Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le FFS se vend au Maroc. Ses dirigeants s’attaquent à l’Algérie à partir de Rabat.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le FFS se vend au Maroc. Ses dirigeants s’attaquent à l’Algérie à partir de Rabat.

    Le FFS se vend au Maroc. Ses dirigeants s’attaquent à l’Algérie à partir de Rabat.

    lundi 10 mai 2010

    Karim Tabbou, en zélateur porte-voix, prendra le relais en passant deux fois sur les chaînes marocaines de télévision en l’espace de quinze jours, pour confirmer les accointances mystérieuses et non moins douteuses du vieux parti algérien de l’opposition avec Rabat : plaidoyer pour la réouverture des frontières, critique véhémente du Polisario, mise en cause du régime algérien…

    Dans sa dernière prestation, Tabbou pousse l’outrecuidance jusqu’à qualifier la fermeture des frontières, décidée par les autorités algériennes en 1995, d’«atteinte à l’esprit de la déclaration du 1er Novembre». Il ne manquera pas, sur sa lancée, de dénigrer le pouvoir algérien sur la question des droits de l’homme, en avançant des chiffres fantaisistes, et pour le moins irrationnels, sur le nombre de victimes de la «guerre civile» : 200 000 morts «et autant de disparus», assène-t-il sans sourciller. Sur la question sahraouie, l’impénitent Tabbou soutient que les Sahraouis seraient mieux considérés sous le joug marocain et apporte un soutien irresponsable à la position officielle de Rabat sur cette épineuse question qui, comme tout le monde le sait, divise depuis longtemps le Maroc et l’Algérie.

    Rappelons que Rabat rejette toujours le principe d’autodétermination au peuple sahraoui, pourtant adopté par le Conseil de sécurité des Nations unies, en posant son projet d’autonomie des territoires occupés comme un fait accompli, tout en cherchant, à tout prix, à impliquer Alger dans un dialogue «ouvert et direct» sur cette question. Le dirigeant du FFS n’omet pas d’encenser le régime alaouite. En juillet 2009, dans une déclaration à l’hebdomadaire pro-marocain, Jeune Afrique, il affirmait que le Maroc avait réalisé des «avancées très significatives» dans le champ des libertés. Il se félicitait notamment du fait que le Royaume ait «solennellement reconnu le pluralisme linguistique, la place de l'amazighité, ce qui constitue, pour nous, Algériens, un exemple à méditer».

    A ce rythme, le parti d’Aït-Ahmed finit par apparaître comme un relais de la politique marocaine, en se démenant avec une ferveur rare pour la défendre devant l’opinion internationale et notamment maghrébine. Au point que les observateurs, à Alger, commencent à s’interroger sur les véritables motifs de cette collusion et sur le timing choisi pour lancer cette campagne anti-algérienne à partir du Maroc où différents médias offrent gracieusement leurs tribunes aux «opposants» algériens. Tout a commencé en mai 2008. En acceptant l’invitation de la chaîne franco-marocaine Médi 1 Sat, pour répondre au grand journaliste égyptien Hassanaïne Haykel, Hocine Aït-Ahmed est venu ainsi à la rescousse du roi du Maroc, Mohammed VI, dont le père Hassan II a été accusé de complicité avec les services français dans le détournement le 22 octobre 1956 d’un avion marocain, transportant de Rabat à Tunis, cinq des chefs historiques de la Révolution algérienne.

    Dans l’entretien, le leader du FFS, en tant qu’une des victimes du détournement de l’avion en question, blanchissait ainsi Hassan II de toute implication dont il avait été accusé dans une série historique diffusée par la chaîne de télévision Al-Jazeera, en soutenant que le détournement de l’avion incombait au Sdece. En effet, le leader du FFS a affirmé que le changement d'appareil avait eu lieu à sa demande, après qu'il eut fait état au prince héritier de ses «craintes» de faire «prendre des risques» au roi Mohammed V, en le faisant voyager dans le même avion que les dirigeants algériens, poursuivis par les services français. Cette promptitude avec laquelle le leader du FFS avait réagi aux révélations de Haykel, en a laissé pantois plus d’un, en Algérie. Sa réaction, faut-il le rappeler, a été immédiatement reprise par la presse parisienne. Ce qui ajoute à cette suspicion dont le FFS n’a jamais pu se départir.

