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Baccalauréat dans les pays du Maghreb : Mention “bien” pour l’Algérie

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  • Baccalauréat dans les pays du Maghreb : Mention “bien” pour l’Algérie

    L’hebdomadaire Jeune Afrique a consacré dans sa dernière édition un dossier aux épreuves du baccalauréat dans les pays du Maghreb. Cette étude comparative fait ressortir de flagrantes contradictions entre les trois pays. Le Maroc fait figure de cancre, avec à peine 30%, à cause notamment de “l’inadéquation entre les sujets proposés et les méthodes pédagogiques”. En revanche, l’Algérie s’en tire avec la mention “bien” en raison du taux de réussite élevé, celui de l’année dernière qui est le fruit des réformes engagées, selon ce journal. En Tunisie, même si la cuvée 2009 est moins bonne (42% de réussite), contre 49,62% en 2008, on considère que les performances des élèves se sont sensiblement améliorées depuis cinq ans, grâce à l’instauration du contrôle continu qui compte pour 25% dans la note finale du candidat au bac.
    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Source ===> Journal Liberté du 14 juillet 2009, rubrique :Radar.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Quoi?? je rêve où ils ont bien dit "taux de réussite élevé"!!!!

    Si 1 personne sur 2 c'est élevé pour un BAC alors je dis qu'on n'a pas la même vision moi et ce journal de la réussite.

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    • #3
      Au moins en Algérie il a de la valeur le baccalauréat (d'après ce qu'on m'a dit).
      Ici en France avec les 90% (ou presque) de réussite, c'est de la gnognotte un baccalauréat, ça vaut rien..

      De toute façon de manière générale, ça ne vaut plus rien un bac.. v__v

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      • #4
        Le probleme n'est pas le taux de reussite, les ministeres peuvent faire passer tout le monde s'ils veulent, le probleme c'est comme le dit si bien l'article l'inadequation entre ce qui est appris, et ce qui est utile.

        Je ne peux parler que pour le Maroc, cette catastrophe a un nom: l'arabisation. On avait un systeme excellent qui formait des gens parfaitement bilingue et analytiques. L'USFP et l'Istiqlal sont passes par la, ils ont exige l'arabisation de tout ce qui bouge. Aujourd'hui, on a des etudiants qui ne maitrisent ni l'arabe ni le francais, qui se rattrapent en matieres scientifiques pour decrocher le bac et une fois sur le marche du travail, devinez quoi. C'est pas f(x) qu'on leur demande de calculer mais communiquez-vous bien, avez vous l'eprit critique, avez vous l'esprit innovateur, etes vous pro actif, etes vous un fonceur, etc... L'ecrasante majorite repond : non!

        Et c'est la tout le probleme de l'enseignement du maroc, il faut une reinitialisation complete et il faut cette fois partir non pas d'une ideologie mais partir d'un programme qui ait pour but de creer un etudiant en fin de cycle qui ait un bon developpement personnel, de bonnes capacites analytiques, le sens de l'opportunite et last but not least, la capacite de communiquer ces idees, sinon on continuera a verser de l'eau dans le sable. Il y a un profil qui pourrait changer les choses de ce cote, c'est El Gahs, l'ex du ministere dela jeunesse. C'est l'un des rares ministres qui avait de l'imagination et qui faisait avec ce qu'il avait... Malgre qu'il soit politisé, c'etait un pragmatique. Dommage qu'il ait ete ecarté.

        Onpeut ecrire des pages sur le niveau de l'enseignement au maroc, si je vous montrais des CV qui sont passes par ma main, vous eclateriez de rire en lisant les lettres de motivation, c'est triste... Ce sont des jeunes qui en veulent mais qui se retrouvent limités de par leur formation (ou non-formation)...
        Dernière modification par ayoub7, 15 juillet 2009, 00h41.

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        • #5
          il y a aussi les parents qui ne se soucient pas de la formation de leurs bambins

          avant dans les siècle passés, le jeunot se pointe a coté de son pere dès le matin , et celui ci lui enseigne à longueur de journée les savoirs accumulées et le way of life

          maintenant il y a des parent qui ne savent même pas le niveau de scolarité de leur enfants
          ils se contentent de signer le chèque des frais de scolarité


          je ne dedouane pas les arabisants du début des années 80 !

          ce qu'ils ont fait est un crime contre les générations futures et actuelles

          si on avait continué sur la même lancées, le Maroc aurait fait un tabas avec les délocalisations

          en encourangeant en plus l'espagnole on aurait pompé une grande partie des flux financiers espagnole qui sont passé à l"amérique latine
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            ayoub 7
            Pour une fois j ai eu le plaisir d apprécier ton post
            Je remplace Maroc par Algerie sera la même critique …

