Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tunisie Ben Ali se penche sur la situation à Sidi-Bouzid

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Tunisie Ben Ali se penche sur la situation à Sidi-Bouzid

    Tunisie
    Ben Ali se penche sur la situation à Sidi-Bouzid


    La situation sécuritaire à la suite des évènements de Sidi-Bouzid dans le centre-ouest de la Tunisie a été hier au menu d’un entretien entre le président Zine El-Abidine Ben Ali et le ministre de l’Intérieur, Rafik Belhaj Kacem. “Le chef de l’état s’est intéressé à la situation sécuritaire suite aux évènements survenus à Sidi-Bouzid et dans certaines localités de la région ”, a rapporté l’agence gouvernementale TAP.
    Il a souligné “son souci d’accorder au volet social tout l’intérêt requis, tout en veillant à faire respecter la loi et à dissuader tout éventuel dépassement de manière à consacrer les attributs de la paix, de la quiétude et la sécurité de tous les citoyens et à préserver les acquis et réalisations de la communauté nationale ”, selon la même source.
    La région de Sidi-Bouzid (à 265 km de Tunis) est en proie à des troubles sociaux sur fond de chômage à la suite de la tentative de suicide, le 19 décembre dernier, d’un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes. Cet incident a provoqué une vague de manifestations dans cette région à vocation agricole et d’un taux de chômage élevé, et où des affrontements violents ont opposé des manifestants à des agents des forces de l’ordre, faisant un mort, deux blessés et des dégâts matériels importants, selon le ministère de l’Intérieur.
    Dans un autre entretien avec le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, M. Ben Ali a ordonné l’augmentation des crédits consacrés au Fonds national de l’emploi qui atteindront 225 millions de dinars (116,6 millions d’euros) en 2011, a indiqué la TAP. Cette mesure devrait “renforcer les efforts déployés pour intégrer dans la vie professionnelle les demandeurs d’emploi notamment les diplômés du supérieur et de la formation professionnelle ”, a-t-on ajouté.
    Le président Ben Ali a ordonné aussi le renforcement du “contact avec les compétences et composantes de la société civile dans les différentes régions aux fins d’être à l’écoute de leurs préoccupations et aspirations et de s’inspirer de leurs points de vue et propositions", selon la TAP.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Très triste histoire. Ca m'a boulversée quand j'ai entendu l'histoire des deux jeunes hommes qui se sont suicidés de désespoir.

    J'ose espérer que leurs morts ne seront pas pour rien.

    Commentaire


    • #3
      Il paraît que les prisonniers politiques tunisiens se transforment en prison à tel point que lors de leur libération, les premières phrases qu'ils prononcent en présence de la presse manifestent leur désir que leur président se représente pour un 5e mandat.

      Selon la TV tunisienne, le gardien du cimetière ou serait enterré l'une des deux victimes l'aurait entendu la nuit appelant El Zine à se représenter pour un 5e mandat.

      Pauvres tunisiens que le bon dieu leur vienne en aide.

      Commentaire


      • #4
        Selon la TV tunisienne, le gardien du cimetière ou serait enterré l'une des deux victimes l'aurait entendu la nuit appelant El Zine à se représenter pour un 5e mandat.
        Hein? Il a attendu qui?

        Commentaire


        • #5
          Le pouvoir tunisien de ben Ali et de sa femme Leila est une dictature policiere des plus représsives au monde, ca dépasse meme ce que fait Poutine en Russie. Le comble est ce silence complice de l'opinion arabe et européenne qui amoindrit la souffrance du peuple tunisien et en particulier la jeunesse.
          La facette moderniste ne peut plus cacher l'archaisme de l'état tunisien et de son ré9ime politique basée sur l'étouffement dans l'oeuf de toute contestation politique ou sociale.

          Le cri de colère et de desespoir des jeunes tunisiens doit etre entendu á sa vraie valeur et mèrite toute la solidarité des mouvements politiques et juveniles du Ma9hreb.

