Il a laissé entendre qu’il était prêt à quitter le gouvernement
Ahmed Ouyahia : "Je dérange !"
TSA - Achira Mammeri
Ahmed Ouyahia en est convaincu : il dérange. « Je dérange ! », a dit le patron du RND, lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 2 juin au siège de son parti à Ben Aknoun, à Alger. Qui dérange‑t‑il ? Ouyahia refuse de désigner clairement ces parties qu’il « dérange ». Mais tout au long de son intervention, il a distillé quelques indices.
Ahmed Ouyahia rappelle « (qu’il) n’est pas et ne sera pas un homme de compromis et d’image ». Une qualité qui dérange beaucoup, a‑t‑il laissé entendre. Malgré l’insistance des journalistes, Ouyahia ne précisera pas qui est dérangé par cet aspect de sa personnalité. Avant de relativiser : « chaque homme est appelé à avoir des amis et des adversaires ». « La chose devient plus complexe lorsque cet homme fait de la politique », ajoute‑t‑il. Mais Ahmed Ouyahia n’a pas que des ennemis. Il a aussi des amis, rassure‑t‑il. « J’ai de quoi composer une équipe de foot capable de jouer sur la pelouse ».
Ahmed Ouyahia a été interrogé sur ses relations – qu’on dit tumultueuses – avec Chérif Rahmani, le ministre de l’Environnement, et Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine. Y a‑t‑il un rapport entre les voix, de plus en plus nombreuses, à l‘intérieur comme à l’extérieur du parti, qui contestent Ouyahia et les présidentielles de 2014 ? Ouyahia dérange‑t‑il des parties au sein du système ? À toutes ces questions, Ouyahia répond en reprenant une phrase qu’il a déjà prononcée dans le passé : « la présidentielle est une rencontre entre un homme et son destin ». Sans donner d’indications sur ses intentions pour 2014.
Ahmed Ouyahia a laissé entendre qu’il était prêt à quitter le gouvernement. « Croyez‑moi, le gouvernement n’est pas un paradis », a‑t‑il dit, expliquant le retard enregistré dans la démission du gouvernement par « des raisons objectives » liées notamment à la préparation du baccalauréat et à l’organisation du marché. C’est le président qui va arrêter la date de la démission, selon Ouyahia. Avant de rappeler que, selon la Constitution, « la décision finale (concernant le gouvernement) revient au président de la République ».
Ahmed Ouyahia s’est montré très sévère à l’égard du « lobby des conteneurs ». Ces groupes qui, selon lui, transfèrent l‘argent du pétrole à Paris et Shanghai et qui ont créé un "Dubai" dans chaque coin du pays, en allusion aux marchés de gros implantés un peu partout. « J’ai mal pour mon pays », a‑t‑il dit. À la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, le moment est venu, selon lui, de poser des questions sur l’avenir économique du pays et les choix adoptés.
Ahmed Ouyahia : "Je dérange !"
TSA - Achira Mammeri
Ahmed Ouyahia en est convaincu : il dérange. « Je dérange ! », a dit le patron du RND, lors d’une conférence de presse organisée ce samedi 2 juin au siège de son parti à Ben Aknoun, à Alger. Qui dérange‑t‑il ? Ouyahia refuse de désigner clairement ces parties qu’il « dérange ». Mais tout au long de son intervention, il a distillé quelques indices.
Ahmed Ouyahia rappelle « (qu’il) n’est pas et ne sera pas un homme de compromis et d’image ». Une qualité qui dérange beaucoup, a‑t‑il laissé entendre. Malgré l’insistance des journalistes, Ouyahia ne précisera pas qui est dérangé par cet aspect de sa personnalité. Avant de relativiser : « chaque homme est appelé à avoir des amis et des adversaires ». « La chose devient plus complexe lorsque cet homme fait de la politique », ajoute‑t‑il. Mais Ahmed Ouyahia n’a pas que des ennemis. Il a aussi des amis, rassure‑t‑il. « J’ai de quoi composer une équipe de foot capable de jouer sur la pelouse ».
Ahmed Ouyahia a été interrogé sur ses relations – qu’on dit tumultueuses – avec Chérif Rahmani, le ministre de l’Environnement, et Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine. Y a‑t‑il un rapport entre les voix, de plus en plus nombreuses, à l‘intérieur comme à l’extérieur du parti, qui contestent Ouyahia et les présidentielles de 2014 ? Ouyahia dérange‑t‑il des parties au sein du système ? À toutes ces questions, Ouyahia répond en reprenant une phrase qu’il a déjà prononcée dans le passé : « la présidentielle est une rencontre entre un homme et son destin ». Sans donner d’indications sur ses intentions pour 2014.
Ahmed Ouyahia a laissé entendre qu’il était prêt à quitter le gouvernement. « Croyez‑moi, le gouvernement n’est pas un paradis », a‑t‑il dit, expliquant le retard enregistré dans la démission du gouvernement par « des raisons objectives » liées notamment à la préparation du baccalauréat et à l’organisation du marché. C’est le président qui va arrêter la date de la démission, selon Ouyahia. Avant de rappeler que, selon la Constitution, « la décision finale (concernant le gouvernement) revient au président de la République ».
Ahmed Ouyahia s’est montré très sévère à l’égard du « lobby des conteneurs ». Ces groupes qui, selon lui, transfèrent l‘argent du pétrole à Paris et Shanghai et qui ont créé un "Dubai" dans chaque coin du pays, en allusion aux marchés de gros implantés un peu partout. « J’ai mal pour mon pays », a‑t‑il dit. À la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, le moment est venu, selon lui, de poser des questions sur l’avenir économique du pays et les choix adoptés.
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