    Moussa M.

    La Nouvelle République
    Dernière modification par ayoub7, 10 mai 2010, 15h29.

  • #2
    prendra le relais en passant deux fois sur les chaînes marocaines de télévision en l’espace de quinze jours, pour confirmer les accointances mystérieuses et non moins douteuses du vieux parti algérien de l’opposition avec Rabat :
    Un peu normal vu que Rabat a acclamé les Révolutionnaires lorsqu'ils sont venus en visite pendant la guerre d'Algérie et Ait Ahmed a conservé les mêmes amitiés. Qu'y a-t-il de douteux à ce que le parti de Ait Ahmed continue à entretenir des liens avec ceux qui furent des alliés contre les colons ? A moins d'être sans honneur ou un harki, on n'oublie jamais ceux qui furent à ses côtés dans les moments les plus dur, c'est là que l'on voit ses vrais amis.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #3
      sauf que c'est le maroc ( le diable en personne ) alors que si le FFS parlait depuis tel aviv je ne suis pas certain qu on aurait eu le meme ton dans la desapprobation
      "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

      Commentaire


      • #4
        Attaques en bonne et due forme et excellement orchestrées par la maison de la presse contre le FFS. Un general a du se lever auj et vient de voir l'emission de 2m. Ca n'a pas trop du lui plaire...


        N'autre vision : Peut-on vendre le FFS ?

        lundi 10 mai 2010

        Les mauvaises fréquentations, quant à elles, ne sauront au plus mener qu’à la gloire de… 2M.

        M. Z.( [email protected])

        Le Front des forces socialistes est, comme on le sait, le doyen des partis d’opposition, né dans la douleur et non pas dans les laboratoires d’une quelconque officine. Personne ne peut l’accuser ou même le soupçonner d’être lui aussi un produit d’officines, comme personne ne peut douter du sens aigu du patriotisme cultivé à sa base. Des réalités que tout le monde connaît chez nous et qui rendent plus troublant l’article publié hier par l’un de nos quotidiens nationaux sous le titre : «Le FFS se vend au Maroc». Tiens, on préférerait le dirham au dinar, cette monnaie magique qui s’offre toutes les devises ?

        Et puis, l’Algérie manquerait-elle d’acheteurs alors que des villas totalement délaissées y sont cédées à des sommes mirobolantes, partant de la doctrine universaliste : «l’argent n’a pas d’odeur» ? L’article évoque un deuxième passage de M. Karim Tabou, sur la chaîne marocaine 2M, en lui appliquant en quelque sorte la règle : «dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es».

        Un passage où il se serait fait une autre fois élogieux envers le makhzen, paternaliste avec les Sahraouis et plus qu’horrible avec le système de chez nous. Déjà que la première exhibition était restée en travers de la gorge de plus d’un en Algérie, y compris dans les rangs du FFS lui-même. Car, dans les affaires qui reposent sur les principes et en règle générale, au FFS, on réagit de la même façon que le reste de la nation. Rappelez-vous la magnifique réaction de feu Mohand Oulhadj lorsqu’il décida de mettre entre parenthèses son différend avec le régime de l’époque et de quitter les maquis kabyles pour se précipiter non pas vers le plateau de 2M, mais au fin fond du sud-ouest du pays.

        Face au viol du sol national attaqué traitreusement par les troupes du roi voisin, Mohand Oulhadj n’a pas hésité ni demandé la permission à personne pour rejoindre, à ses risques et périls et avec ses moyens dérisoires, le champ de bataille pour participer tout comme les forces régulières à la défense de l’intégrité territoriale. Et c’est à travers ces gestes-là que s’est forgée la gloire du FFS. Et c’est ce FFS-là qui a l’adhésion des masses. Les mauvaises fréquentations, quant à elles, ne sauront au plus mener qu’à la gloire de… 2M.

        Le Jeune Indépendant

        Commentaire


        • #5
          l'Algérien préfere tout sauf El Mouradia ...

          El Mouradia n'a aucune crédibilité aux yeux du citoyen Algérien.

          Commentaire


          • #6
            Ce tabbou prouve que rjal y'en a toujours en algérie. C'est comme ces gens qui ont fait fuir les colons. Jamais le FFS n a oublié le soutien du maroc pendant la guerre d'algerie, et même lorsque ils ont sorti l'histoire de l'avion piraté et que HII était derriere "ils changent même l'histoire, comme lihoud", ait ahmed, était là, pour nier toute implication du maroc. et oui, mahma tal zamane, des gens honnetes seront là pour dire haut et fort la vérité.
            KechMarra centrum

            Commentaire


            • #7
              C koi ça?