          Pour le respect des libertés citoyennes en tunisie et l'arrét de la repression ,
          soyons compatissant et solidaires de leurs lutte pour la di9nité en Tunisie.

          Commentaire


          • #6
            Bravo à ces tunisiens qui ont défié la peur. Ce n'est pas facile de manifester en Tunisie au vu de nombre incroyable de policiers en civil.
            si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

            Commentaire


            • #7
              les émeutes tunisiennes date depuis au moins une semaine ,ce pays et a feu a sang

              bizarrement personne n'en parle

              même la France se fait petit

              mais quand c'est l'Algérie ah la il y a du beau monde pour nous donner des leçons

              Commentaire


              • #8
                les ( emeutes ) c est seulement dans les villes ou y avait des suicides , soit sidi bouzid et ses environs ; pour le reste c est juste des manifestations syndicales de soutien donc faut pas melanger .. sinon , concernant l idée des chers maghrebins qu ils ont plus de libertés que la tunisie ca fait vraiment rire ! au maroc qui ose prononcer un mot sur sa majesté ?! en algerie , boutaflika et FLN n ont rien laissé au peuple malgrés ttes ses rechesses ..

                une situation de desordre sera fatale pour la tunisie ; la majorité en est consciente et saura bien reprendre les choses en mains si ca touche la limite du concevable

                Commentaire


                • #9
                  Arrète d'amoindrir la souffrance du peuple tunisien á cause de l'inéxistence des droits élémentaires comme celui de s'informer et de manifester pacifiquement.
                  Le ré9ime policier de tunisie bafoue quotidiennement la di9nité des tunisiens.


                  Voici ce que décrit la FIDH des droits de l'homme de tunisie.


                  La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) est vivement préoccupée par la dégradation de la situation en Tunisie, où les émeutes survenues dans la région de Sidi Bouzid suite à la tentative de suicide de Mohamed Bouazizi ont déjà causé la mort de deux personnes, fait plus de dix blessés et conduit à plusieurs arrestations. Ce mardi 28 décembre, le jeune Aïmen Miri s’est également immolé par le feu à Sidi Ben Aoun. Ces événements dramatiques ont engendré plusieurs mouvements de protestation sociale qui se sont étendus à plusieurs localités du gouvernorat de Sidi Bouzid, ainsi qu’à la capitale.
                  Le 22 décembre 2010, Houcine Falhi, s’est suicidé en s’électrocutant après être monté en haut d’un pylône à Sidi Bouzid. Le 24 décembre lors d’une manifestation de protestation sociale à Menzel Bouzaiene, le jeune diplômé Mohammed Amari a été tué par balles par des agents de police. Dix autres personnes ont été blessées, deux d’entre elles sont dans un état grave.

                  Une grande manifestation s’est tenue le 28 décembre à Tunis devant le siège de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Les forces de l’ordre ont empêché le déroulement d’une marche pacifique à travers les grandes artères de la capitale. Les échauffourées entre la police et les manifestants auraient fait des blessés. D’autre part, des avocats ont manifesté devant les palais de justice de Sidi Bouzid et de Tunis afin d’exprimer leur soutien à la population. D’importantes manifestations de soutien se tiennent encore dans les grandes villes tunisiennes.

                  Par ailleurs, des journalistes se trouvent empêchés de couvrir les évènements et sont même agressés physiquement. Moez El Bey, correspondant de Radio Kalima a ainsi été brutalisé à son domicile le 24 décembre 2010 alors qu’il commentait en direct à la radio les événements survenus à Sidi Bouzid.

                  La FIDH appelle une nouvelle fois les autorités tunisiennes à procéder à la libération immédiate des personnes détenues, à mener une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur ces événements, à juger les responsables et à garantir les libertés individuelles dont le droit à l’information et le droit de manifester pacifiquement.

