous les continents en intervenant en Ukraine, au Pakistan, au Venezuela, et il y a quelques jours, au Ghana où le candidat de l’opposition a d’ailleurs remporté la présidentielle dans une compétition que personne ne conteste. Vous aurez remarqué qu’aucune de ces organisations ne figure parmi les «invités» du pouvoir d’Alger. A la décharge de ce pouvoir, il n’est pas le seul à refuser une surveillance internationale qui mobiliserait pendant des mois de nombreux observateurs indépendants et qualifiés. Des acteurs politiques et sociaux qui avaient, un instant, voulu se mobiliser contre la candidature de l’actuel chef de l’Etat pour soutenir un autre candidat — ce qui était leur droit — ont refusé de s’associer à la demande de cette surveillance. L’arrière-pensée étant que la fraude n’est pas un mal en soi. Elle est même implicitement souhaitée quand elle sert son chef de clan. Pour occasionnelle qu’elle soit, cette posture soulève, nous le savons tous, un vrai problème pour ne pas dire le problème politique de l’Algérie.

                        Pouvez-vous être plus précis ?

                        Tant que nous n’aurons pas clarifié la question du positionnement politique de chacun, la mise en perspective de la nation restera brouillée. Il y a des acteurs politiques qui estiment qu’il n’y a pas d’alternatives possibles en dehors du système actuel. C’est une option que l’on peut entendre à la condition qu’ils s’assument en tant que clientèles inscrivant leur action dans les compétitions claniques. Naturellement, chaque clan dira que si c’est son chef qui hérite du pouvoir, les choses iront mieux. Nous sommes un certain nombre à mettre en doute cette vision. La crise algérienne ne saurait être réductible à une question d’homme, même si la responsabilité de certains, dans son aggravation, est évidente. Tant que ce malentendu originel ne sera pas levé, la vie publique risque d’être encore longtemps enfermée dans des spéculations sur les affrontements claniques qui finiraient bien, nous dit-on, par produire un jour l’homme providentiel. La solution à la crise algérienne n’est pas dans un aménagement du système mais dans son dépassement. Cela dit, rien n’interdit de débattre avec un clan ou un autre ; encore faudrait- il que cela se fasse sur des bases de partenariat et non clientélistes. Cette aliénation politique et intellectuelle qui interdit de concevoir une opposition en tant qu’alternative est une forme d’infantilisme et d’opportunisme qui bloque le débat politique national. L’opposition n’est pas une annexe où des clientèles déçues un moment viennent s’épancher ou se défouler en attendant d’être recyclées. L’opposition n’est pas là pour être interpellée quand il y a péril sur la nation et être oubliée quand vient le moment des choix. L’opposition est, redisons-le, une alternative au pouvoir. Ce minimum qui a présidé à toutes les émancipations des sociétés adultes n’est pas encore intégré chez nous.

                        Selon vous, pourquoi la société algérienne s’enlise-t-elle dans ce que vous semblez présenter comme une chimère, alors qu’ailleurs le jeu politique est plus clair. Il y a en général l’opposition et le pouvoir qui s’affrontent sur des programmes politiques. Pourquoi n’arrivons-nous pas à mettre en application cette pédagogie chez nous ?

