Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pascal Brückner appelle à la mise à mort sémantique de l’islamophobie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pascal Brückner appelle à la mise à mort sémantique de l’islamophobie

    Pascal Brückner appelle à la mise à mort sémantique de l’islamophobie
    publié le jeudi 25 novembre 2010





    Comment salir le terme d’islamophobie, comment altérer le néologisme le plus largement usité qui soit, comment lui dénier la réalité criante de vérité qu’il recouvre, comment le pervertir avec perfidie pour le faire tomber en disgrâce et en désuétude ?
    A la manière spécieuse et vénéneuse d’un article de Pascal Brückner dans Libération, l’écrivain disciple Bushien et fervent militant de la cause de Tsahal, qui fait passer l’islamophobie pour un mythe funeste qu’elle n’est pas : une « invention », une ruse linguistique visant à « faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme », qui n’arrivera jamais à la cheville de l’antisémitisme, et ne peut même pas rivaliser avec la xénophobie.
    Une vue de l’esprit, à la fois sournoise et ultra partisane, qui défend sa théorie au vitriol sous couvert d’un raisonnement éclairé qui en appelle à la raison avisée, cherchant en filigrane à semer le trouble entre les bons et mauvais musulmans, mais plus machiavélique encore, à dresser les chrétiens contre les fidèles de la deuxième religion de France.
    La plume acérée de Pascal Brückner agit comme l’épée d’un matador s’acharnant à porter l’estocade fatale contre un terme qu’il dénature pour mieux le proscrire, au profit, on l’aura compris, des seules formes de racisme homologuées par ses pairs et amis de l’intelligentsia dominante.
    Parée de tous les maux, l’islamophobie se voit ainsi suspectée de « légitimer la réalité d’une offensive intégriste en Europe, d’attaquer la laïcité en l’assimilant à un nouveau fondamentalisme, et de faire taire les musulmans qui osent remettre le Coran en cause, qui en appellent à l’égalité entre les sexes, au droit à l’apostasie et aspirent à pratiquer paisiblement leur foi sans subir le diktat de doctrinaires ou de barbus ».
    La lucidité de l’argumentation se laisse alors emporter par la bourrasque de la diatribe, qui ne contient plus son aversion pour l’islam, pour au final parvenir au but suprême : raviver la fantasmagorie du péril vert, aux noirs desseins et aux ramifications tentaculaires, en s’attaquant au seul vocable qui en dénonce tous les excès.
    « Il est des mots qui contribuent à infecter la langue, à en obscurcir le sens. « Islamophobie » fait partie de ces termes à bannir d’urgence du vocabulaire » conclut Pascal Brückner. A vouloir l’enterrer trop vite, en décrétant sa mise à mort sémantique tel un censeur autoritaire, Pascal Brückner n’est-il pas, au contraire, en train de réhabiliter le sens profond d’un néologisme qu’il abhorre ?


