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Mohamed Khlie : objectif TGV

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  • Mohamed Khlie : objectif TGV

    Le directeur général de l'Office national des chemins de fer, en mars 2010 à Rabat. © Delphine Warrin pour J.A.
    Le patron du rail marocain entend être celui par qui le TGV arrivera en Afrique. Une région qu’il préside désormais au sein de l’Union internationale des chemins de fer.
    En choisissant Mohamed Rabie Khlie pour présider la région Afrique, les dirigeants de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) ont promu, le 29 juillet à Tripoli, un ambassadeur inlassable de leur cause. Le fait que l’Office national des chemins de fer (ONCF) marocain soit le premier à lancer un TGV sur le continent (prévu pour 2015) a joué en sa faveur, mais ses qualités de lobbyiste, proche du Français Guillaume Pepy (président de la SNCF) et du Tunisien Mohamed Najib Fitouri (SNCFT), sont aussi à l’origine de son élection. « Son nom s’est imposé naturellement. Il a été plébiscité pour son caractère de battant et ses qualités d’orateur », explique Jean-Pierre Lehman, coordinateur Afrique à l’UIC.
    Tangérois, Mohamed Khlie est un pur produit de l’ONCF, où il a effectué toute sa carrière depuis sa sortie en 1987 de l’école d’ingénieurs Mohammadia. « Bosseur, il a vite gravi les échelons. Sitôt entré à l’ONCF, il a passé avec succès le concours d’inspecteur d’exploitation, un poste qui l’a amené à être en contact avec tous les métiers de l’entreprise », indique sa proche collaboratrice Najiba Tarachte. À 47 ans, Mohamed Khlie n’a pas chômé : responsable régional de la zone de Kénitra en 1988, il prend ensuite la direction du secteur commercial en 1996 puis celle de l’exploitation en 1999. « C’est le hasard qui m’a fait entrer dans le rail, explique l’intéressé. En tant qu’ingénieur, j’avais la possibilité de faire mon service civil dans une entreprise publique et j’ai atterri à l’ONCF. Et puis j’ai été happé par l’esprit cheminot… »
    Un gestionnaire rigoureux
    « Il faisait partie d’une promotion d’ingénieurs embauchés au même moment et appréciés pour leur proximité avec le personnel. Parmi eux, ses deux lieutenants, Mohamed Smouni, directeur infrastructure et circulation, et Ali El Kerram, directeur de la maintenance, l’ont accompagné tout au long de sa carrière », raconte Mohamed Ouhnaoui, de l’Union marocaine des travailleurs, qui l’a côtoyé à ses débuts.
    « À son entrée à l’ONCF, il jugeait l’entreprise mal gérée. Jeune ingénieur très croyant, il était surnommé par ses collègues “le fils du fqih” [« maître d’école coranique », au Maroc, NDLR] et prêtait attention aux questions éthiques et sociales. Mais quand il a été promu directeur, il a appliqué sans état d’âme les politiques de rigueur qui, dans les années 1990, ont fait passer le nombre de salariés de 14 000 à 8 000 », regrette le syndicaliste. Mohamed Khlie acquiert une réputation de bon gestionnaire et de bon communicant, si bien qu’au départ de l’ancien patron, Karim Ghellab, on lui confie l’intérim du poste, avant de le nommer officiellement directeur général de l’ONCF, en 2004.
    « M6 » lui fait confiance
    Son credo : rendre le réseau pérenne économiquement en augmentant le trafic. Pour cela, il améliore considérablement la maintenance, optimise le réseau existant, rénove 40 gares et lance la construction de deux nouveaux tronçons, l’un de 117 km vers Nador, l’autre vers le port de Tanger Med. Résultat : de 15 millions en 2005, le nombre de passagers est passé à 30 millions aujourd’hui.
    Ce succès lui vaut un soutien financier sans faille de l’État : plus de 3 milliards d’euros lui ont été accordés pour le plan quinquennal 2010-2015. Une jolie enveloppe qui lui permettra notamment de lancer son « bébé », ce fameux TGV qui doit mettre Casablanca a seulement deux heures et dix minutes de Tanger et qu’il promeut sans relâche. « En 2015, le Marocain moyen prendra le TGV », promet-il. Avantage non négligeable, Mohamed Khlie bénéficie de la confiance de Mohammed VI, ardent défenseur du TGV, mais aussi de son ancien patron Karim Ghellab, aujourd’hui ministre des Transports.
    En dehors de l’ONCF, Mohamed Khlie déploie son énergie à relancer l’association des ingénieurs de l’école Mohammadia. Amateur de la Liga espagnole, il ne dédaigne pas chausser les crampons. « Il apprécie aussi la poésie arabe », indique son ami et condisciple d’école Abdelouahed Jambari. Une passion qui devrait l’aider à se ressourcer devant les obstacles qui ne manqueront pas de surgir sur le chemin de la grande vitesse. Seul le terrassement des voies a pour le moment débuté. Mohamed Khlie devra se montrer intraitable sur la qualité, les coûts et les délais


