L'ambassadeur de France en Algérie s’ennuie et veut partir
L’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driancourt, s’ennuie en Algérie. Un an et demi après sa nomination en juillet 2008, il veut déjà partir. Lors d’une réception organisée, il y a deux jours, au siège de l’ambassade, avec des élus du FLN, M. Driencourt a confié à son entourage qu’il souhaiterait quitter son poste dans la capitale algérienne.
« Je ne travaille plus et je sens que je suis comme paralysé », a dit M. Driancourt. La raison ? Les tensions politiques entre l’Algérie et la France qui ne facilite pas la vie de ce diplomate dans notre pays. « Les tensions actuelles font que ma présence dans ce pays n’a aucun intérêt », a-t-il ajouté.
L’invitation d’élus du FLN à l’ambassade de France intervient dans un contexte de tensions politiques entre les deux pays, après l’annonce du projet de loi criminalisant le colonialisme. « Je suis un homme qui veut dialoguer pour expliquer les choses. Je ne suis pas un criminel et je ne porte pas d’armes », a-t-il dit à ses invités. Paris s’inquiète fortement des conséquences d’une telle loi et souhaite voir le gouvernement algérien renoncer à son projet.
Les relations franco-algériennes traversent une période de froid glacial. Les deux pays ne se parlent presque plus. Les sujets de tensions se sont multipliés ces dernières années : affaire des moines de Tibéhrine, le dossier du diplomate Hasseni, les investissements français en Algérie, l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays à risque terroriste, le débat sur l'identité nationale…
TSA
L’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driancourt, s’ennuie en Algérie. Un an et demi après sa nomination en juillet 2008, il veut déjà partir. Lors d’une réception organisée, il y a deux jours, au siège de l’ambassade, avec des élus du FLN, M. Driencourt a confié à son entourage qu’il souhaiterait quitter son poste dans la capitale algérienne.
« Je ne travaille plus et je sens que je suis comme paralysé », a dit M. Driancourt. La raison ? Les tensions politiques entre l’Algérie et la France qui ne facilite pas la vie de ce diplomate dans notre pays. « Les tensions actuelles font que ma présence dans ce pays n’a aucun intérêt », a-t-il ajouté.
L’invitation d’élus du FLN à l’ambassade de France intervient dans un contexte de tensions politiques entre les deux pays, après l’annonce du projet de loi criminalisant le colonialisme. « Je suis un homme qui veut dialoguer pour expliquer les choses. Je ne suis pas un criminel et je ne porte pas d’armes », a-t-il dit à ses invités. Paris s’inquiète fortement des conséquences d’une telle loi et souhaite voir le gouvernement algérien renoncer à son projet.
Les relations franco-algériennes traversent une période de froid glacial. Les deux pays ne se parlent presque plus. Les sujets de tensions se sont multipliés ces dernières années : affaire des moines de Tibéhrine, le dossier du diplomate Hasseni, les investissements français en Algérie, l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays à risque terroriste, le débat sur l'identité nationale…
TSA
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