                        Le mouvement national s’était cristallisé autour de la revendication pour l’indépendance. Jusqu’au congrès de la Soummam en 1956, il n’y avait pas de discussion sur la nature de l’Etat, l’accès au pouvoir, son contrôle… Or, en 1957, l’Algérie a enregistré deux drames dont elle ne s’est jamais remise. Les disparitions de Abane et Ben M’hidi la même année ont coûté et coûtent encore très cher à notre pays. Sans tomber dans la «complotite » de l’histoire, on peut quand même noter que la tendance despotique du FLN et les forces coloniales ont objectivement convergé dans leur malfaisance puisque Abane a été éliminé par ce qui deviendra plus tard la Sécurité militaire et que Ben M’hidi a été victime de Massu. Depuis, l’Algérie n’en finit pas de régresser. Au lieu de poser les cadres qui permettraient de débattre et d’avancer, le pays s’enferme dans des coteries tribales, des surenchères sur la religion ou le nationalisme — dégradant d’ailleurs l’une et l’autre — sans jamais aborder ce qui fonde par définition le pouvoir politique l’identification des problèmes, les ressources mobilisables, l’établissement des priorités, le timing de leur réalisation et les règles qui doivent régir la conquête, l’exercice et le contrôle du pouvoir. Résultat : nous sommes toujours en 1962. La problématique qui avait opposé le clan d’Oujda, devenu groupe de Tlemcen, au groupe de Tizi-Ouzou est toujours en suspens. D’un côté le GPRA, des wilayas de l’intérieur, la Fédération de France du FLN et des personnalités comme Boudiaf et Aït Ahmed acquis à l’idée de légitimité institutionnelle ; de l’autre, l’armée des frontières et le MALG cautionnés par Ben Bella, avant d’en être victime, qui s’engagera dans la cooptation, l’opacité et le coup de force, encouragés sinon légitimités par le populisme ambiant propre aux années soixante. Selon les périodes et les rapports de force, c’est la même problématique qui ressurgit depuis un demi-siècle. Faute d’avoir sereinement et loyalement appréhendé la question du devenir national, l’Algérie vit dans un non-débat qui voit ses élites partir, se taire ou, pire, se pervertir.

                        Le système politique serait-il à ce point puissant pour paralyser toute la société ?

                        Il ne faut pas sous-estimer la capacité du système algérien à corrompre matériellement, mais aussi moralement. J’ai été proprement stupéfait de lire les propos obséquieux tenus par Yasmina Khadra ces derniers temps à propos du troisième mandat et de l’opposition. Il m’a dit exactement l’inverse il y a seulement quelques mois. Cet écrivain n’avait pas besoin de faire allégeance au régime. Son succès mondial, par ailleurs mérité, lui permet de cultiver l’autonomie et l’intégrité intellectuelles attendues d’une telle personnalité. Il n’a pas pu résister au magnétisme maléfique du clientélisme. Son statut d’ancien militaire ne suffit pas à expliquer une telle abdication.

                        Mais pourquoi la société algérienne ne se libère-telle pas de cette soumission ? On voit bien que le citoyen est frondeur, mal à l’aise mais la mayonnaise ne prend pas.

                        Pour que la mayonnaise prenne, il faut les outils, le bon produit et une température adaptée. Or, depuis 1962, tous les paramètres qui participent à la bonne gestion des affaires publiques sont rognés au point de disparaître de notre quotidien. Ce qui fait que notre organisation sociale reste dominée par les inféodations tribales qui asservissent les institutions. Cette forme de régression est vérifiable y compris au sommet de l’Etat. On entend chaque jour des propos plus ou moins désabusés sur la tribalisation du pouvoir. Mais à partir du moment où vous bloquez les espaces de débat où le citoyen peut se déterminer et s’engager sur des propositions politiques, il est nécessairement captif d’autres systèmes d’expression ou d’autres expériences d’où les émeutes, le régionalisme, la corruption, le terrorisme ou l’exil. C’est vieux comme le monde, la liberté féconde l’intelligence et, à l’inverse, l’arbitraire génère et amplifie les archaïsmes. C’est au moment où l’Amérique porte un Noir à la Maison Blanche que des observateurs algériens, qui revendiquent par ailleurs le statut d’intellectuels démocrates, s’abîment dans l’anti-kabylisme le plus grégaire et que le pays plonge dans la«mugabisation». Nous sommes dans un vrai moment de rupture dans la mesure où tous les artifices «révolutionnaires » par lesquels le régime s’est autolégitimé ont fait faillite.