    JeuneAfrique

  • #2
    le financement est bouclé?
    Quel sera le prix du billet?

    A par le tgv, quelles sont les autres programmes du rail au maroc?
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Tgv..

      Si les arabes étaient courageux..il y aurait unTGV Rabat ..Tunis..via Alger ..mais ils sont trop préoccupé a savoir qui sera le plus beau..

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      • #4
        aniasse. On ne veut pas d'un TGV bourré de drogues dans nos villes...

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        • #5
          Snif Sniffff ... les Jaloux vont maigrir

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          • #6
            Envoyé par blédard_for_ever
            A par le tgv, quelles sont les autres programmes du rail au maroc?
            Réponse :
            http://www.leconomiste.com/article.html?a=101702

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            • #7
              au lieu de ce foutu TGV ils auraient dû faire des trucs de ce genre....



              - Le nouveau contrat-programme avec l’Etat pour la période 2010-2015 prévoit la réalisation d’un investissement de 33 milliards de dirhams, dont 20 milliards seront consacrés au projet de TGV. Les 13 milliards restants serviront à financer la poursuite de la modernisation du réseau actuel. Ainsi, on compte augmenter la capacité de la ligne Casablanca-Kénitra, notamment avec le triplement de la voie entre Kénitra et Casablanca, électrifier Fès-Oujda et mettre à niveau Settat-Marrakech. Au menu également, la poursuite de la modernisation des gares et le développement d’un réseau de plateformes logistiques ainsi que l’acquisition et la réhabilitation du parc du matériel roulant.

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              • #8
                c'est une vraie catastrophe cette initiative , déja que le TGV est réputé Cher pour les francais qui l'ont inventé et developpé et qui qui ont un niveau de vie vbien supérieur auxc marocains , j'ai vraiment du mal à imaginer ce que pensera le marocain lambda lorsqu'on lui demandera 3000 dh pour faire Marrackech-RABAT ....... en classe économique
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  Cell 3000 Dh je pense que tu exagére un peu même le voyage en avion vaut moins chére que ça. C'est vrai que moi aussi perso ne je suis pas chaud pour se projet de TGV car je pense que le Maroc aurait eu plus d'interets:

                  _ A relier des villes comme Agadir et Layoune sur l'axe Tanger-Marrakech.
                  _ Créer un axe Tanger-Tetouan-chefchaouen-Ouazanne-Fez-Beni Mellal-Marrakech.
                  _ Relier la Ville de errachidia à l'axe Casa, Beni-Mellal.
                  _ Et relier la ville de Ouerzazate à l'axe Casa Marrakech.

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                  • #10
                    quand je pense qu'il y a certaines grandes villes qui ne sont même pas encore relié aux réseaux ferroviaire ! et on parle de TGV !! pffff

                    ach khassek al 3aryan , Lkhwatem a moulay !!

