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Cireurs de chaussures : l'exception algérienne

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  • Cireurs de chaussures : l'exception algérienne

    Dans le monde arabe, et dans des pays du tiers monde il arrive de trouver des enfants cireurs de chaussures.

    En algérie, on ne trouve point ! de toute ma vie, j'en ai rencontré aucun enfant cireur de chaussures. Alors que c'est courant dans certains pays.

    Je n'ai rien contre ce metier ni même les enfants qui le pratiquent et subviennent aux besoins de leurs familles.

    Même avec tout la misére du monde, un enfant algérien ne sera jamais un cireur de chaussures !!!

    1- Est ce parce que l'algérien est toujours fier ?
    2- Est ce que parceque ca renvoi au temps du colonialisme ?
    3- Est simplement que l'algérien a une fiérté mal placée ?
    4- Pourquoi alors, d'autres enfants de pays de la region le font ?





    Cireur de chauusures algerien avec sa trousse pendant le colonialisme
    Photo prise à Phillipeville dans les années 50.

    Stanislas
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Je me rappelle d'avoir lu ça dans le site d'Al jazeera dans l'émission

    chahed 3ala al 3asr

    témoin sur le siecle

    et que Benbella le premier président de l'Algérie indépendane a bannit cett pratique de chez les enfants algériens et a demandé à tous les enfants de casser leurs boite a cirege en bois

    ça s'est fait en présence de benbella et d'autres moudjahidine et bien sur plusieurs centaindes ou plus d'enfants dans une grande salle à Alger probablement.
    Les images noir et blanc de ce rassemblement je les ai vues sur la télé algérienne et c'était émouvant de voir ces pauvres enfants en train de casser la boite qui leur garantisser et dans des cas à meme leurs familles le gain de pain.

    C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles on devrait être très fier de notre révolution.

    Il n'y avait pas de français cireurs de chaussures en Algérie.

    علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
    قراني الجوع و الحفى
    je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

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    • #3
      Chafilovski
      elle est marante ta blague merci au moin c déja ça


      Stanislas

      c'est bien Ben Bella qui a banni cette pratique , avec son régime de Trotsky et sa politique et son gouvernement ouvrier et paysan suivé par le régime de Boumédien à la méthode de staline ( proche du peuple , pour le peuple , pour la prolétaria ) et l'anti emperialisme sur le socialisme en marche en Algérie tous ça explique la nature et la mentalité des algériens



      .

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      • #4
        Pour les boîtes de cirages, je reprends, en présence de Ben Bella, ellles n'ont pas été cassé, on en a fait une montagne et le feu a été mis, pour frapper les esprits.
        Dernière modification par zek, 12 avril 2006, 09h53.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Exact Zek, et c'était l'une de mes images de fierté et d'honneur pour cette Algérie constante.
          Aujourd'hui il faut faire un autre exemple pour les enfants qui commercent le long des routes (même si c'est en dehors des heures scolaires).

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          • #6
            UNALGERIEN NE CIRERA JAMAIS LES CHAUSSURE D UN AUTRE C EST COMME CA
            ON A TROUVER MIEU POUR GAGNER DE L ARGENT C EST LES TABLES A TABAC ET DE CHEMMA
            ?

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            • #7
              >>>ON A TROUVER MIEU POUR GAGNER DE L ARGENT C EST LES TABLES A TABAC ET DE CHEMMA

              A tel point que le fond de commerce est transmis aujourd'hui de père en fils.

              Il y a également les gardiens de parking, quelques fois c'est toute une famille qui se relaye dans l'affaire.

              Les machines à cirer existent, c'est pour celà qu'il faut épargner les enfants et ne pas leur donner des "combines"...

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              • #8
                Les gamins d'ajourd'hui gardent les tables de cigarettes et ...

                Salam Alikom
                moi cinserement je trouve qu 'il s'agit là d'au faut problem pour démontrer une fausse fièrté!
                Car si à l'epoque les gamins étaisent contraints à cirer les bottes et souliers des colons fraicais, les algeriens n'avaent pas le choix financierement car le pays était pauvre et ne disposaiet d'auncune ressources et les caisses étaient vraiement vides,
                alors qu'aujourd'hui, nous sommes indépendants et les prix du baril du petrol atteignent les 60-70 dollars, et nos gamins gardent les tables de tabac, jen dirais même qu'un enfant sur cinq est un gardien d'une table óu un beznass ou un vendeur sur les souks polulaires
                Les gamins d'ajourd'hui adorent leur tables de tabac plus que leur cartable!
                Voilà le vrai problème! N'irons pas loin chercher des fausses fierté!
                salutations

