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Belkhadem:«Rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN»

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  • Belkhadem:«Rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN»

    «Rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN»


    Confiant et sûr de lui, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, n’a pas manqué l’occasion, une fois de plus, de remettre en cause les choix et les revendications des tenants du mouvement de redressement.
    Intervenant hier à l’hôtel Riadh à l’occasion de l’ouverture des travaux de la session extraordinaire du comité central du FLN, le premier responsable de cette formation politique a tout fait pour minimiser le vent de colère qui secoue ces derniers temps les coulisses du vieux parti. Prenant les journalistes à témoin du nombre des présents à la réunion du comité central, M. Belkhadem n’a pas hésité à laisser entendre à demi-mot que les fauteurs de trouble au sein du parti ne sont qu’une poignée de personnes «motivées par leurs positions dans la structure du comité central». Pour étayer ses propos, le premier responsable de cette formation politique a pris le temps d’exposer à l’assistance les noms des 24 membres du comité central ayant des empêchements et qui ont établi des procurations pour être représentés au cours de cette session extraordinaire. A ce nombre, M. Belkhadem ajoute celui des 298 membres du comité qui étaient présents dans la salle. Tentant de discréditer ses adversaires, le secrétaire général du FLN n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : «J’ai tenté de ramener ces gens à la raison. J’ai pris l’initiative de les inviter à la table des négociations pour qu’ils réintègrent le parti. Mais, malheureusement, à chaque rencontre, on s’est heurté au même problème. Leurs requêtes ne portent aucune revendication idéologie ou politique. Au contraire, leur discours tournait principalement autour de l’assainissement de la composante du comité central des membres qui ne répondent pas aux exigences du parti. Ma réponse était claire à ce sujet : ces personnes ont été élues par un congrès national. C’est à lui que revient la décision», a-t-il dit. Face à leur insistance durant la seconde rencontre, a-t-il ajouté, «j’ai proposé à ces personnes de venir exposer ces revendications devant les membres du comité central, mais leur réponse était claire : vous êtes le secrétaire général du parti, vous avez les prérogatives nécessaires pour dissoudre la base. J’ai bien entendu refusé. Ils m’ont ensuite proposé que leurs noms figurent sur les listes des prochaines élections prévues pour 2012, mais je leur ai indiqué que rien ne pourra être décidé en dehors des structures du parti, à savoir les kasmas, les mouhafadhas et le comité central. Ils m’ont ensuite demandé de le faire soit en dehors des listes FLN, soit avec d’autres partis politiques. A ce moment, j’ai compris que ces négociations n’aboutiront jamais», a-t-il dit. Voulant à tout prix remettre les pendules à l’heure, M. Belkhadem a, par la même occasion, adressé un message clair à «ceux qui ne sont pas du FLN et qui nourrissent et encouragent des conflits à l’intérieur du parti». S’adressant sans les nommer à ses frères ennemis de l’alliance présidentielle, M. Belkhadem lance : «vous qui êtes issus d’autres partis politiques et ne cessez de critiquer le FLN, vos formations politiques représentent des structures sans âme», a-t-il dit, avant d’ajouter à l’encontre de ses adversaires politiques : «je vous le dis clairement, que vous le vouliez ou non, rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN», a-t-il conclu. Notons que dans un communiqué rendu public vendredi dernier, le coordinateur national du mouvement de redressement du vieux parti, Salah Goudjil, a annoncé que les membres de son mouvement ne participeront pas à ladite réunion. Cette décision est motivée, selon le même document, par le fait que le «comité central n’a pas connu d’assainissement avant la tenue de la session extraordinaire». Leur non-participation aux travaux, ajoute l’intervenant, est «un moyen pour éviter plus de déchirement dans les rangs du parti, et ne pourront qu’exacerber le conflit et approfondir la crise». Revenant à l’ordre du jour de la réunion, M. Belkhadem a précisé qu’elle est consacrée exclusivement à la préparation des prochaines échéances. A ce sujet, il a annoncé l’installation, après le Ramadhan, d’une commission nationale chargée de préparer la stratégie des prochaines échéances électorales, qui sera présentée, une fois finalisée, à la session ordinaire du comité central pour approbation.

    Raouf Aziri

    La Nouvelle République

  • #2
    @Soussi82

    Euh ... Le problème ? La question ? le souci ? ... Enfin, le truc sensé être sujet à débat là ?
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Euh ... Le problème ? La question ? le souci ? ... Enfin, le truc sensé être sujet à débat là ?