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                        • #13
                          Ce que vous appelez «mugabisation » n’a pas seulement affecté la sphère politique. Quid de l’économie, du social, du culturel... ?
                          Tout se tient. Quand l’exercice du pouvoir n’est soumis à aucun contrôle, on arrive à toutes les hérésies. C’est quand le chef de l’Etat avoue publiquement avoir échoué économiquement que le chœur des favorites se revendique de son programme ! Plus de 200 milliards de dollars ont été dépensés pour, nous avaiton promis, développer les Hauts- Plateaux. Pour quels résultats ? Les mêmes qui nous disaient que le pays était à l’abri de la crise mondiale avertissent, trois semaines plus tard, que tous les postes budgétaires «seront soumis à de fortes tensions ». La dégradation du système éducatif crée un déficit qualitatif en ressources humaines qui piégera longtemps le pays. Seule la mobilisation de notre diaspora pourrait faire face, dans un premier temps, à cette carence. Et quand on observe le sort réservé à notre émigration on a toute latitude de voir que la réintégration de la compétence et du savoir-faire expatriés n’est pas le premier souci du pouvoir. Comment et avec quoi construire ? Les données chiffrées sont inexistantes, inaccessibles ou peu fiables. Qui peut dire aujourd’hui où nous en sommes par rapport au sida et aux autres grandes épidémies ? Quelle évaluation sérieuse peut-on faire des campagnes de vaccinations si tant est qu’elles sont menées en temps opportun ? Que peut-on penser de la question identitaire quand on sait que la dernière révision de la Constitution a soigneusement évacué le caractère national de la langue amazigh des articles portant constantes de la nation ? La ruse encore et toujours… Comment voulez- vous qu’un opérateur économique ou un universitaire prenne confiance, s’investisse pleinement dans un projet ou une mission durables dans un tel environnement ? J’ai eu l’occasion de lire la note d’une filiale d’un grand groupe européen qui demandait d’apprécier les possibilités d’investissements chez nous. Le texte est édifiant : en dehors des opérations conjoncturelles, l’investissement est aléatoire. Deux raisons majeures avaient été invoquées : environnement financier délétère ; tout projet économique est sujet au fait du prince. Quand vous ajoutez la corruption endémique et la propension pour une ouverture économique en faveur d’investisseurs à la réputation plus ou moins sulfureuse, vous avez fait le tour de la perception du marché algérien hors hydrocarbures. Quel pays peut supporter plus longtemps autant de turpitudes ? Le discrédit politique intérieur a toujours une implication sur la souveraineté économique d’un pays. Ne parlons pas de la crédibilité en matière diplomatique.
                          Si, justement, parlons-en… Comment appréciez-vous la position de l’Algérie sur la scène internationale ?

                          Sur le plan sécuritaire, et contrairement à ce que l’on dit ici et là, de plus en plus de nos partenaires s’inquiètent de notre instabilité politique et du divorce qui caractérise les relations pouvoir-société car cette défiance est génératrice de désordres qui travaillent objectivement à la résurgence du terrorisme international dont notre pays est l’une des plaques tournantes du fait d’une politique de renoncement et de manipulations criminels. En matière économique, je l’ai dit, nous sommes toujours un territoire de négoce et non un pays d’investissement. Sur la scène diplomatique, nous n’offrons aucune lisibilité. Et quand nous apparaissons, c’est toujours en fonction des turbulences intérieures. La dernière victime de cette diplomatie manœuvrière a été l’Autorité palestinienne. Les massacres de Ghaza exigeaient de notre pays une solidarité politique sans ambiguïté auprès de l’Autorité palestinienne et un soutien humanitaire à la mesure des souffrances endurées. Au lieu de cela, le pouvoir algérien, redoutant tout mouvement de rue, a cru bon de faire recevoir au nom du chef de l’Etat un représentant du Hamas et d’ignorer l’ambassadeur palestinien. A notre connaissance, la présidence n’a même pas eu l’élémentaire correction de s’adresser d’abord au président Mahmoud Abbas qui, jusqu’à preuve du contraire, reste le représentant légitime du peuple palestinien. Cet acte d’une extrême gravité est dicté par le souci de ménager des sensibilités politiques nationales auxquelles on veut donner des gages sur le dos de l’Autorité palestinienne. Autre dossier : la position officielle sur l’UPM qui relève du folklore. On entend une chose et son contraire sur des questions déterminantes pour notre environnement géostratégique. L’Algérie des Francis, Chanderli, Yazid et de tant d’autres pouvait et méritait mieux.

                          Votre constat est amer, n’y aurait-il donc plus de recours possible ?

                          Cela n’est pas de l’amertume. La lucidité commande à l’homme politique de regarder la réalité en face. Le pays est mal en point. La conscience nationale est dissoute par l’excès de populisme, les jeunes générations sont coupées de notre propre histoire, la violence s’impose comme médiation sociale privilégiée, notre école est sinistrée, la corruption ravage le pays et les institutions se disloquent chaque jour un peu plus sous l’effet conjugué du népotisme et des fraudes électorales. Voilà le tableau. Vous pouvez me demander que faut-il faire et que peut-on faire mais je ne peux pas décrire autre chose aujourd’hui dans mon pays.