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                • #9
                  Au maroc,les cireurs sont légions.à chaque coin de rue on trouves des enfants qui proposent leur services.les gamins manientdéjà le chiffon et la brosse à dents aux poils collés par le cirage.
                  La femme? c'est le trottoir,le pére c'est le hashish,et pour les enfants ,le cirage.voila la boucle est bouclée.
                  la vie quotidienne d'un cireur:Parfois assis à l'ombre sur son minuscule tabouret de poupée, il attend, le menton dans la main, dans sa blouse bleue. A ses pieds sa petite boîte de cireur qui s'ouvre sur les côtés, tel un capot de voiture des années 20. Toute sa vie tient dedans.
                  Combien de chaussures a-t-il pu cirer depuis ses débuts? le regard incrédule s'agrandit devant une telle question.
                  Le gosse:"Je gagne 1.000, des fois 1.500" dirhams par mois (entre 100 et 150 euros).
                  "Il gagne bien. Ca va", sourit un garçon de café un peu moins âgé, le plateau chargé de verres de café fumant.
                  "M'arrêter? Pas possible. Il faut nourrir la famille, payer le loyer, acheter les médicaments", continue t'il en sortant d'une poche deux vaporisateurs contre l'asthme.
                  Et Mohammed VI, surnommé le "roi des pauvres"? "Oooh je l'aime beaucoup. Je le regarde tout le temps à la télévision. Il est gentil. Mais il ne peut pas donner à tout le monde. Y'a beaucoup trop de pauvres!", sourit-il avec un léger claquement de brosse sur sa boîte en bois: le signal pour changer de chaussure sur le repose-pied.
                  L'enfant marocain traverse l'Histoire sans histoire, accroupi, les poches remplies de boîtes de cirages, avec en tête des regrets teintés de fatalisme. "Avec les Français, c'était bien, bien... Avec Hassan II aussi. Maintenant y'a moins de travail".
                  .
                  mon amis c'est bien de critiquer mais un gosse qui fait de l'argent de poche, il y a pas plus noble que sa.

                  deja ces jeunes font le smig ou 3 foix le smig en algerie comme argent de poches. c'est pas mal pour des jeunes de 15 ans.

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                  • #10
                    "Et, ce faisant, elle eut à relever la grandiloquente misère dans laquelle évoluaient les Algériens. Elle forgea par la suite un néologisme qui fait date: la «clochardisation», néologisme heureux par sa construction pour dire le malheur qui frappait la société objet de son étude. Le mot «clochard» a un sens péjoratif chez ceux et celles que guette l’embonpoint. Pour d’autres, dont le coeur commande aux yeux quand ils observent la misère, et régit la voix parce qu’il gouverne la pensée, le mot «clochard» dit la désespérance matérielle, le dénuement, l’extrême pauvreté, l’indigence et le désarroi.
                    La dignité est alors capitale, tout comme l’honneur, qui est de tradition".


                    Ce que disait Tillion. (à lire et relire)

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                    • #11
                      je pense que,gagner de l'argent pour nourrir sa famille
                      importe beaucoup plus que la maniére dont on le fait.
                      la seule maniére,que je réprimande,c'est de voler.

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                      • #12
                        et que Benbella le premier président de l'Algérie indépendane a bannit cett pratique de chez les enfants algériens et a demandé à tous les enfants de casser leurs boite a cirege en bois
                        Le geste de Benbella à l'époque c'était beaucoup plus envers la boite en bois qu'envers l'enfant...Les gestes et les discours populistes c'était dans l'air du temps. Aujourd'hui si j'avais à choisir pour mes enfants entre voler se droguer ou faire le cireur mon choix est vite fait...Je crois être cireur ou bien tenir une vespasienne n'a rien de déshonorant...
                        Je me rappelle qu'à cette époque il y avait des cireurs propres avec de hauts fauteuils bien tapissés en cuir...je préfére ces cireurs qu'aux agressifs gardiens de voitures.
                        Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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                        • #13
                          Ce que vous dites est sensé mais à cette époque le symbole était immense.
                          Je me rapelle de tous ces enfants de mon âge aux pieds des colons.
                          C'est cette image qu'il fallait gommer et le geste de Ben Bella était voulu et attendu: image forte pour le monde.
                          Aujourd'hui, en effet, il vaut mieux faire cireur que dealer.

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                          • #14
                            Contrairement à ce que je lis

                            Je ne pense pas que ce fut Ben Bella (ni son gouvernement) qui ont interdit la perpétuation de métier de cireurs.
                            Déjà, à l'approche du cessez le feu, l'OAS a mené une terre brûlé à Alger ... et pratiquement personne n'y circulait de Janvier à Juillet 1962.
                            De plus, au cessez le feu, la fierté des algérois a poussé tout le monde à arrêter cette forme d'esclavage des enfants qui passaient leur temps pratiquement à genoux à "cirer" les bottes des occupants.

                            Les cireurs ont essayé de reprendre du service et cela dérangeait et notre fierté (ou orgueil) et surtout ça dérangeait le Préfet d'Alger.
                            C'est alors qu'il y a eu une série de réunions qui ont aboutit à ceci:
                            En 1963-64 le Préfet d'Alger a interdit leur métier, car c'était "de l'esclavage".

                            A+

                            P.S. A l'époque a circulé une rumeur: Ben Bella aimait les enfant et aurait créé des orphelinats et aussi des abris pour les "yaouled" (cireurs, comme on les appelait).
                            On disait même qu'il arrivait au président à aller jouer au foot avec des cireurs du coin ... et leur apportait même de la nourriture qu'il partageait avec eux.
                            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                            • #15
                              merci pour l'info AVUCIC......

                              amitiés
                              “If you think education is expensive, try ignorance”
                              Derek Bok

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