      Harrachi


      Le titre à lui seul est pourtant très significatif et mérite un debat en long et en large sans parler de l'arrogance de ce dinosaure de Belkhadem.vis à vis des autres composantes de la société algerienne..

      Le parti unique du FLN semble encore avoir la vie dure et prouve que le multipartisme algérien n'est que façade

      Et si tu n'y vois ni problème , ni question , ni souci je comprend mieux pourquoi seule l’Algérie est en dehors du printemps de la révolte qui secoue les dictatures arabes... ..

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      • #4
        c'est pour cette raison que l'ALGERIE est restée un pays tiers monde

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        • #5
          @Soussi

          Un chef de parti qui s'exprime de la sorte, rien de vraiment émouvant au fina, car après tout, il est libre de s'exprimer comme les autres ... depuis 1988.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Un chef de parti qui s'exprime de la sorte, rien de vraiment émouvant au fina, car après tout, il est libre de s'exprimer comme les autres ... depuis 1988.


            Harrachi


            Comme si depuis 1988 ' l’Algérie est devenue une démocratie alors que celle ci à capoté des 1992 avec la reprise en main des choses par l'armée..

            Allah yahdike ya Harrachi ,tu es plus intelligent que ça pour vendre cette supposée "démocratie".

            Nous sommes à l’ère de l'internet et la propagande FLN ( et son clone RND) qui écrasent toute la politique algérienne ne marche plus.

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            • #7
              Les poules ( reformes) confiées aux renards( FLN -RND)

