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Gholamallah, 78 ans, ministre depuis 15 ans : «Les abstentionnistes, des lâches et des hypocrites»

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  • #31
    je ne suis pas partisan du boycotte, mais avec des ministres comme celui la, je dirais que l´algerie est dans la mouise et qu´elle n´en sortira jamais.
    Dernière modification par amicalement, 07 mai 2012, 17h55.

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    • #32
      Avant de tirer définitivement la chasse sur ce sujet voici un commentaire lu sur El-Watan de ce jour :

      «Pendant que le village d’Illilten risque d’être enseveli par une coulée de boue, l’ensemble de l’électorat continue d’être submergé par un raz-de-marée de menaces, pressions, chantages et insultes. Cette fois, c’est le ministre des Affaires religieuses qui s’est mis de la partie : le vénérable Ghlamallah a traité les abstentionnistes de «lâches» et d’«hypocrites». Ce n’est pourtant pas cette dernière insulte qui pose problème ou le fait que la religion n’est pas faite pour prendre à partie une catégorie politique, mais la suite de son analyse : «Nous ne pouvons pas bâtir une société avec eux», a conclu le respectable homme de Dieu, en poste depuis 15 ans.

      Si donc comme le prédisent beaucoup, y compris ceux qui sont engagés dans la course, à l’image de Boudjemâa Haïchour du FLN, l’abstention risque d’être forte, il va y avoir un problème. Si les non-votants totalisent 50% par exemple, il y aura donc 10 millions de lâches en Algérie, si toutefois la taille du fichier électoral est fiable. Après le 10 mai, Ghlamallah ne pourra donc bâtir sa société qu’avec 10 millions de personnes, excluant les non-votants et les enfants, trop jeunes, juste bons à se pendre dans les cours d’école. Si l’on ajoute les chrétiens, les bouddhistes ou les mangeurs de Ramadhan, déjà exclus du module Algérie, Ghlamallah devra «travailler» avec une minorité.

      Cette politique de l’exclusion n’est pas nouvelle, ceux qui ne sont pas avec le régime sont contre lui, même si ce dernier préfère parler d’«Algérie» menacée de mort au cas où le vote ne serait pas massif. C’est pourtant évident, c’est le régime qui sera menacé d’extinction en cas de forte abstention. Mais pour ses ministres, sa clientèle, ses cercles d’initiés, son sérail et ses subventionnés, le régime est l’émanation du peuple. Peut-être. Mais à ce niveau lamentable du débat, difficile de croire de Ghlamallah est l’émanation de quelque chose.»

      Chawki Amari
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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