14/07/2012
Le chroniqueur du quotidien français "Le Figaro", Alexandre Adler souligne samedi que, "dans un contexte arabe et régional chargé d'incertitudes à cause du printemps arabe, une seule réalité émerge clairement comme une alternative globale, et cette réalité c'est le royaume du Maroc".
Sous le titre "la solidité du Maroc face à la révolution arabe", il indique que le Royaume connaît à peine la crise économique "qui verra cet été un afflux sans précédent du tourisme, en partie détourné de ses lieux antérieurs de prédilection".
"Dépourvu de ressources en hydrocarbures, le Maroc n'a cessé, depuis les quinze dernières années, de tout miser sur le développement de son marché intérieur et sur l'investissement que lui permettait une épargne importante", relève le chroniqueur.
Il a notamment évoqué les chantiers structurants comme l'entrée en pleine activité de la nouvelle conurbation du grand Tanger qui fournit à tout le nord du pays un poumon économique remarquable où se combinent projets innovateurs de tourisme et infrastructures portuaires capables d'engendrer un véritable développement industriel, notamment dans l'automobile.
Le développement politique du Royaume s'est dans le même temps opéré dans un strict parallélisme avec cette dynamique économique, relève-t-il, rappelant à cet égard, le référendum sur la nouvelle Constitution, plébiscité par la population.
Le Souverain a ainsi pu conduire une démocratisation par ailleurs spectaculaire, et qui, il faut le préciser, avait auparavant franchi plusieurs étapes décisives.
Selon lui, la principale d'entre ces étapes "aura bien sûr été, à l'avènement de Mohammed VI, l'instauration d'une véritable glasnost". "On n'aurait pas pu imaginer sans cela l'atterrissage en douceur qui a caractérisé l'année 2012", souligne-t-il.
L'auteur qui évoque les risques de repli qui pèsent sur plusieurs pays du printemps arabe, affirme qu'"au Maroc, rien de tel" Au Maroc, "le climat traditionnel de tolérance religieuse, le dialogue non moins traditionnel instauré avec l'Europe et la fermeté face aux menaces terroristes n'ont en rien été altérés par la phase actuelle que traverse la révolution du monde arabe", explique-t-il.
Alexandre Adler plaide par ailleurs pour une "alliance des deux grands Etats", le Maroc et l'Algérie, une nécessité qui devient de plus en plus pressante, à la lumière des derniers développements au Sahel.
"Ici, tout devrait pousser le Maroc à réaliser enfin cet objectif historique sans cesse repoussé à plus tard, que représenterait une véritable réconciliation avec l'Algérie", écrit-il.
"Outre toutes les raisons de politique économique et intérieure que l'on devrait évoquer à la faveur d'une telle entreprise, une circonstance supplémentaire vient à présent justifier un tel bond en avant. La victoire d'al-qaida et de ses alliés proches dans la partie septentrionale du Mali provoque, en effet, une situation inédite", explique-t-il.
"Seuls le Maroc et l'Algérie ont les forces et la solidité historique nécessaires pour rétablir l'ordre dans l'Azawad, tout en donnant aux populations arabo-berbères qui y vivent le sentiment qu'elles ne seront plus jamais abandonnées", plaide-il.
"La Marche verte, mouvement plus que légitime de récupération du territoire national par le Maroc, avait malheureusement créé les racines d'un long et stérile affrontement avec une Algérie encore étroitement nationaliste. La marche commune des armées marocaine et algérienne sur Tombouctou et Gao ne pourrait-elle pas rétablir la fraternité au Maghreb", conclut-il.
MAP
Le chroniqueur du quotidien français "Le Figaro", Alexandre Adler souligne samedi que, "dans un contexte arabe et régional chargé d'incertitudes à cause du printemps arabe, une seule réalité émerge clairement comme une alternative globale, et cette réalité c'est le royaume du Maroc".
Sous le titre "la solidité du Maroc face à la révolution arabe", il indique que le Royaume connaît à peine la crise économique "qui verra cet été un afflux sans précédent du tourisme, en partie détourné de ses lieux antérieurs de prédilection".
"Dépourvu de ressources en hydrocarbures, le Maroc n'a cessé, depuis les quinze dernières années, de tout miser sur le développement de son marché intérieur et sur l'investissement que lui permettait une épargne importante", relève le chroniqueur.
Il a notamment évoqué les chantiers structurants comme l'entrée en pleine activité de la nouvelle conurbation du grand Tanger qui fournit à tout le nord du pays un poumon économique remarquable où se combinent projets innovateurs de tourisme et infrastructures portuaires capables d'engendrer un véritable développement industriel, notamment dans l'automobile.
Le développement politique du Royaume s'est dans le même temps opéré dans un strict parallélisme avec cette dynamique économique, relève-t-il, rappelant à cet égard, le référendum sur la nouvelle Constitution, plébiscité par la population.
Le Souverain a ainsi pu conduire une démocratisation par ailleurs spectaculaire, et qui, il faut le préciser, avait auparavant franchi plusieurs étapes décisives.
Selon lui, la principale d'entre ces étapes "aura bien sûr été, à l'avènement de Mohammed VI, l'instauration d'une véritable glasnost". "On n'aurait pas pu imaginer sans cela l'atterrissage en douceur qui a caractérisé l'année 2012", souligne-t-il.
L'auteur qui évoque les risques de repli qui pèsent sur plusieurs pays du printemps arabe, affirme qu'"au Maroc, rien de tel" Au Maroc, "le climat traditionnel de tolérance religieuse, le dialogue non moins traditionnel instauré avec l'Europe et la fermeté face aux menaces terroristes n'ont en rien été altérés par la phase actuelle que traverse la révolution du monde arabe", explique-t-il.
Alexandre Adler plaide par ailleurs pour une "alliance des deux grands Etats", le Maroc et l'Algérie, une nécessité qui devient de plus en plus pressante, à la lumière des derniers développements au Sahel.
"Ici, tout devrait pousser le Maroc à réaliser enfin cet objectif historique sans cesse repoussé à plus tard, que représenterait une véritable réconciliation avec l'Algérie", écrit-il.
"Outre toutes les raisons de politique économique et intérieure que l'on devrait évoquer à la faveur d'une telle entreprise, une circonstance supplémentaire vient à présent justifier un tel bond en avant. La victoire d'al-qaida et de ses alliés proches dans la partie septentrionale du Mali provoque, en effet, une situation inédite", explique-t-il.
"Seuls le Maroc et l'Algérie ont les forces et la solidité historique nécessaires pour rétablir l'ordre dans l'Azawad, tout en donnant aux populations arabo-berbères qui y vivent le sentiment qu'elles ne seront plus jamais abandonnées", plaide-il.
"La Marche verte, mouvement plus que légitime de récupération du territoire national par le Maroc, avait malheureusement créé les racines d'un long et stérile affrontement avec une Algérie encore étroitement nationaliste. La marche commune des armées marocaine et algérienne sur Tombouctou et Gao ne pourrait-elle pas rétablir la fraternité au Maghreb", conclut-il.
MAP
Commentaire