    oumma.com
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

  • #2
    une idée sur le pedigrée de cette face de craie
    Pascal Bruckner, intellectuel médiatique qui semble avoir pris souche dans le paysage avec son« Le sanglot de l’Homme blanc », grand mage de l’anti-repentance française, espèce d’épidémie verbeuse plutôt en cours dans les allées du confort de l’incorrect, vient d’adresser un satisfecit à la droite xénophobe suisse. C’est son droit, mais pour un tel donneur de leçons, qui inonde les ondes à coups de contrevérités historiques et d’ignorances autorisées, quelque réponse d’intérêt générale ne fera pas de mal.
    « C’est la Suisse qui montre la voie à l’Europe », commentait-il ravi, à la suite du référendum suisse contre l’immigration, initié par le parti du ministre de la Justice Blocher, limitant le droit d’asile et le regroupement familial, en rupture avec la tradition helvète. « Le Canard enchaîné » du 15.11.06 ; citant le quotidien « Libération » du 11.12.06 relate la pénétrante prose de Bruckner : « C’est une question de bon sens. Commençons par intégrer nos immigrés, par leur assurer du travail, un salaire décent et à en faire de vrais Suisses, de vrais Français ou de vrais Espagnols, avant d’en laisser entrer d’autres » [Citation entière sur le site internet suisse lematin.ch]
    Vrais Suisses ? Vrais Français ? De quoi s’agit-il donc ? Vrai s’entend t-il comme catholique, protestant, ou juif, voire musulman ? Pour le chrétien tendance Moyen Age, il n’y a de vrai européen que lui, pour information à Bruckner, qui pourrait bien devenir l’arroseur arrosé de cette pureté. « Nos immigrés », ces européens cités dans le texte trahissent-ils une piteuse conception racialiste si ce n’est raciste de la nation, et la république alors ? En gros une immigration oui, pour les Blancs, pas pour les autres ? Soit. Les Dumas, Saint-George, Félix Eboué, Monnerville, les Esclavisés venus d’Afrique qui ont assuré la prospérité de la France, les Tirailleurs africains sans lesquels ni Bruckner ni le White White White de Finkielkrault n’auraient le loisir aujourd’hui de déblatérer aux frais de la princesse, sont-ce de vrais Français, ou doivent-ils attendre que l’on intègre plus blanc pour espérer s’asseoir à la table du Leucoderme haut et altier ? Ces ingénieurs, informaticiens, enseignants, personnels de santé, d’assistance qui veillent malades, enfants et grabataires, ou ceux qui assurent la propreté des villes, pas assez décolorés pour faire de bons et vrais Français ?
    Bruckner n’a pas beaucoup de suite dans les idées, ni d’ailleurs beaucoup d’idées. Ses ratiocinations autour de l’anti-repentance sont un fond de commerce que les marchands vendent, revendent bien en période de soldes, mais les ventes ne passent pas les prix d’appel au rayon des sous marques. En plaidant la pureté de l’immigration, l’écrivain [en vain] se retrouve sur le même terrain que les discours sur la pureté de la race, ceux là même qui sont le soubassement du nazisme. D’une pureté à l’autre il viendra bien un allumé de la pureté pour lui demander son degré d’aryanité.
    Ce n’est certes anodin si Pascal Bruckner était farouchement favorable à l’invasion américaine de l’Irak, et s’il a soutenu de toutes ses poussives forces, comme une vieille liane fatiguée, son « frère » et « ami » [dixit lui-même] Finkielkrault face à la fièvre Black Black Black dans laquelle ce dernier s’était profondément et définitivement embourbé. Son credo mièvre d’Anti-repentance [sélectif ou à trous] ressemble à un projet très, trop cohérent où se bousculent refus du nazisme et idéologie raciale de l’immigration ... Cette familiarité, privauté avec la contradiction se voit bien dans ses fustigations de la tyrannie des regrets, une interdiction de s’excuser ne valant qu’avant et après 1939-45, et ne devant frapper que les pans d’histoire française en relation avec les Non-Blancs, histoires caribéennes, africaines, arabo-musulmanes.
    Le cocktail frais de loin mais de loin seulement que cet embusqué de la colonisation subtilement positive a le privilège de ressortir comme un oracle en heures de grande écoute médiatique, son ineptie selon laquelle la colonisation avait au moins appris aux colonisés les moyens de lutter contre elle -jolie fadaise eurocentrique et colonostalgique-, est une référence d’ignorance et d’inculture. Elle insinue tout bonnement que les Noirs et les Arabes colonisés ont attendu Tarzan blanc, les « idéaux des Lumières » et toute une quincaillerie du même tonneau, pour rejeter, résister face aux tortures et violences qui leur ont été administrées des siècles durant. Pour dire aïe, ils ont même attendu l’aïeul direct de Bruckner ...
    Notre immigré au monde de la pensée, Bruckner, illustre en définitive, par sa position médiatique, ses auditoires, le monopole de la parole colonostalgique dans les champs de visibilité intellectuelle français. Il montre le décalage entre plusieurs Frances humaines, plusieurs conceptions du vivre-ensemble, de l’altérité, et surtout l’incapacité, les ravages d’une élite enfermée dans ses certitudes dépassées de supériorité, de pureté mal comprimées.
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

    Commentaire


    • #3
      Ce qui me derange avec le terme islamophobie, c'est qu'on l'applique au blaspheme. Excuse moi mais en France et depuis la revolution, on peut dire ce qu'on veut sur Jesus, Moise, Mahomet ou Buddha sans etre hors-la-loi. Et c'est aujourd'hui ce que certains remettent en cause.

      Commentaire


      • #4
        Ce qui me derange avec le terme islamophobie, c'est qu'on l'applique au blaspheme. Excuse moi mais en France et depuis la revolution, on peut dire ce qu'on veut sur Jesus, Moise, Mahomet ou Buddha sans etre hors-la-loi. Et c'est aujourd'hui ce que certains remettent en cause.
        les adeptes de moise je ne crois pas mais passons!
        bruckner fait partie d une clique de pseudo-philosophes sans idées(bhl, fienkelcraut ,gluckssman...) qui ont vulgarisé et avilisé l essence meme de la pensée philosophique en france !
        cette coterie mediatico-mondaine qui soutient des genocides a l instar de 2009 a gaza ou 2003 en irak feingnent de defendre la laicité alors que insidieusemnt leur objectif ce sont les arabo-musulmans qui osent encore se lamenter sur l injustice que subissent les palestiniens.
        Dernière modification par kaiser, 25 novembre 2010, 21h36.
        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

        Commentaire


        • #5
          les adeptes de moise je ne crois pas mais passons!
          T'es serieux, tu crois que le judaisme n'est pas blaspheme en France?

