La mort chantée par Lounis Aït Menguellat.
Traduction:
Ikhef yetsroune = L'âme en peine.
J’ai beau me dire que ton absence est provisoire/ Je sais que tout est fini/J’ai beau attendre ton retour/Il n’est possible que dans mes rêves. Tout ce que je chéris/ Je lui donne ton prénom/ Pour laisser accroire à mon cœur/ Tu es toujours vivante. Quand je suis dans le quartier/Je ne cesse de regarder les filles/ Ce n’est pas par infidélité/ Je cherche ton visage en elles. A certaines paroles je sursaute/ Les paroles que t’avais dites/ Te cherchant autour de moi/ Croyant que tu es là. Je ne supporte pas la tombée de la nuit/ Elle me rappelle ce jour-là/ Ce jour-là, pour toi, tout était fini/ Et l’enfer commençait pour moi. Je ne supporte pas la tombée de la nuit/ Elle me rappelle ce jour-là/ T’as de la chance d’avoir échappé/ A cet instant quand les gens m’ont appelé. Les gens m’ont appelé/ De loin, j’entendais leur cri/ Nul besoin qu’ils me le disent/ Je savais que cela devait arriver. Je me souviens de ce jour-là/ Je tremblais au seuil de ta porte/Les chandelles qui te veillaient/Diffusaient une lumière sombre. Les gens s’écartèrent simultanément/Tu m’avais l’air endormie/ Je cherchais un regard /Qui pourrait me le confirmer. Je traînais encore mon regard/ Ils baissèrent tous les yeux, avertis/ Quant à moi, aujourd’hui encore/ Je refuse d’admettre les faits. J’ai juré que tu vivras/ Du néant je ferai la vie/ Je ne laisserai à personne dire/ Que c’en est fini. J’ai juré de te garder auprès de moi/ Dussé-je changer le Destin/Et si Dieu me reprochait mon blasphème/Je lui répondrais : Tu es coupable !
Par Amar AIT-AMEUR, docteur ès Lettres (Pau, France).
Traduction:
Ikhef yetsroune = L'âme en peine.
J’ai beau me dire que ton absence est provisoire/ Je sais que tout est fini/J’ai beau attendre ton retour/Il n’est possible que dans mes rêves. Tout ce que je chéris/ Je lui donne ton prénom/ Pour laisser accroire à mon cœur/ Tu es toujours vivante. Quand je suis dans le quartier/Je ne cesse de regarder les filles/ Ce n’est pas par infidélité/ Je cherche ton visage en elles. A certaines paroles je sursaute/ Les paroles que t’avais dites/ Te cherchant autour de moi/ Croyant que tu es là. Je ne supporte pas la tombée de la nuit/ Elle me rappelle ce jour-là/ Ce jour-là, pour toi, tout était fini/ Et l’enfer commençait pour moi. Je ne supporte pas la tombée de la nuit/ Elle me rappelle ce jour-là/ T’as de la chance d’avoir échappé/ A cet instant quand les gens m’ont appelé. Les gens m’ont appelé/ De loin, j’entendais leur cri/ Nul besoin qu’ils me le disent/ Je savais que cela devait arriver. Je me souviens de ce jour-là/ Je tremblais au seuil de ta porte/Les chandelles qui te veillaient/Diffusaient une lumière sombre. Les gens s’écartèrent simultanément/Tu m’avais l’air endormie/ Je cherchais un regard /Qui pourrait me le confirmer. Je traînais encore mon regard/ Ils baissèrent tous les yeux, avertis/ Quant à moi, aujourd’hui encore/ Je refuse d’admettre les faits. J’ai juré que tu vivras/ Du néant je ferai la vie/ Je ne laisserai à personne dire/ Que c’en est fini. J’ai juré de te garder auprès de moi/ Dussé-je changer le Destin/Et si Dieu me reprochait mon blasphème/Je lui répondrais : Tu es coupable !
Par Amar AIT-AMEUR, docteur ès Lettres (Pau, France).
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