                          Alors, justement, que peut-on faire ? Ou plus exactement que préconisez-vous devant une telle situation ?

                          Le conseil national extraordinaire du RCD est prévu à cet effet. Mais je peux vous faire part d’un certain nombre d’idées et d’observations qui circulent parmi nous : la facture sera lourde ; les méthodes de lutte doivent être redéfinies ; seule la jeunesse algérienne, malgré ses tourments, peut sauver le pays.

                          Vous avez commencé cet entretien en signalant un acte de défi ou de détresse de jeunes lycéens et vous semblez vouloir conclure en faisant de cette catégorie un ressort essentiel sinon exclusif du renouveau national pendant que beaucoup d’observateurs donnent ce segment social comme source de séismes à venir. C’est assez singulier
                          .
                          J’ai toujours suivi les évolutions de la jeunesse algérienne. J’y accorde depuis quelques années une attention plus soutenue, notamment après l’apparition du phénomène des harraga. Il y a une année de cela, je me trouvais à Oran, un jeune avocat m’apprend que la veille il avait assisté à un procès de 28 harraga. Vingt-six d’entre eux étaient des universitaires. Quelques semaines plus tard, je recevais une association de familles de disparus de harraga basée à Annaba. Elles étaient ballottées d’un tribunal à l’autre sans avoir pu connaître le sort définitif de leurs enfants. Un autre jour je rencontre un jeune du centre du pays qui tentait l’aventure à partir de Tigzirt. Ils étaient une douzaine sur une embarcation de 6 ou 7 mètres et voulaient atteindre les Baléares. Je lui faisais remarquer qu’il fallait bien plus que deux bidons d’essence pour une traversée de 300 km. Au bout d’une heure de discussion, je comprenais que pour ces jeunes, il s’agissait plus de partir que d’arriver. Je me rappelle avoir eu alors un flash et je revoyais ces Américains piégés par les flammes le 11 septembre 2001 dans les Tours jumelles et qui se jetaient du 90e étage. Ils savaient très bien qu’ils n’avaient aucune chance de survivre mais, jusqu’à l’ultime seconde, ils voulaient avoir une emprise sur leur propre vie. Voyez-vous, des jeunes qui se jettent à l’eau dans de telles conditions pour se forger un destin sont porteurs d’espoir et d’énergie, dès lors qu’ils refusent de renoncer, quelles que soient les difficultés et les incertitudes. Il est vital que la nation leur accorde la considération qu’ils méritent, qu’elle les aide à s’organiser et les oriente vers des accomplissements plus harmonieux. On pourra m’objecter que nombre de ces jeunes sont devenus terroristes ou délinquants. Je le sais. Mais nous ne pouvons pas faire l’économie d’une remise en question avant de condamner. Qu’est-ce qui pousse un jeune à ces extrémités et qu’avons-nous fait pour leur offrir d’autres perspectives ? Nous venons de recevoir un projet de loi à l’Assemblée sur ce dossier. Savezvous comment le pouvoir entend régler le problème des harraga ? En aggravant les sanctions pénales ! Les harraga nous enseignent que dès qu’un jeune a une possibilité de se réaliser, y compris au péril de sa vie, il renonce à la violence. La dignité de la jeunesse est une des conditions de la construction de l’Algérie.

                          Quel est votre agenda pour les prochains mois ?

                          Pour l’essentiel, il dépendra des orientations qui seront arrêtées au Conseil national. Mais je vous l’ai annoncé auparavant, nous sommes dans un moment de rupture. L’heure est à la réflexion, à la concertation et à la prospective et il faudra que chacun assume ses responsabilités.

                          Un dernier mot ?

                          J’espère que nos enfants seront fiers de ce que nous avons fait pour le pays.
                          N. B.