              Le FFS se vend au Maroc. Ses dirigeants s’attaquent à l’Algérie à partir de Rabat.
              Il aurait été plus juste de dire s'attaque au pouvoir algérien en place, les ennemis les plus redoutable de l'Algérie sont ici.
              bOnNe rEfLeXiOn!!!

              Commentaire


              • #8
                alors que si le FFS parlait depuis tel aviv je ne suis pas certain qu on aurait eu le meme ton dans la desapprobation

                Je ne pense pas qu'un vieux routier de la politique aurait commis une grave erreur de la sorte. Maintenant s'il a des accointances avec la monarchie pour s'exprimer sur son sol c’est sa propre affaire, tant qu’il ne touche pas à la sécurité du pays (intelligence avec une puissance étrangère), son parti activera en toute légalité.
                Dernière modification par RoboCop, 10 mai 2010, 18h13.
                Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

                Commentaire


                • #9
                  pourquoi parle tu d'erreur, allez chez ses freres est une erreur.
                  KechMarra centrum

                  Commentaire


                  • #10
                    pourquoi parle tu d'erreur, allez chez ses freres est une erreur.
                    Relis bien, erreur par rapport à la citation.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

                    Commentaire


                    • #11
                      Dans sa dernière prestation, Tabbou pousse l’outrecuidance jusqu’à qualifier la fermeture des frontières, décidée par les autorités algériennes en 1995, d’«atteinte à l’esprit de la déclaration du 1er Novembre»

                      voila ce que dit le dite déclaration:


                      OBJECTIFS EXTÉRIEURS:

                      - Internationalisation du problème algérien.

                      - Réalisation de l’Unité nord-africaine dans le cadre naturel arabo-musulman.

                      - Dans le cadre de la charte des Nations Unies, affirmation de notre sympathie à l’égard de toutes nations qui appuieraient notre action libératrice.

                      http://www.el-mouradia.dz/francais/s...tes/1nov54.htm

                      Commentaire


                      • #12
                        une erreur oui ...
                        mais pourquoi on lui donne pas la parole ici , a l'entv par exemple ?? des émissions , des débats.
                        une tv vide ...morte.
                        dommage
                        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                        Commentaire


                        • #13
                          Cette phrase insérée dans l'article du journal laisse perplexe "En juillet 2009, dans une déclaration à l’hebdomadaire pro-marocain, Jeune Afrique".

                          En effet, s'il vrai que l'hebdomadaire avait connu par le passé quelques frictions avec l'Algérie où il fut longtemps interdit, les querelles s'étaient apaisées et le directeur BBY de l'hebdo avait du reste consacré un éditorial à ses retrouvailles.

                          De plus, iil faut se souvenir que c'est justement ce même hebdo qui révélé l'information fracassante, en date du 20 septembre 2004, que le Maroc avait soutenu l'apartheid sud africain et Nelson Mandela-qui n'a pas la mémoire courte- avait reconnu la RASD dès son avènement à la présidence sud-africaine pour venger l'affront.

                          En bref, ce journaliste qui prétend que Jeune Afrique est pro-marocain n'est pas crédible ou alors il doit avoir la mémoire courte contrairement à Mandela.

                          Commentaire


                          • #14
                            Il vous arrive des fois de parler du Maroc dans les mêmes termes que les grandes puissances!!

                            Le Maroc n'a jamais soutenu l'appartheid, il a aidé l'ANC plus d'une fois, et Chirac avait fait des révélations en ce sens.
                            D'ailleur le derniers des souci et de l'Afrique du Sud blanche et des marocains c'était de coopérer. Rien à voir HS.

                            Sinon Mandela ,n'a JAMAIS pas reconnu la RASD, mais Thabo M'Beki en 2004 et pas avant.

                            Commentaire


                            • #15
                              omar t'es un menteur,

                              c'est Thabo Mbeki lors de son discours inaugural du parlement panafricain le 16 septembre 2004 à Midrand...

                              oublie ton histoire d'apartheid et nelson mandela...lamentable comme niveau

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X