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                    • #11
                      ach khassek al 3aryan , Lkhwatem a moulay !!
                      C'est un peu ce que je me dis actuellement le Maroc doit chercher à relier toutes les grandes villes pour créer le plus de synergie et le plus de richesse possible. Le TGV je le vois un peu comme un gadget. Car ok disons que tu es pressé pour faire Tanger Casablanca très rapidement le TGV est une bonne solution mais une fois arrivé à Casa ce que tu as gagné en temps dans le TGV tu le perds dans des transports d’un autre âge bus cahoteux, et taxis brinquebalants noyés dans une circulation bouchonneuse à souhait qui ferait même perdre patience au Dalaï-lama.

                      Tant que Casa n’aura pas de métro et Tanger (de métro je rêve un peu) de tramway et des bus performants le TGV n’a pas de grande valeur ajoutée.

                      « En 2015, le Marocain moyen prendra le TGV »
                      Au lieu de « En 2015, le Marocain moyen prendra le TGV » j'aurais préfére "Agadir, Errachidia, Ouarzazate, Tetouan, Tiznit, Goulmine, Layoune, Dakhla, etc... tous sur les rails"
                      Dernière modification par Black, 15 septembre 2010, 10h22.

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                      • #12
                        Soubhana moughayeri el ahwal

                        Bonjour tout le monde


                        je suis agréablement surpris par vos commentaires.
                        .


                        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                        • #13
                          Bonjour tout le monde

                          je suis agréablement surpris par vos commentaires.
                          Tu es surpris parce qu'ils sont logiques ou parce qu'ils sont juste négatifs sur cette politique des transports au Maroc.

                          Pour ce qui est de la politique du rail algérien je pense qu'elle est plus pragmatique que la politique marocaine, la politique algérienne cible l'extension du réseaux national et sa modernisation (double voie et électrification, etc...)

                          Au Maroc on va claquer 3 milliards € pour pas grand chose, c'est à dire équipé un axe qui normalement a juste besoin d'être modernisé (correction de tracé, électrification et double voie classique (160 km/h max) entre Tanger et Kenitra. Le reste de l'argent au pu servir à créer ou moderniser d'autres lignes.

                          Le TGV c'est juste un joujou sympa que le roi veut se payer.

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                          • #14
                            Tu es surpris parce qu'ils sont logiques ou parce qu'ils sont juste négatifs sur cette politique des transports au Maroc.

                            Pour ce qui est de la politique du rail algérien je pense qu'elle est plus pragmatique que la politique marocaine, la politique algérienne cible l'extension du réseaux national et sa modernisation (double voie et électrification, etc...)

                            Au Maroc on va claquer 3 milliards € pour pas grand chose, c'est à dire équipé un axe qui normalement a juste besoin d'être modernisé (correction de tracé, électrification et double voie classique (160 km/h max) entre Tanger et Kenitra. Le reste de l'argent au pu servir à créer ou moderniser d'autres lignes.

                            Le TGV c'est juste un joujou sympa que le roi veut se payer.
                            Une nouvelle génération de FAISTES Marocains est née, cela nous change des commentaires des ayoub & co.
                            And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

                            Commentaire


                            • #15
                              Le nouveau contrat-programme avec l’Etat pour la période 2010-2015 prévoit la réalisation d’un investissement de 33 milliards de dirhams, dont 20 milliards seront consacrés au projet de TGV. Les 13 milliards restants serviront à financer la poursuite de la modernisation du réseau actuel. Ainsi, on compte augmenter la capacité de la ligne Casablanca-Kénitra, notamment avec le triplement de la voie entre Kénitra et Casablanca, électrifier Fès-Oujda et mettre à niveau Settat-Marrakech. Au menu également, la poursuite de la modernisation des gares et le développement d’un réseau de plateformes logistiques ainsi que l’acquisition et la réhabilitation du parc du matériel roulant.
                              donc pas de priorité pour le rail au maroc.
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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