Les algériens sont capables de manifester de manière pacifique. Que ceux qui en doutent, ou font semblant de l’ignorer se souviennent :
De l’hommage rendu au président Houari Boumediene à sa mort, lorsque plus de cent mille algérois ont accompagné le cortège mortuaire au cimetière d’El Alia.
La même manifestation après l’assassinat du président Boudiaf.
La grande manifestation à Alger des démocrates pour dire nom au terrorisme islamique.
Durant ces manifestations, il n’y a eu ni casse ni bagarre, tout simplement parce qu’il n’y avait ni police anti-émeute, ni perturbateurs.
Aujourd’hui encore, si on reconnaît au peuple le droit de manifester pacifiquement, il le fera.
Mais certains hommes du Pouvoir ont des privilèges qui se chiffrent en milliards d’euros et je doute fort qu’ils prendront le risque de permettre le déclanchement d’une révolution fût-elle pacifique qui aboutira fatalement à un changement du régime qui les protège.
Ils ne peuvent qu’interdire cette marche et mettre en branle un puissant dispositif anti-émeute.
Les organisateurs de la marche du 12 février, qui agissent pour une fois en rang serré, sont bien disposés à jouer le tout pour le tout et ont toutes les chances de l’emporter sur les services d’ordre comme on l’a vu à Tunis et au Caire.
Et là, si les services de sécurité décident d’encadrer la manifestation sans réprimer, juste pour empêcher les actes de vandalisme et protéger les points sensibles, les marcheurs les salueront au passage et tout se passera très bien.
Si, au contraire, ils reçoivent l’ordre de bloquer coûte que coûte les marcheurs et de faire usage de leurs matraques et autres moyens de répression, il y aura irrémédiablement confrontation, car la violence appelle la violence.
Comme en Tunisie et en Egypte, il y aura malheureusement des deux côtés de la confrontation des algériens morts ou blessés.
Dans ce cas de figure, la manifestation pacifique se transforme en violente émeute. Les services de sécurité seront vite dépassés et des marginaux en profiteront pour casser, brûler et piller.
Je crains que ce soit justement ce que souhaitent les « durs » du Pouvoir : une situation exceptionnelle justifiant l’intervention de l’armée.
Il reste à espérer que la raison des uns l’emporte sur la folie des autres car même une répression des plus sauvages n’empêchera pas les émeutiers de recommencer.
De l’hommage rendu au président Houari Boumediene à sa mort, lorsque plus de cent mille algérois ont accompagné le cortège mortuaire au cimetière d’El Alia.
La même manifestation après l’assassinat du président Boudiaf.
La grande manifestation à Alger des démocrates pour dire nom au terrorisme islamique.
Durant ces manifestations, il n’y a eu ni casse ni bagarre, tout simplement parce qu’il n’y avait ni police anti-émeute, ni perturbateurs.
Aujourd’hui encore, si on reconnaît au peuple le droit de manifester pacifiquement, il le fera.
Mais certains hommes du Pouvoir ont des privilèges qui se chiffrent en milliards d’euros et je doute fort qu’ils prendront le risque de permettre le déclanchement d’une révolution fût-elle pacifique qui aboutira fatalement à un changement du régime qui les protège.
Ils ne peuvent qu’interdire cette marche et mettre en branle un puissant dispositif anti-émeute.
Les organisateurs de la marche du 12 février, qui agissent pour une fois en rang serré, sont bien disposés à jouer le tout pour le tout et ont toutes les chances de l’emporter sur les services d’ordre comme on l’a vu à Tunis et au Caire.
Et là, si les services de sécurité décident d’encadrer la manifestation sans réprimer, juste pour empêcher les actes de vandalisme et protéger les points sensibles, les marcheurs les salueront au passage et tout se passera très bien.
Si, au contraire, ils reçoivent l’ordre de bloquer coûte que coûte les marcheurs et de faire usage de leurs matraques et autres moyens de répression, il y aura irrémédiablement confrontation, car la violence appelle la violence.
Comme en Tunisie et en Egypte, il y aura malheureusement des deux côtés de la confrontation des algériens morts ou blessés.
Dans ce cas de figure, la manifestation pacifique se transforme en violente émeute. Les services de sécurité seront vite dépassés et des marginaux en profiteront pour casser, brûler et piller.
Je crains que ce soit justement ce que souhaitent les « durs » du Pouvoir : une situation exceptionnelle justifiant l’intervention de l’armée.
Il reste à espérer que la raison des uns l’emporte sur la folie des autres car même une répression des plus sauvages n’empêchera pas les émeutiers de recommencer.
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