Voilà un article lu sur TSA algérie; ça donne froid dans le dos et en dit long sur ........... je ne trouve même pas pas les mots !!!!
"Loin des images diffusées par la télévision et des discours des autorités sur les ondes des radios, la réalité vécue par les villageois sur les hauteurs de Kabylie depuis le début de la tempête de neige dépasse tout entendement. À la lisière du massif du Djurdjura, le village Aït Boumaza, à 1 000 mètres d'altitude, est sans doute un des plus affectés. Dans la commune de Frikat, dont il relève administrativement, il compte parmi les villages les plus isolés. Avec une épaisseur de neige qui a dépassé 2,5 mètres, les habitants du village sont littéralement coupés du reste du monde. « Les habitants d'Aït Boumaza ne donnent plus aucun signe de vie », s'inquiètent leurs proches voisins. Un message d'alerte a même été diffusé sur les réseaux sociaux.
Ces villageois sont actuellement sans téléphone, ni gaz. Même l’approvisionnement en nourriture ne leur est plus assuré. Aucune autorité locale n'a voulu s'expliquer sur le sort de ce village dont la route n'est pas concernée par les opérations de déneigement, à en croire des habitants des autres villages de la commune.
Mais Aït Boumaza, situé à environ 70 kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, n'est pas le seul village isolé de la Kabylie depuis le début de cette tempête. Timeghras, dans la commune d'Aït Boumahdi, Souk El Djemâa et Aït Meslayen, Aourir Ouzemour et Akaoudj dans la commune d'Akbil, plusieurs villages de la commune d'Abi Youcef, de Zekri et Aït Zikki, dans la région de Bouzeguène, ainsi que plusieurs villages de la commune d'Akerrou demeurent également coupés du monde. À Tifrit Aït El Hadj, dans la commune d'Akerrou, une personne décédée a passé 4 jours dans la malle d'un fourgon coincé sous la neige, affirment les habitants. À Akbil, on brûle même les meubles pour se chauffer, indiquent des villageois qui font face à une pénurie de gaz jamais connue auparavant. « Une bouteille de gaz a été vendue à 4 500 DA par un revendeur », affirme un citoyen. À Souk El Djemâa elle a été cédée à 3 000 DA et à 1 200 DA dans plusieurs localités de la Haute‑Kabylie.
À Bouzeguène et à Yakourène, le lait en sachet a été cédé à 35 et 40 DA et le pain à 12 DA rien que dans la périphérie de la ville de Tizi Ouzou. Le prix des fruits et légumes à carrément triplé. La carotte à 90 DA le kg, le choux‑fleur à 120 DA et la pomme de terre à 80 DA, juste à la sortie de la ville de Tizi Ouzou. Mais en Haute‑Kabylie, alors que la tempête de neige continue de sévir, les habitants désemparés n'ont pas le choix et se disent prêts à payer n'importe quel prix pour se procurer des denrées qui se raréfient de jour en jour."
"Loin des images diffusées par la télévision et des discours des autorités sur les ondes des radios, la réalité vécue par les villageois sur les hauteurs de Kabylie depuis le début de la tempête de neige dépasse tout entendement. À la lisière du massif du Djurdjura, le village Aït Boumaza, à 1 000 mètres d'altitude, est sans doute un des plus affectés. Dans la commune de Frikat, dont il relève administrativement, il compte parmi les villages les plus isolés. Avec une épaisseur de neige qui a dépassé 2,5 mètres, les habitants du village sont littéralement coupés du reste du monde. « Les habitants d'Aït Boumaza ne donnent plus aucun signe de vie », s'inquiètent leurs proches voisins. Un message d'alerte a même été diffusé sur les réseaux sociaux.
Ces villageois sont actuellement sans téléphone, ni gaz. Même l’approvisionnement en nourriture ne leur est plus assuré. Aucune autorité locale n'a voulu s'expliquer sur le sort de ce village dont la route n'est pas concernée par les opérations de déneigement, à en croire des habitants des autres villages de la commune.
Mais Aït Boumaza, situé à environ 70 kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, n'est pas le seul village isolé de la Kabylie depuis le début de cette tempête. Timeghras, dans la commune d'Aït Boumahdi, Souk El Djemâa et Aït Meslayen, Aourir Ouzemour et Akaoudj dans la commune d'Akbil, plusieurs villages de la commune d'Abi Youcef, de Zekri et Aït Zikki, dans la région de Bouzeguène, ainsi que plusieurs villages de la commune d'Akerrou demeurent également coupés du monde. À Tifrit Aït El Hadj, dans la commune d'Akerrou, une personne décédée a passé 4 jours dans la malle d'un fourgon coincé sous la neige, affirment les habitants. À Akbil, on brûle même les meubles pour se chauffer, indiquent des villageois qui font face à une pénurie de gaz jamais connue auparavant. « Une bouteille de gaz a été vendue à 4 500 DA par un revendeur », affirme un citoyen. À Souk El Djemâa elle a été cédée à 3 000 DA et à 1 200 DA dans plusieurs localités de la Haute‑Kabylie.
À Bouzeguène et à Yakourène, le lait en sachet a été cédé à 35 et 40 DA et le pain à 12 DA rien que dans la périphérie de la ville de Tizi Ouzou. Le prix des fruits et légumes à carrément triplé. La carotte à 90 DA le kg, le choux‑fleur à 120 DA et la pomme de terre à 80 DA, juste à la sortie de la ville de Tizi Ouzou. Mais en Haute‑Kabylie, alors que la tempête de neige continue de sévir, les habitants désemparés n'ont pas le choix et se disent prêts à payer n'importe quel prix pour se procurer des denrées qui se raréfient de jour en jour."
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