          Commentaire


          • #6
            Le jour ou Bruckner a dit , en faisant imbecilement l'impasse sur toutes les revoltes algeriennes du 19° et debut 20°,...que c'est au contact de la France, des idées ayant eu cours en France , que les algeriens avaient acquis l'idée de revolte, de liberté des peuples, d'émancipation pour les mettre en oeuvre en 1954 ...ce jour là , j'ai mis ce mediocre Bruckner au rebus de la pensée historique, politique.
            Dernière modification par Sioux foughali, 25 novembre 2010, 21h22.

            Commentaire


            • #7
              bien sur que je suis serieux

              rien que prononcer le mot "juif" au milieu des gaulois les fait fuir tellement ils ont la petoche
              le probleme en france c'est que la parole ou l opinion du juif lambada est confisquée par certains sionistes notoires tres actifs qui s'autoproclament porte parole de la communauté juive ! ces energumenes dés que tu prononces le mot juif on crie à l antisemitisme cette semantique pour "ostraciser" les autres ethnies de ce racisme divin ! quelle belle escroquerie!
              "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

              Commentaire


              • #8
                cette coterie mediatico-mondaine qui soutient des genocides a l instar de 2009 a gaza ou 2003 en irak feingnent de defendre la laicité alors que insidieusemnt leur objectif ce sont les arabomusulmans qui osent encore se lamenter sur l injustice que subissent les palestiniens.
                Tout à fait .et aussi guerre du golfe de 1991 , magouille

                De fait, Bruckner est un philosophe de pacotille valideur de crimes de guerre et de bombes interdites par les conventions
                Dernière modification par Sioux foughali, 25 novembre 2010, 21h24.

                Commentaire


                • #9
                  rien que prononcer le mot "juif" au milieu des gaulois les fait fuir tellement ils ont la petoche
                  Ca n'a pas empeche Marianne de faire des carricature de Moise au Mont-Sinai par exemple. Et ca n'a pas empeche Littell de dire que les nazis ont puise leurs idees dans des concepts juifs, ni de gagner le Goncourt.

                  Commentaire


                  • #10
                    De fait, Bruckner est un philosophe de pacotille valideur de crimes de guerre et de bombes interdites par les conventions
                    c'est le caniche de bhl c'est lui qui l a "baptisé" sioniste et puis mediatisé !

                    moi ce qui me horripille c'est que ces imposteurs de cette coterie sont hypermediatisés toutes les portes des médias ou meme l'élysée leur sont ouvertes alors que les vrais penseurs comme alain bourdieu .........personne ne les connait
                    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                    Commentaire


                    • #11
                      une idée sur le pedigrée de cette face de craie
                      Entre pédigrée, face de craie, et gaulois, on a le choix des arguments.
                      Bref, la force de ces nabots est justement dans la médiocrité de leurs détracteurs qui jouent leur jeu comme des bleus.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ca n'a pas empeche Marianne de faire des carricature de Moise au Mont-Sinai par exemple. Et ca n'a pas empeche Littell de dire que les nazis ont puise leurs idees dans des concepts juifs, ni de gagner le Goncourt.
                        t est un petit filou toi

                        marianne c'est jean françois khan ses parents sont juifs
                        jonhattan littel juif americain

                        eux ils ne risquent rien tu le sais bien
                        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                        Commentaire


                        • #13
                          Entre pédigrée, face de craie, et gaulois, on a le choix des arguments.
                          Bref, la force de ces nabots est justement dans la médiocrité de leurs détracteurs qui jouent leur jeu comme des bleus.
                          t as quelque chose à dire ou c'est juste le besoin habituel : se montrer !
                          "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                          Commentaire


                          • #14
                            Je ne crois pas que Littell se considere comme juif mais ce n'est pas le probleme.

                            Et Plantu, il est juif aussi?

                            Commentaire


                            • #15
                              aanis

                              tu ne peux pas nier que c'est beaucoup plus facile de taper sur les musulmans que les juifs en france ?
                              "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X