                  Commentaire


                  • #10
                    et alors ?!! tu veux qu elle fait sortir quoi comme message ?!! c est son role ! en plus c est trés politisé en tunisie au moins eux ils ont le courage de le faire rien a vooir avec le maroc ou l algerie ou les villes de l interieur sont x fois plus pauvres que la tunisie

                    Commentaire


                    • #11
                      L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Tunisie.
                      Description de la situation :

                      L’Observatoire a été informé de l’enlèvement dont ont été victimes les avocats Me Abderraouf Ayadi, responsable juridique du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), et Me Chokri Belaïd, ainsi que des violences commises à l’encontre du secrétaire général de cette même organisation, M. Abdelkader Ben Khemis.

                      Selon les informations reçues, le 28 décembre 2010, vers 17h, Me Abderraouf Ayadi a été brutalisé et enlevé devant son domicile. Alors qu’il se trouvait chez lui, six hommes en civil ont frappé à sa porte, prétextant un accident de circulation. Ils se sont ensuite rendus sur les lieux de « l’accident », et Me Ayadi a alors été frappé puis forcé à rentrer dans un véhicule par plusieurs individus. Ses deux jeunes fils, témoins de la scène, ont été violemment repoussés et aspergés de gaz lacrymogène alors qu’ils tentaient d’appeler à l’aide.

                      D’autre part, Me Chokri Belaïd a été arrêté dans la rue par des individus en civil alors qu’il rentrait chez lui.

                      Nous n’avons reçu aucune nouvelle des deux avocats depuis leur enlèvement.

                      Un peu plus tôt dans la journée, Me Ayadi et Me Belaïd avaient pris la parole dans le cadre d’une manifestation d’avocats, organisée devant le palais de justice de Tunis, en lien aux mouvements sociaux en cours dans le pays. Les avocats demandaient à ce que lumière soit faite sur les incidents qui ont entachés lesdits mouvements, au cours desquels plusieurs personnes ont trouvé la mort.

                      Par ailleurs, lors d’une manifestation au Kef, M. Abdelkader Ben Khemis, secrétaire général du CNLT, aurait été frappé par des policiers en civil.

                      L’Observatoire condamne fermement l’enlèvement de Me Ayadi et Me Belaïd, et considère que cela constitue une violation du droit d’expression et du droit à manifester, et appelle à ce qu’il soit relâché immédiatement. Ces événements sont préoccupants en ce qu’ils s’inscrivent dans un contexte de harcèlement systématique à l’encontre des voix critiques.

                      Commentaire


                      • #12
                        L’Observatoire demande aux autorités tunisiennes de :
                        • Prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour localiser Me Abderraouf Ayadi et Me Chokri Belaïd et garantir leur libération immédiate ;


                        • Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Me Abderraouf Ayadi et Me Chokri Belaïd ;


                        • Se conformer aux points 1 et 2 de l’article 12 de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, selon lesquels « Chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de participer à des activités pacifiques pour lutter contre les violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales » et que « l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration » ;


                        • Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.

                        Commentaire


                        • #13
                          ok t as rien a faire que me chercher ces declarations sur internet ?! pourquoi tu insiste a diverger la discussion ?!!! tu veux qaue je te cherches les declarations sur le maroc , layoun , l algerie ?! je prendrais une journée pour le faire si tu veux !!!!

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu peux chercher où tu veux et poster ce que tu veux, ca ne me 9ène pas.
                            On t'a pas attendu pour condamner des exactions ou des atteintes á la liberté et aux droits de l'homme á El ayoun ou en Al9érie.
                            Des émeutes se déroulent par dizaines en Al9érie et on entend pas tous ces morts et disparitions et méme cas de tortures physique et morale.

                            Nous ne crtiquons pas la tunisie ou le peuple tunisien mais la dictature dé9uisé de Ben Ali.

                            Et si ca ta plait pas, c'est pareil.

                            Commentaire


                            • #15
                              de 1 y a seulement toi qui le discute ici
                              de 2 dictature deguisée ou pas deguisée ou democratie clairement t en sais pas grande chose juste la reproduction des couvertudes d aljazeera et les communiquées des gauches tunisiens et francais
                              je te conseille donc de commencer par les dictatures deguisées que tu connais bien au maroc ( si t es marocain ) en algerie ( si t es algerien )

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X