Il aura donc clôturé cette campagne électorale avec l’anathème et l’invective. Le ministre des Affaires religieuses et du Wakf, Bouabdallah, Gholamallah, 78 ans, en poste dans ce département depuis 15 ans, a qualifié ceux qui boycottent les élections législatives du jeudi 10 mai d’ « hypocrites » et de « lâches ». Confrontées au spectre d'une très forte abstention, les autorités multiplient les appels au vote non sans commettre de graves dérapages.
Dans une déclaration faite samedi 5 mai à la radio nationale, le ministre des Affaires religieuses a indiqué que le vote est d’abord « un devoir avant d’être un droit ».
Au cours de la même intervention radiophonique faite le jour de clôture de la campagne électorale qui a débuté le 15 avril dernier, le ministre a qualifié ceux qui boycottent ces législatives d’ « hypocrites » et de « lâches ».
« Les lâches sont ceux qui appellent au boycott et ils sont hypocrites. Nous ne pouvons pas bâtir une société avec eux et il est impossible de nouer un contrat avec un lâche. L’abstention n’est pas une opinion mais une fuite de la responsabilité qui n’honore pas son auteur », a expliqué M. Golamallah.
Agé de 78 ans, cet ancien journaliste arabophone a battu le record de longévité au sein de ce département des Affaires religieuses qu’il dirige depuis quinze ans. Précisément depuis le 25 janvier 1997.
Depuis des semaines, le ministre incite les imams à appeler au vote dans les mosquées alors que la politique dans les lieux de culte est proscrite par la loi.
Dans leur obsession à assurer une large participation à ce scrutin qui suscite une grande indifférence des Algériens, responsables et candidats multiplient les appels au vote au point de commettre des dérapages verbaux, voire de proposer des sanctions contre les abstentionnistes et ceux qui préconisent le boycott.
C’est qu’en dépit du matraquage des partis, des candidats et des médias, ces élections législatives cruciales pour la crédibilité du président Bouteflika et pour l’avenir de son clan, provoquent sarcasme et indifférence.
Par Sihem Balh, DNA
Dans une déclaration faite samedi 5 mai à la radio nationale, le ministre des Affaires religieuses a indiqué que le vote est d’abord « un devoir avant d’être un droit ».
Au cours de la même intervention radiophonique faite le jour de clôture de la campagne électorale qui a débuté le 15 avril dernier, le ministre a qualifié ceux qui boycottent ces législatives d’ « hypocrites » et de « lâches ».
« Les lâches sont ceux qui appellent au boycott et ils sont hypocrites. Nous ne pouvons pas bâtir une société avec eux et il est impossible de nouer un contrat avec un lâche. L’abstention n’est pas une opinion mais une fuite de la responsabilité qui n’honore pas son auteur », a expliqué M. Golamallah.
Agé de 78 ans, cet ancien journaliste arabophone a battu le record de longévité au sein de ce département des Affaires religieuses qu’il dirige depuis quinze ans. Précisément depuis le 25 janvier 1997.
Depuis des semaines, le ministre incite les imams à appeler au vote dans les mosquées alors que la politique dans les lieux de culte est proscrite par la loi.
Dans leur obsession à assurer une large participation à ce scrutin qui suscite une grande indifférence des Algériens, responsables et candidats multiplient les appels au vote au point de commettre des dérapages verbaux, voire de proposer des sanctions contre les abstentionnistes et ceux qui préconisent le boycott.
C’est qu’en dépit du matraquage des partis, des candidats et des médias, ces élections législatives cruciales pour la crédibilité du président Bouteflika et pour l’avenir de son clan, provoquent sarcasme et indifférence.
Par Sihem Balh, DNA
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