              Lorsqu'on est sensé réaliser sérieusement un projet de réformes politiques , on ne doit surtout pas le confier à des insitutions et à des personnes connues pour leur hostilité à tout changement et à toute réforme. Ces institutions (les partis de l'alliance FLN, RND entre autres) et ces personnes qui sont là depuis 1962 pour détourner la souveraineté du peuple et décider à sa place et à détourner toute opportunité à leur profit et uniquement à leur profit.
              Comme il fallait s’y attendre, le discours du président Bouteflika a suscité moult réactions de la classe politique, notamment celle se proclamant de l’opposition. Cette dernière n’accorde pas ses violons avec le nouveau “refrain” de Bouteflika, préconisant des réformes tous azimuts. Entre “le choix du pire”, la forme critique choisie par le RCD, et “Changement dans la continuité”, l’intitulé du communiqué du CCDR, en passant par le scepticisme des Benbitour et Bouchachi (Laddh), l’opposition ne dissimule pas sa désapprobation aux projets annoncés par le chef de l’État. Il se profile dans leur réaction comme une sorte de méfiance à l’égard de tout ce qui émane du système, qui n’aurait pour objectif que de faire diversion en ces temps marqués par les révoltes des peuples pour le renversement des systèmes dictatoriaux. À commencer par le RCD qui qualifie le discours de Bouteflika de “pathétique et dangereux, ce discours (qui) a le mérite de couper court à toute spéculation sur les virtualités de réformes qui émaneraient de l’intérieur du système”. Et de poursuivre : “Le replâtrage du système auquel invite le chef de l’État a été testé maintes fois (…).” Pour le RCD, les réformes annoncées par le président ne sont que de la poudre aux yeux. Entre autres, note-t-on, “la révision de la constitution subira les mêmes procédures que les précédentes (…)”.
              Le parti de Ali Faouzi Rebaïne, Ahd 54, n’est pas moins critique à l’égard du chef de l’État. Dans sa lecture du discours du Président, AHD 54 déduit que “le système refuse tout changement forcé du pouvoir en Algérie, sinon il veut gagner du temps par les propositions de mesures et non pas de réformes, dans sa stratégie de se pérenniser au pouvoir et s’éloigner davantage des revendications du peuple”. Le parti de Ali Rebaïne déplore, en outre, la volonté de Bouteflika de soumettre ses mesures au contrôle des mêmes parties ayant préparé, en 2008, la révision (partielle) de la constitution.
              Allant dans le même sens, le comité des citoyens pour la défense de la République (CCDR) qualifie, pour sa part, la “feuille de route” présidentielle d’une “pâle série d’annonces de réformes politiques imposée par le contexte politique national et international”. Dans son communiqué, le CCDR préconise plutôt au pouvoir de “tirer les leçons de l’histoire récente, et notamment du printemps arabe, de préparer dans la dignité son départ par la grande porte et d’éviter au peuple algérien des épreuves inutiles”.
              Pour le porte-parole du Parti socialiste des travailleurs, Salhi Chawki, “les formidables mobilisations des étudiants et de la jeunesse, les grèves massives, les révoltes des précarisés et des chômeurs, nos luttes ont contraint Bouteflika à promettre de revenir sur sa politique anti-démocratique et peut-être d’inverser la dérive monarchique des institutions”. Concernant la révision de la Constitution, le PST est encore plus sceptique en considérant : “En démocratie, il faudrait un débat national, libre, avec accès aux médias pour toutes les opinions, et ensuite l’élection de représentants du peuple à la proportionnelle des positions exprimées pour une Assemblée constituante chargée de transcrire dans la Constitution les aspirations des travailleuses et des travailleurs, de la jeunesse, celles de la majorité laborieuse du peuple.”
              Fidèle à son engagement, l’ex-Chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, lui, juge que le discours de Bouteflika “ne répond pas aux attentes de la population, ni dans la forme ni dans le fond”. “En ce qui concerne la forme, et compte tenu de la gravité de la situation internationale et du souffle de changement dans la région, nous attendions un discours plus solennel adressé à la nation. Nous avions eu droit à un texte enregistré et mal conçu par ceux qui l’ont écrit. D’abord au niveau du diagnostic, c’était plus un discours triomphaliste sur des résultats considérés spectaculaires mais qui, dans la réalité, soulèvent le mécontentement de toute la population. En ce qui concerne les propositions, nous n’avons pas eu droit à un engagement concret sur des décisions précises, mais tout simplement l’annonce de mesures. Dans le contenu, nous nous attendions à un changement, mais nous avions eu droit à des missions classiques confiées à des institutions qui ont démontré leur incapacité à faire du nouveau. Mon inquiétude est que ce discours va plus exacerber les mécontentements que répondre aux attentes légitimes de la société”, a-t-il commenté dans une déclaration à Liberté. Même son de cloche chez les militants des droits de l’homme, eux qui “doutent” des intentions du président à ouvrir le champ des libertés. En ce sens, Me Ali Yahia Abdenour n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier le discours présidentiel de “non-événement !” Pour le doyen des défenseurs des droits de l’homme, le discours de Bouteflika s’inscrit en porte-à-faux et ne fait que justifier la “confusion des pouvoirs, c’est-à-dire la dictature”. Me Bouchachi, président de la Laddh, n’est pas moins sceptique par rapport à l’engagement du président qui fait appel aux mêmes institutions ayant déjà échoué dans la mise en œuvre des politiques existantes, dans son annonce des réformes. “Ces institutions, qui ont piétiné les lois déjà en vigueur, sont-elles crédibles pour appliquer les réformes annoncées ?” s’interroge Me Bouchachi, qui “(s)’en doute de la volonté du président, sinon du système à accepter le changement”. D’où son appel réitéré aux algériens de poursuivre leur “militantisme pacifique pour arracher leurs droits”.
              À son tour, le mouvement des droits et libertés, chapeauté par Tarik Mirar, estime que “bien qu'elles expriment un aveu d'échec avéré du bloc politique jusqu'ici en charge de la gestion du pays, les mesures annoncées sont confiées à la discrétion d'un personnel politique inamovible depuis l'indépendance”. Et d’assener : “dans une analyse erronée, le pouvoir veut, après coup, s'approprier la revendication populaire du changement démocratique pour mieux occulter la forte contestation dont il est l'objet et disqualifier les forces du changement, notamment auprès de l'opinion internationale, pour éviter d'aggraver son isolement diplomatique.”

              Omar Amrouche

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              • #8
                @Soussi82

                La démocratie, c'est le "pouvoir au peuple". Moi j'ai parlé de "dire" librement" ce que bon nous semble, une liberté acquise il y'a de cela plus de 30 ans, c'est-à-dire du temps ou les autres pays arabes (dont ceux du voisinageà étaient encore en plein "hiver".

                Donc pour en revenir au sujet, Belkhadem est un chef de parti, et il est libre de ébiter tout ce que bon lui semble, que ce soit vrai ou faux, sans que cela soit un problème en soit. Il peut même affirmer que rien ne se décide à l'ONU sans son assentiment, c'est son problème.

