Sonasid a amélioré ses ventes de 12% en 2011. Pour sa première expérience à l’export, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions de DH essentiellement en Algérie et en Mauritanie
Sonasid semble avoir définitivement tourné la page de 2010. Après un premier semestre marqué par une nette amélioration de ses indicateurs financiers, l’industriel confirme son redressement à fin 2011. La filiale d’Arcelor Mittal a réalisé un chiffre d’affaires social de 5,3 milliards de DH contre 3,9 milliards de DH une année plus tôt. Surtout, il redevient bénéficiaire après le déficit de 54 millions de DH enregistré l’année dernière. Au niveau des comptes consolidés, les revenus de l’opérateur ont totalisé 5,4 milliards de DH en hausse de 33%. Le RNPG sort du rouge pour atteindre 106 millions de DH. Mais sa progression a tout de même été atténuée par une provision de l’ordre de 25 millions de DH constituée pour la filiale Longométal Armatures. «Nous nous sommes rendus compte que sur un certain nombre d’années la gestion des stocks n’était pas optimale et par prudence nous avons constitué les provisions qui étaient nécessaires», a expliqué Ayoub Azami, directeur général de Sonasid.
En dehors de cet aspect négatif de l’exercice 2011, Sonasid a amélioré ses ventes de 12%. Elle profite notamment de conditions de marché meilleures qu’en 2010, à savoir «la stabilisation des prix et la réduction de la dynamique spéculative du secteur», souligne le management. L’entreprise a aussi fait ses premiers pas à l’export principalement en Algérie et en Mauritanie. Les ventes à l’étranger ont totalisé près de 500 millions de DH et la volonté affichée est d’aller sur de nouveaux marchés notamment dans les pays subsahariens. Il s’agit dans une certaine mesure d’une réponse à la surcapacité du marché local.
Aujourd’hui, la capacité installée dépasse 2,3 millions de tonnes dont la moitié pour Sonasid et en face une demande qui oscille entre 1,4 et 1,5 million de tonnes. D’un autre côté, l’export peut être une solution pour affronter les changements au niveau domestique. Les professionnels anticipent une année 2012 difficile. L’une des principales craintes du secteur est la flambée des importations qui pourrait découler du démantèlement tarifaire avec l’Europe. Azami fait une analyse plutôt amère des règles de jeu suite à l’ouverture des frontières. «Le plus frustrant, c’est l’ouverture complètement asymétrique des marchés». Pour les professionnels, «les marchés avec lesquels nous avons un accord de libre-échange ne sont pas aussi ouverts que le nôtre». En tout cas, l’importation serait, selon les experts, la plus grande menace pour le secteur.
L'eco
Sonasid semble avoir définitivement tourné la page de 2010. Après un premier semestre marqué par une nette amélioration de ses indicateurs financiers, l’industriel confirme son redressement à fin 2011. La filiale d’Arcelor Mittal a réalisé un chiffre d’affaires social de 5,3 milliards de DH contre 3,9 milliards de DH une année plus tôt. Surtout, il redevient bénéficiaire après le déficit de 54 millions de DH enregistré l’année dernière. Au niveau des comptes consolidés, les revenus de l’opérateur ont totalisé 5,4 milliards de DH en hausse de 33%. Le RNPG sort du rouge pour atteindre 106 millions de DH. Mais sa progression a tout de même été atténuée par une provision de l’ordre de 25 millions de DH constituée pour la filiale Longométal Armatures. «Nous nous sommes rendus compte que sur un certain nombre d’années la gestion des stocks n’était pas optimale et par prudence nous avons constitué les provisions qui étaient nécessaires», a expliqué Ayoub Azami, directeur général de Sonasid.
En dehors de cet aspect négatif de l’exercice 2011, Sonasid a amélioré ses ventes de 12%. Elle profite notamment de conditions de marché meilleures qu’en 2010, à savoir «la stabilisation des prix et la réduction de la dynamique spéculative du secteur», souligne le management. L’entreprise a aussi fait ses premiers pas à l’export principalement en Algérie et en Mauritanie. Les ventes à l’étranger ont totalisé près de 500 millions de DH et la volonté affichée est d’aller sur de nouveaux marchés notamment dans les pays subsahariens. Il s’agit dans une certaine mesure d’une réponse à la surcapacité du marché local.
Aujourd’hui, la capacité installée dépasse 2,3 millions de tonnes dont la moitié pour Sonasid et en face une demande qui oscille entre 1,4 et 1,5 million de tonnes. D’un autre côté, l’export peut être une solution pour affronter les changements au niveau domestique. Les professionnels anticipent une année 2012 difficile. L’une des principales craintes du secteur est la flambée des importations qui pourrait découler du démantèlement tarifaire avec l’Europe. Azami fait une analyse plutôt amère des règles de jeu suite à l’ouverture des frontières. «Le plus frustrant, c’est l’ouverture complètement asymétrique des marchés». Pour les professionnels, «les marchés avec lesquels nous avons un accord de libre-échange ne sont pas aussi ouverts que le nôtre». En tout cas, l’importation serait, selon les experts, la plus grande menace pour le secteur.
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