            Idem en Algerie «on a des étudiants qui ne maitrisent ni l'arabe ni le français, » , une arabisation à outrance , le trop de cumule de bachelier arabisant avait déclenché un déclic ..heureusement y a eu des réformes engagées .
            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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            • #7
              Taux de réussite : faible, juste ce qu’il faut ou supérieur à la réalité ?
              Cela dit, le taux de réussite cache des disparités entre villes et académies, entre privé et public et surtout entre branches. Exemple : le taux de réussite national dans toutes les branches scientifiques réunies est de 44,82% contre 26,34% dans les branches littéraires. Ce sont en fait ces derniers qui tirent le taux vers le bas et ce depuis plusieurs années. L’explication du phénomène est simple : la branche littéraire est une sorte de fourre-tout, une option choisie par défaut. Quand un candidat n’a pas suffisamment de bonnes notes pour s’orienter vers les sciences, il ne lui reste que les Lettres. Or le paradoxe, comme le relève Chakir Akki, inspecteur coordonnateur au niveau central, «c’est qu’un candidat qui s’oriente vers les Lettres et sciences sociales doit, au contraire, avoir une excellente culture générale, maîtriser les langues, posséder une aisance dans la synthèse et la rédaction…». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Qu’ils soient inspecteurs, enseignants ou responsables centraux, ils reconnaissent tous qu’il y a manifestement un problème d’orientation qu’il faut résoudre d’urgence.
              Au taux de réussite qui reste, il est vrai, un indicateur purement quantitatif, certains opposent l’argument selon lequel l’amélioration est plus dans la qualité des bacheliers que dans leur nombre. Selon le directeur du centre des examens, il y a des indices qui ne trompent pas : pour la première session 2009, 36% des admis ont eu une mention assez bien et plus. Ils n’étaient que de 25% l’année dernière. Un avis que partage Chakir Akki pour qui il y a manifestement des choses qui ont changé dans le profil de ces nouveaux bacheliers. Autre indicateur de cette amélioration du niveau : les moyennes. Cette année, la plus élevée était de 18,67/20 et 1 969 bacheliers ont eu une note supérieure à 16/20. Des éléments qui, pourtant, ne manquent pas de soulever quelques questions. Pour une moyenne de 18 par exemple, cela veut dire que dans certaines disciplines, il faut avoir eu des 20, des 19. Comment font-ils ? N’y a-t-il pas une inflation de notes ? Les correcteurs seraient-ils plus généreux ?

              http://www.lavieeco.com/societe/1419...urs%C2%A0.html

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              • #8
                Le type des sciences maths avec une moyenne de 18/20 waw
                Meme ceux qui travaillent dure ont eu du mal avec l'examen des maths. Ce type est un intelligent bosseur (son nom est fard , normal) mdrrrrrr

                Les cracks du bac :Zouheir Fard, Mohammedia : sciences mathématiques a 18,01/20

                Il veut être Polytechnicien
                Premier en sciences mathématiques dans la ville de Mohammédia, Zouhair sait déjà ce qu’il veut faire. La preuve : contrairement à d’autres bacheliers, il n’a postulé que pour les classes préparatoires. Admis au lycée Chateaubriand à Rennes, sa joie est immense. Néanmoins, il sait que la vie à l’étranger sera différente et très dure.
                A l’instar des autres, Zouhair a commencé à préparer son examen dès le début de l’année. Il faut dire que dans le lycée privé qu’il fréquentait, les élèves étaient déjà mis en condition depuis septembre. «Nous étudions même les dimanches matin», explique-t-il.
                Zouhair est fermement déterminé à réussir, et même brillamment, ses deux années aux classes préparatoires et à concourir pour accéder aux meilleures écoles d’ingénieurs notamment l’Ecole polytechnique ou le groupe des Ecoles centrales, ou encore l’Ecole des mines. «J’ai envie de devenir ingénieur en électromécanique ou en électrotechnique».
                Cadet d’une fratrie de trois garçons, Zouhair a toujours excellé à l’école. Son papa, DRH dans le privé, et sa maman, professeur d’arabe, lui ont appris, très tôt, à adopter un rythme de travail rigoureux.

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                • #9
                  je me rappelle du temps où les tunisiens venaient en masse passer leur bac en algerie. Il parait qu'il est plus facile à obtenir chez nous, donc je me pose des questions sur le niveau des sujets et le niveau des nouveaux bacheliers. A ce rythme il faudra une sélection pour acceder aux études universitaires.

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                  • #10
                    Le Bac Marocain est trop difficile à avoir, ils mettent la barre trop haut pour ne pas avoir une armée à caser en université et pour s'éviter les casses têtes avec les syndicats politisés en université.
                    Mais ce n'est pas une option, ca ne l'est plus. Il faut développer une offre pour l'éducation nationale sur le modèle de la Corée du Sud. Le publique a échoué, le privé doit prendre la file. Au lieu de gaspiller de l'argent dans un ministère inutile (le plus gros budget de l'état), il vaut mieux laisser le privé prendre le tout, et donner des bourses.
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      Le taux de reussite au bac est déterminé en fonction de nombre de place pédagogique à l'université.

                      Aujourd'hui, en Algérie, il y a des universités un peu partout et presque dans toutes les wilaya, donc il est tout à fait normal que le taux de reussite soit elevé.
                      "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                      • #12
                        Le taux de reussite au bac est déterminé en fonction de nombre de place pédagogique à l'université.
                        Le taux de réussite au bac est déterminé et jusqu'à preuve du contraire, en fonction d'un seul chiffre : une moyenne supérieur à 10/20 à l'examen.
                        .


                        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                        • #13
                          Et la note de 10/20 est déterminée par le barème. Qui est lui même déterminé par le nombre de place au supérieur.
                          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                          • #14
                            Et la note de 10/20 est déterminée par le barème. Qui est lui même déterminé par le nombre de place au supérieur.

                            impossible d'appliquer avec la méthode de correction algérienne .
                            .


                            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                            • #15
                              On corrige partout de la même manière. On pose un barème préliminaire, qu'on module selon le niveau de l'année, en donnant plus ou moins de points en plus à des questions. Le taux est décidé à l'avance, c'est pour ça qu'il est élevé en France, alors que leur niveau là bas est bien en deçà de ce qu'on a au Maghreb.
                              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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