                Maintenant, si ce qu'il dit est "vrai" ou "faux", cela relève d'une toute autre problémtique.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  «Rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN»
                  Comme d'habitude, que des paroles!



                  Sinon Harrachi t'as des soussi ou quoi!
                  And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

                  Commentaire


                  • #10
                    Harrachi

                    La démocratie, c'est le "pouvoir au peuple". Moi j'ai parlé de "dire" librement" ce que bon nous semble, une liberté acquise il y'a de cela plus de 30 ans, c'est-à-dire du temps ou les autres pays arabes (dont ceux du voisinageà étaient encore en plein "hiver".
                    Tu es Belkhadem 2 avec ce discours ?

                    *wa sahbi nta chab3ane fhama

                    *( tu philosophes trop)

                    Commentaire


                    • #11
                      La démocratie, c'est le "pouvoir au peuple". Moi j'ai parlé de "dire" librement" ce que bon nous semble, une liberté acquise il y'a de cela plus de 30 ans, c'est-à-dire du temps ou les autres pays arabes (dont ceux du voisinageà étaient encore en plein "hiver".

                      Harrachi

                      A part la période de
                      1988 à 1992 ,avant que l'armée ne reprenne la main et ré-instaure des présidents-marionnettes pour en faire des punching-ball pour la presse que d'ailleurs ne lis qu'une élite tandis que tout va bien pour le régime dans les médias lourds comme les télés et les radios accessibles à tout le monde. je ne vois pas ,


                      Donc pour en revenir au sujet, Belkhadem est un chef de parti, et il est libre de ébiter tout ce que bon lui semble, que ce soit vrai ou faux, sans que cela soit un problème en soit. Il peut même affirmer que rien ne se décide à l'ONU sans son assentiment, c'est son problème.
                      Maintenant, si ce qu'il dit est "vrai" ou "faux", cela relève d'une toute autre problémtique.

                      Sauf que c'est le représentant personnel du président ( qui est aussi du FLN ) et qu'il a ,pour avoir eu la direction de bien des portefeuilles ministériels ,la main mise sur bien des secteurs et représente donc avec Ouyahia qui est du même camps un poids dans tout ce qui se trame dans le pays donc ses paroles ne sont pas anodines et sans conséquences pour l'avenir du pays.

                      D'où la nécessité de les examiner et d'en parler , chose pour laquelle tu émets un veto ( voir ta première intervention) alors que tu trouves logique que Belkhadem s'exprime librement qu'il soit dans le vrai où dans faux. .

                      Or , c'est là la problématique !!!
                      Dernière modification par soussi82, 31 juillet 2011, 12h41.

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                      • #12
                        «Rien ne pourra se faire en Algérie sans l’approbation du FLN»

                        Un parti politique qui ne pense pas influencer la scène politique n'en est pas un. Le FLN pense être un parti politique comme un autre et ce qu'il déclare n'est pas une vérité absoulue.

                        Soussi est un malade mental. Il cherche des poux à l'algérie alors que son pays est gangrené jusqu'à la moelle. Une misère intellectuelle.

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                        • #13
                          Soussi est un malade mental. Il cherche des poux à l'algérie alors que son pays est gangrené jusqu'à la moelle. Une misère intellectuelle.

                          Doctrinal

                          Et si tu cessais de personnaliser le débat et te concentrer sur les lacunes de ton pays et aussi sur celles de mon pays si ça te chante .

                          Et ce n'est pas avec des insultes que tu sauras convaincre les gens c'est meme une preuve de faiblesse.

                          Commentaire


                          • #14
                            Et si tu cessais de personnaliser le débat et te concentrer sur les lacunes de ton pays et aussi sur celles de mon pays si ça te chante .

                            Ecoute petit, t'es sur un forum algérien et tu n'es pas censé savoir ce que les algériens racontent entre eux comme je ne suis pas censé savoir ce que tu racontes chez toi. on est pas censé tout savoir.

                            Euuh tiens, hier dans mon quartier deux types commentez le discours de ton roi. Veux-tu bien leur répondre ?

                            Commentaire


                            • #15
                              FLN existait jusqu'à 62 après, cette date ce front est devenu NLF ( notre libération est foutue en l'air)

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