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                          • #14
                            Site officiel :



                            منذ عشرة أيام تمارس إسرائيل عدوانا عنيفا لا يبرره أي اعتبار، والذي ذهب ضحيته مئات من سكان قطاع غزة.
                            حيث انجر عن هذا الاعتداء الوحشي نتائج حالية وبعيدة المدى. باعتدائها على مجتمع مجروح، بفعل الحصارات والقمع، فإن إسرائيل ستزيد من حدة الانشقاقات التي تلغم تلاحم الشعب الفلسطيني. بذلك فإن إسرائيل تسلم فلسطين لأنصار المساومات والديماغوجية مع أنها هي التي ساهمت في ظهورهم بهدف التصدي للممثل التاريخي للشعب الفلسطيني.
                            جوهريا، إن هذه العملية وردود الفعل التي ستثيرها تجعل من مهمة إعادة بناء الأمة جد صعبة بالنسبة للسلطة الفلسطينية.
                            وفيا لقيم نوفمبر والصومام يناشد حزب التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية، الشعب الجزائري إلى اليقظة والتجنيد بعزم. سمحت الثورة الجزائرية لشعبنا استرجاع الكرامة والسيادة. كما ساعدت في دفع نضالات أخرى، منها القضية الوطنية الفلسطينية التي تمكنت، و في عمق الحرب، من صون الحريات الفردية و الجماعية، من ثمة ذلك تقدم للعالم مثالا فريدا من الحداثة في منطقة لا تزال تعاني ويلات التعسف و التخلف.
                            هذا النضال المثالي أصبح اليوم مهددا. إن الضربات الهمجية لإسرائيل و كذا التدخلات المذنبة للحكام العرب في الشؤون الفلسطينية تساهم هي الأخرى، للأسف، في تحقيق نفس الأهداف.
                            إن ضرب مجتمع منكسر من أجل تفاقم انشقاقاته يجد امتدادات و عواقب وخيمة لاسيما في العزل الذي يرهق اليوم السلطة الفلسطينية.
                            وعليه، يجب مساندة الرئيس محمود عباس و مساعدته من طرف كل الوطنيين الذين يسعون إلى ظهور في هذه المنطقة أمة ديمقراطية قائمة على التسامح، التعددية و دولة القانون.
                            يعبر حزب التجمع من أجل الثقافة و الديمقراطية عن تضامنه الخالص و الثابت مع الشعب الفلسطيني ويشارك آلام و محنة عائلات ضحايا هجومات الجيش الإسرائيلي.
                            إن حزب التجمع من أجل الثقافة و الديمقراطية يطالب بإلحاح الوقف الفوري لهذا الاعتداء، كما يتأسف للمناورات التي تستهدف تهميش السلطة الفلسطينية التي ستترتب عنها حتما اشتداد الشقاق في صفوف المقاومة الفلسطينية.
                            في هذه الأوقات المشوبة بالعنف و الإعصار التي تثقل مصير فلسطين، سيبقى الشعب الجزائري وفيا لالتزامه التاريخي: تدعيم مصداقية و استقرار السلطة الفلسطينية الذي يعد الضامن الوحيد لبروز دولة فلسطينية مستقلة و ديمقراطية.
                            الجزائر، في 04/01/2009

                            Commentaire


                            • #15
                              @ Djamal

                              ce que tu dis est hyper grave

                              tu les insultes de coupables! et les pays arabes, que penses tu d'eux?

                              en plus de ça il nous fait culpabiliser, et en plus on se justifie en lui

                              apportant textes à l'appui et il ne trouve rien de mieux à dire qu'ils sont

                              coupables que l'agresseur!!

                              tes propos sont super graves, si tu n'aimes pas les kabyles

                              dis le , mais joue pas au chat et à la souris


                              demande aux pays arabes, ce qu'ils font eux pour la Palestine

                              des kabyles ont manifesté, donné leur sang ....

                              et toi tu viens foutre la m.erde!!!

                              c'est avec des gens comme toi, qu'il y a la haine!!

                              quelle honte!!

                              et toi tu as manifesté pour les morts kabyles en 2001 ?

                              amis de l'occident, oui je suis amie de l'occident, du moyen orient, de la terre entière

                              je vis en France, crois tu que je vais cracher dessus, sinon je me tire ailleurs

                              et toi tu vis ou?

                              je cotoie de tout, des français en autres, normal, j'y vis, y'a du bon et mauvais partout

                              sinon je me casserais de France!!
                              Dernière modification par Sekkura, 13 janvier 2009, 22h28.

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